-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Contraste - Une vodka pour amadouer une princesse sauvage.

 :: Coin sombre Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mer 30 Mar - 16:15
Tu parles d’un marché de Noël… Tout ceci avait viré au vinaigre. Et l’éclat entre Malik et Jungo avait été le pire… Silencieux, Andrej continua de guider son petit serpent jusque dans son appartement, où ils seraient bien au chaud et en paix. Le temps de discuter, le temps de savoir quoi faire ou quoi dire… Le temps de se réhabituer à l’autre… Non ce ne serait pas de tout repos mais il n’allait pas laisser tomber Jungo.

Entrant le code de l’immeuble, il le poussa doucement dans l’ascenseur, toujours sans un bruit, son regard fixant le plus jeune, un puits d’encre sans fond et sans relief. Au dernier étage, il sortit ses clés et le fit entrer en premier avant de fermer derrière eux, retirant ses chaussures et son manteau, la température tropicale le faisant tressaillir de bien-être. Il faisait franchement bien meilleur ici que dehors…

« Entrrre. T’es chez toi ici Junny... »

Caressant les mèches grises, le russe le pousse gentiment jusqu’au salon et retira son haut et ses chaussettes pour finir pieds nus et torse nu. La nudité intégrale au vu de l’ambiance ne serait pas trop une bonne idée, Andrej ne voulait pas gêner le plus jeune.

Cela faisait longtemps que Jungo n’avait pas mis les pieds chez lui mais rien n’avait changé dans son salon ou le labo que l’on pouvait apercevoir avec la porte ouverte. Dans la pièce principale, c’était toujours un fouillis de plantes et de piles de livres un peu partout, des feuilles et des crayons envahissant les tables et les tapis. Fidèle à son habitude, seule l’immense canapé était libre pour que quiconque puisse s’y mettre à l’aise. Quant à son labo, c’était une multitude de flacons multicolores et de matériels en verre hyper fragile, quelques volutes de vapeur flottant l’air de rien. Même constant pour sa salle de bain ou sa cuisine… Il n’y avait bien que la chambre qui avait quelque peu changer, Zack s’y ayant fait sa place avec son bureau et son armoire, quelques fringues abandonnés sur le lit ou le sol. Le dressing d’Andrej, lui, dégueulait toujours autant de fringues et d’accessoires en tout genre.

« Tu veux boirrre quelque chose ? »

Se dirigeant vers le comptoir, le brun hésita un instant avant de hausser les épaules. C’était exceptionnel de toute façon… Ouvrant un flacon de médicament, il en prit cinq avant de les avaler tout rond en grimaçant, sortant une bouteille de vodka et aucun verre. Au goulot, comme avant ! Sa prise bien calée dans sa main, le russe alla se caler sur son canapé, levant les yeux vers Jungo en ouvrant la bouteille.
A-Delta Lord
A-Delta Lord
Messages : 3225
Date d'inscription : 16/07/2018
Revenir en haut Aller en bas
Mer 30 Mar - 16:29
Connard.

Jungo n'avait que ce mot en tête. Et pourtant, pas la moindre idée de pourquoi sa colère se faisait si grande. D'habitude, il s'en foutait des gens que ce soit des clients, des camarades de classes, des employés. Dans une vie, les visages vont et viennent mais jamais ils ne restent. Pourtant, Malik semblait réveiller chez lui quelque chose d'animal qu'il méprisait. Une colère profondément enfouie qui le prenait à la gorge, lui faisait sortir les crocs, lui donner envie de lui sauter au visage pour arracher cette peau à coups de griffes. Détruire ce sourire, renforcer les saignements dans ses yeux.
Au marché, il avait littéralement explosé. Il y avait beaucoup de choses qui grandissaient dans sa poitrine, beaucoup de sentiments et d'émotions incompréhensibles ou qu'il ne voulait pas comprendre plutôt. Une espèce de forme de déni. Ses gencives étaient sur le point de saigner tellement il serrait fort les crocs, tandis qu'Andrej le poussait à l'intérieur de son logement.

- Entrrre. T’es chez toi ici Junny...

Il n'était nul part chez lui.
Jungo avait l'habitude d'être en cavale, il avait été posé pendant quelques mois dans le chalet mais de nouveau tout avait changé. Son cerveau vrillait et rien ne pouvait changer ça : ni les paroles, ni la gentillesse et les attentions qu'il se doutait qu'Andrej allait lui offrir. Le norvégien était reclus dans une pièce bien sombre de son esprit, là où il avait l'habitude de vivre lorsque des hommes touchaient encore son corps de pré-adolescent contre quelques billets lancés au hasard.
C'était le bordel, comme d'habitude.
Jungo n'aimait pas le désordre.
Il le supportait parce que lui-même n'était pas très ordonné, c'est aussi pour ça qu'il gardait le moins d'affaires possible. Pas d'objet, pas de saleté. Le fouillis lui donnait une sensation d'écœurement. Le bout de ses doigts le démangeaient, il avait envie de lancer toutes les fioles dans tous les sens, de déchirer les papiers, vider les meubles et les retourner à la force de ses maigres bras. Partout où il posait les yeux, le serpent n'y voyait que du bruit.

- Non.

De l'eau peut-être ? Mais il ne voulait pas se retrouver avec quelque chose dans les mains qui le forcerait à s'y plonger, jouer avec, le tenir. Et qui risquait de devenir un potentiel projectile. Il l'observa du coin de l'oeil descendre des médicaments avec de l'alcool. Un côté de son esprit lâcha qu'il devrait lancer un sarcasme sur une potentielle envie de mourir s'il faisait ça. L'autre répondit qu'il n'en avait rien à foutre.
Des mecs qui crevaient d'overdose, il en avait vu. A l'arrière du camion. Dans sa tente. Sur lui, aussi. Le vomis, les soubresauts et le corps lourd qui s'effondre. Si Andrej voulait détruire son foie c'était son problème.
En silence, l'étudiant alla s'asseoir contre une fenêtre, la tempe appuyée contre le verre froid.
Qu'est-ce qu'il foutait là ?

- Dans quel but m'as-tu ramené ?
A-Delta Lord
A-Delta Lord
Messages : 3225
Date d'inscription : 16/07/2018
Revenir en haut Aller en bas
Mar 2 Aoû - 16:21
Pas un seul son n'avait franchi le barrage des fines lèvres blêmes. Rien n'émanait de ce corps qui l'avait suivi avec tant de docilité dans son terrier. Rien. Strictement rien.

A part son regard. Les billes couleur vert d'eau était aussi tranchante que le diamant. La lumière, habituellement si vulgaire, si vicieuse, si joueuse, si lumineuse, de son regard semblait tourbillonner avec la force d'un ouragan. Andrej avait l'impression de percevoir toute la haine, toute la colère, toute la détresse se dégager de l'intensité de son regard, débordant d'un poison qui rongeait pire que l'acide. Jungo semblait mourir à chacune de ses respirations...

Prenant le temps de se mettre pieds et torse nu, le russe proposa un peu d'alcool avant de gober ses médicaments, s'installant sur son canapé sans le quitter une seule seconde du regard. Impassible. Glaciale. Si loin. Si violent. Le calme avant la tempête certainement... Le regardant s'asseoir et se coller contre une des fenêtres de sa baie vitrée, le blanc pouvait apercevoir sa serre regorgeant de plantes, le salon de jardin sous la neige, des douzaines de pots en terre cuite à l'abandon... Une terrasse aussi morte que l'âme noire bien solitaire face à lui.

… Dans quel but l'avait-il ramené ? Oui, pourquoi l'avait-il ramené... Alors que ça faisait au moins 6 mois qu'il ne lui avait pas parlé avant de reprendre contact par téléphone.

« Pourquoi, que vas-tu faire ? M'abandonner aussi ? Grand bien t'en fasse ! Ce qui ne va pas ? Tu demandes ? Ça intéresse quelqu'un maintenant, ce qui ne va pas ? J'en ai ASSEZ figure toi. J'en ai assez de ces hommes stupides et malpropres qui se tapent mon cul, j'en ai assez d'essayer de faire des efforts pour être sympathique et qu'on oublie mon existence pendant plusieurs mois, j'en ai ASSEZ de faire croire à ma famille d'accueil que je vais encore en cours, j'en ai ASSEZ du FROID, j'en ai ASSEZ de ce CONNARD DE MALIK, j'en ai ASSEZ de ce crétin de Shin et de ce club à la con qui me FORCE à perdre du temps que je devrais utiliser pour TRAVAILLER afin de pouvoir me NOURRIR, J'EN AI ASSEZ DE CETTE PERIODE je n'aime PAS les fêtes, je DETESTE ce moment qui rappelle à ceux qui sont seuls, qui ne sont pas désirés que OUI, ILS L'ONT ETE ET LE SERONT TOUJOURS. J'en ai marre de cette ville. »

Il l'avait ramené parce qu'il n'a jamais cessé de penser à lui, de s'inquiéter pour lui. Parce que Jungo lui était précieux même s'il avait été silencieux pendant les 6 derniers mois... Trop occupé à gérer son business, puis trop occupé à gérer Zack, puis trop occupé à gérer sa santé... Finalement, il l'avait délaissé alors que la vipère n'était pas n'importe qui à ses yeux. Si lui et Zack se complétait, lui et Jungo était identique...

« Pourrr te prrrotéger. Pourrr te soulager. Que tu lâches prrrise. Que tu te rrreposes. »

Une réponse con et sûrement maladroite, mais c'était la sienne. Pour Andrej, il n'était pas question d'ignorer davantage la souffrance de Jungo. Parce que Jungo lui était définitivement important.

« Je parrrs dans le sud de la Frrrance courrrant févrrrier. Viens avec moi. »

Il en avait marre de cette ville ? Il en avait marre d'avoir faim et d'être seul ? Très bien. Il lui offrait une porte de sortie.

… C'était difficile ce genre de conversation sérieuse. Soufflant en se frottant le visage, Andrej abandonna la bouteille pour aller chercher un verre d'eau de la cuisine, le déposant à ses pieds avant de s'asseoir sur le sol, face à lui, dos contre le canapé. A force d'avoir tant hurlé dans ce froid, il devait avoir sûrement mal à la gorge...

« Laisse-moi de nouveau entrrrer en toi Jungo. S'il te plaît. »

Et il ne parlait pas de sexe, mais bien de son âme.
A-Delta Lord
A-Delta Lord
Messages : 3225
Date d'inscription : 16/07/2018
Revenir en haut Aller en bas
Mar 2 Aoû - 16:22
Le protéger, ah oui ? Vraiment ? Et le soulager, rien que ça. Avec quoi ? D'autres drogues ? De l'alcool ? Qu'est-ce qu'Andrej savait faire pour soulager ses proches ? Être une bonne oreille, un bon psy' ? Être présent ?
Le plus jeune lâcha un ricanement sec qui alla s'écraser en une buée perfide contre le carreau. Emprisonné de nouveau. Il avait cru se prostituer pour lui-même mais désormais le grisé comprenait. Il comprenait tout, très clairement comme s'il avait au final toujours été dans ce trou qu'il pensait avoir quitté. La cage n'était plus la tente. Ce n'était plus les hommes qui le trimballaient à droite, à gauche, qui cognaient quand on lui pétait une dent ou qu'on déchirait son anus, ce n'était plus ceux qui prenaient 95% de commission sur ses récoltes déjà maigres, ce qui s'étaient retrouvés derrière les barreaux pour exploitation sexuelle d'enfants en plein coeur de la Norvège.
C'était lui.
Lui sa propre cage, son propre bourreau et y faire face se trouvait être bien plus violent que ce qu'il n'aurait cru. Jungo avait cru se racheter une liberté en vendant de lui-même son corps, en s'appropriant un contrôle imaginaire qu'il n'avait au final pas. Et ça faisait mal de se sentir berné par lui-même. Par son propre inconscient. Par son propre cerveau.

Jamais il n'était sorti de sa cage.
Et jamais il n'avait vécu. Parce qu'au fond, Jungo ne connaissait pas la définition de la vie ou du bonheur. Il ne savait pas non plus ce qu'il aimait, simplement ce qui ne l'agaçait pas et ce qu'il supportait. Il ne connaissait pas son "moi" profond, le présent et la représentation de son être dans sa réalité, juste ce qu'il avait façonné pour coller à un monde qui ne voulait pas de lui.

- Non.

Non pour la France.
Non pour le reste.
Ce n'était pas Lifelam qu'il fuyait. C'était la représentation même. Cette ville n'était que la métaphore de son auto-étouffement. Il fixait à travers la vitre sans apercevoir l'extérieur. Et au fond de lui, le Klarälven grondait, porte d'entrée à la Suède.

- Laisse moi partir maintenant. Dit-il sans esquisser le moindre mouvement.

Laisse moi juste partir sans me battre.

- Tu n'es pas une exception au monde contrairement à ce que tu penses penser. Et je ne serais pas l'attiseur de tes fantasmes.
A-Delta Lord
A-Delta Lord
Messages : 3225
Date d'inscription : 16/07/2018
Revenir en haut Aller en bas
Mar 2 Aoû - 16:22
Âme décharnée et muette, recroquevillée pitoyablement contre la baie vitrée glacée, la peau translucide, le cœur malade, l'esprit rongé par la mort... Andrej était incapable de le quitter des yeux, adossé contre le canapé, dénudé, un bras appuyé sur son genoux, sa main tenant sa tête.

Jungo ne le croyait pas. Il ne lui jetterait pas la pierre, il comprenait même qu'il ne le croit pas, le contraire l'aurait étonné de toute façon... Silencieux, muet, le russe ne le quittait pas des yeux, son corps s'apaisant peu à peu tandis que les médicaments commençaient enfin à faire effet sur sa propre souffrance. Les tourments et les cauchemars semblaient tournoyer sans fin dans les yeux hantés de ce visage émacié... Parfois, il repensait à ce psychologue qui avait réussi à atteindre sa petite vipère des neiges avant de disparaître une nouvelle fois. Dans ces moments-là, Andrej maudissait cette homme d'avoir laissé derrière lui une créature aussi précieuse...

« La porrrte est grrrande ouverrrte. Tu n'es pas mon prrrisonnier Jungo. Tu es librrre. »

Soufflant doucement, le brun se massa la nuque avec lassitude avant de le regarder de nouveau, posant son menton sur son avant-bras.

« Je n'ai aucun fantasme te concerrrnant Jungo, tu es beaucoup trrrop moi et moi pas assez narrrcissique pourrr ça. »

Décroisant ses jambes pour se mettre en tailleur, Andrej resta appuyé contre son canapé, triturant distraitement le bout de ses mèches, le souffle paisible. Quels fantasmes pouvaient-ils avoir concernant Jungo... Aucun. Trop semblables. Trop chiants. Trop dangereux. Mais il ne voulait pas le laisser tomber. Mais il ne pouvait pas le forcer non plus... Si ça ne marchait pas, il retenterait demain. Et après-demain. Et après après-demain. Et après après après-demain. Maintenant qu'il avait remis la main sur Jungo, il n'était plus question de le laisser tomber, le plus jeune était ce qu'il pouvait considérer comme un ami. Enfin, autant qu'il était capable de se faire des amis...

« Je ne veux rrrien de toi Junny Jungo. Librrre à toi d'y crrroirrre ou pas. Moi je veux juste te filer un coup de main pourrr que t'évite de crrrever comme une grrrosse merrrde surrr les trrrottoirrrs. Accepte ou accepte pas, c'est ton prrroblème. Prrrends mes parrroles comme tu le veux. »

Le brun souffla et déplia sa longue carcasse blême, se frottant la nuque avant d'aller dans la cuisine pour couper quelques fruits et légumes crus. Ça l'empêcherait de boire davantage... Quelque chose lui disait que cuver sa vodka ce soir n'était pas du tout un bon plan...
A-Delta Lord
A-Delta Lord
Messages : 3225
Date d'inscription : 16/07/2018
Revenir en haut Aller en bas
Mar 2 Aoû - 16:37
Pas son prisonnier hein ?
Tout le monde était prisonnier de tout le monde. Les relations étaient des cages avec des barreaux invisibles, des colliers qui se resserrent au moins mouvement. L'espace même dans lequel ils évoluaient tous étaient plus de cordes, chaines et nœuds. Jungo avait l'impression de vivre en métaphore depuis trop longtemps. Faire semblant, devenait fatiguant. A quel moment il s'était fourvoyé ? Perdu ? Quand est-ce qu'il lui était devenu impossible de gérer les tempêtes de glace qui ravageaient son esprit ? Il avait tout fait, tout.
Les aveux à la police, le tribunal, la longue guerre judiciaire, la famille d'accueil, l'intégration, l'école. Le retour à la prostitution de son plein gré. Les cours encore. Et même les essais de relation : amicales rarement, Allen entre autre qui ne semblait plus qu'un vague souvenir, amoureuses avec un client qu'il avait préféré dégager de sa vie en même temps que son déménagement à lui.

Et Jun' était fatigué des relations. Il rêvait d'une retraite, reclus au fin fond d'un château, au plus profond d'une forêt. Dans sa solitude, lui qui d'habitude cherchait le contact humain à sa manière. Mais ça allait finir comme ça ou en pendaison.

- Je n'ai aucun fantasme te concerrrnant Jungo, tu es beaucoup trrrop moi et moi pas assez narrrcissique pourrr ça.

Le dégoût se peignit pour la énième fois sur son visage. Gosh, arrêtez d'être stupides, tous autant que vous êtes. Même Andrej qu'il avait toujours trouvé particulièrement intéressant, jumelé avec lui, lui paraissait d'un coup fade, stupide et sans intérêt. Le monde s'était voilé de gris. Avait-il un jour ressenti tout ce qu'il pensait, ou n'avait-il fait que semblant tout au long de sa vie ? Les rares vibrations qu'il avait pu ressentir ces derniers temps c'était éteinte avec son crachat public à la gueule de Malik.
Non, ce n'était pas pour lui qu'il se sentait dévasté. Bien sûr que non. Comme si un homme pouvait l'atteindre. Jun' sentait le venin monter dans sa gorge, piquer sa langue, dévaster ses gencives et faire fondre ses lèvres.

- Les fantasmes ne sont pas que sexuels. Toutes tes relations sont ou ont été des fantasmes. Avec moi. Avec Zack. Avec Kris. Même avec Darian et le flic blond dont j'ai oublié le nom.

Ce sont les pires, d'ailleurs. Et c'est ce qu'il avait été et était pour toutes ses relations : un objet de fantasme. De croyances établies à travers les âges, croyances qu'il avait confirmé sous couverture d'ouverture cardiaque you stupid bitch.
Andrej parle encore, mais il ne l'entend pas. Andrej part à la cuisine et lui ne capte que le bruit d'un couteau contre une planche. L'acide se répand dans son nez, pique ses yeux alors que la glace emprisonne ses entrailles.
Une porte à claquée sans qu'il n'ait eu conscience de faire le mouvement vers la sortie. Contre ses chaussures, la neige semble se solidifier alors qu'il marche davantage pour disparaître que pour avancer.

HRP:
A-Delta Lord
A-Delta Lord
Messages : 3225
Date d'inscription : 16/07/2018
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Coin sombre-