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Contraste - Evénements paranormaux.

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Sam 3 Avr - 19:50
Errant dans les rues à la nuit tombée, l’américain marchait aux côtés du punk en tirant une taffe de sa clope pour s’encrasser un peu plus les poumons de son poison favori. Comment il s’était retrouvé là ? Il savait plus trop. C’était flou ou tout simplement il ne se donnait pas la peine de réfléchir. Des événements qui l’avaient rapprochés du brun et puis voilà. Pas besoin de s’étendre plus ou de chercher plus loin. De toute façon il le faisait jamais ça. Parce que s’il réfléchissait à toute cette situation, il ne saurait même pas expliquer ce qui les avait conduit à ça. De base rien ne les liait l’un à l’autre. De base. Visiblement ça avait collé d’une manière un peu étrange et très certainement bancale. Aussi branlante qu’eux.

Un flash lumineux quelques mètres plus haut attirait l’attention de ses iris claires et son nez droit se redressait vers elle. À manger. L’odeur arrivait ensuite malgré la fumée volante de son bout de tabac et ses entrailles se réveillaient pour signifier leur existence. Il pouvait se permettre ces écarts maintenant qu’il avait eu son contrat pour jouer Link. Son ventre ne râlait plus h24 et ça, ça lui faisait un bien fou. Ne plus se poser de questions et flipper sur ses thunes chaque jour. Un soulagement qu’il n’avait jamais envisagé ressentir un jour.

- Hey-

Sa tête se tournait vers la place du punk pour poursuivre sa phrase mais il s’arrêtait bien vite dans sa lancée. Vide. Quoi ? Il fronçait légèrement les sourcils d’incompréhension - une demi seconde- et son regard balayait la rue à hauteur du jeunot. Où il était passé lui là aussi ? Écrasant son mégot contre un mur en soupirant, il tombait finalement sur le jeune un peu plus loin. Accroupi tel un animal curieux d’avoir fait une découverte. Presque qu’il le verrait remuer la queue d’intérêt. Fallait lui expliquer c’qui lui prenait. S’approchant en mettant ses mains dans les poches de son jean, la neutralité berçant ses traits trop habitués à cette expression s’attardait sur lui.

- Tu m’expliques ce que tu fous ?

Un sans émotion sortait de ses lèvres et c’était a peine de la curiosité qui l’avait poussé à poser la question. La pénombre et le faible éclairage de la ville ne lui permettaient pas vraiment de voir dans cette ruelle. Toute son attention était dirigée sur celui qu’il connaissait alors que son épaule rencontrait le mur. Pas des plus intéressé à chercher au bout du regard sombre du gosse. Attendant la réponse immobile alors que le bruit du lampadaire abîmé par les années grésillait contre ses tympans. Il avait envie de se péter le bide là maintenant. Y’avait pas grande chose qui semblait intéresser le blondinet.
A-Delta Lord
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Sam 3 Avr - 20:04

Evénements paranormaux.

481 mots

Ft. Jinzo Takeda & Logan Taylor


Ça puait, la clope de Logan. Ça le faisait rester quelques pas sur le côté, un en arrière, juste assez pour échapper à la brume nicotinée, mais pas assez pour ne plus se trouver dans le champ de vision du blond. Si on lui demandait ce qu'il foutait là, surement qu'il aurait répondu qu'il n'en avait pas la moindre idée et qu'il s'en foutait.
Enfin non.
D'abord, il aurait grogné, se serait éloigné et aurait certainement lâché une volée d'insultes à l'encontre de l'être humain qui avait osé l'agresser - une parole étant forcément considéré comme les prémices d'une violence dans la tête de l'adolescent -. Autant dire que la question ne trouverait alors aucun semblant de réponse, si ce n'est une marque de phalanges dans la joue.
Il était là et c'était tout. Il suivait Logan et point barre. Y avait pas besoin de savoir pourquoi ou comment, Logan n'allait juste pas l'attaquer - ou gagner en tout cas - et Logan était gentil avec lui. Pourquoi, on sait toujours pas, comment, pas de réponse elles sont chiantes ces questions en fait, ta gueule ?

Logan continue de marcher, de là où il est, il peut le voir s'éloigner du coin de la mirette.
Du coin seulement, parce que sa tête s'est tournée vers le demi-cadavre à moitié étalé dans une ruelle adjacente. Invisible pour tout humain, mais lui a senti l'odeur ferreuse du sang avant de percevoir le tracé du corps dans le noir.
D'une lenteur prudente, l'adolescence s'accroupit à hauteur du macchabé, avant de se saisir de ce qui semblait être une morceau de bois à côté d'une caisse. Et à cette courte distance, il poqua ce qui semblait être un bras. Pas de réaction. Il est mort ?
Nouveau poc, avant qu'un bruit de pas caractéristiquement traînant du mannequin ne l'informa de sa présence derrière lui.

- Tu m’expliques ce que tu fous ?

Silence, encore.
Logan ne voit pas, en fait il ne regarde pas - ça l'intéresse pas, y a que lui que ça intéresse -.

- L'est mort ?

Une toux plus semblable à un crachat secoua la cage thoracique, faisant bondir le chien en arrière qui s'écorcha au passage la main sur les graviers. Putain d'pavé. Putain d'ville. Et putain d'mort.
Mais il ne se redresse pas, le mort. Alors le lycéen revient, pousse de son bâton le chapeau pour découvrir le visage inconscient de l'inconnu.

- On le ramène.

Chez toi, ça veut dire et surtout, ça n'attend pas de permission car déjà, Hugo empoigne le col de l'étranger pour lui passer un bras autour de ses épaules, fixant son compagnon en attendant qu'il ne l'aide dans son entreprise.

- C'est lourd.

T'es chiant Logan, dépêche.
Je propose que Log' fasse la prochaine rép' et ensuite Jin' ou moi.
A-Delta Lord
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Ven 9 Avr - 18:51
La question faisait arquer une court instant l’un des sourcils clair du mannequin qui finalement se décidait à suivre le regard du punk. Pause. C’était un corps ce qu’il avait en face de lui là ? Mais comment il avait fait pour se trouver là l’autre aussi ? Putain de débile, quelle idée. Son épaule restait sur le mur froid alors qu’il haussait les deux comme simple réponse. Qu’est-ce qu’il en savait s’il était en vie, il voyait à peine sa cage thoracique bouger. Dans le pire des cas faudrait appeler la police. Sinon les pompiers. Ça serait le plus raisonnable à faire histoire d’éviter de tomber dans le bordel du « non assistance à personne en danger ». Risquer de finir au poste pour ça, un peu la flemme. Armé de son bâton, le chien sautait en arrière aux sons rauques et revenait à la charge. Non, pas mort le type.

- On devrait plutôt appeler les pompiers.

C’est ce qu’il faut faire quand on tombe sur ce genre d’événements. Ignorance du brun. Il abusait lui aussi, à n’en avoir rien à foutre de son avis. L’observant sagement mettre avec difficulté l’autre à la verticale, le mannequin soupirait d’une manière lasse en faisant rouler ses iris dans leurs orbites.

- Oui c’est lourd. C’est inconscient surtout.

Ça expliquait le fait qu’il soit aussi difficilement malléable. Vu la masse ça l’étonnait pas vraiment de voir le gamin galérer à le déplacer. Au moins s’était satisfaisant. Un coup d’épaule pour se remettre en appui sur ses membres inférieurs, il s’approchait pour passer son bras sous l’aisselle du type et balançait le membre mou sur ses épaules. Manquant de se prendre une baffe inconsciente. C’est qu’il est grand le machin endormi. Ferrant entre ses doigts l’arrière de son pantalon pour le maintenir un minimum, il entamait le chemin retour.

- Putain.

C’était balancé et à moitié coincé entre ses dents. Une fois droit, la tête grise chutait en avant et Logan récupérait le chapeau qui manquait de s’écraser contre le sol. Qu’il pense pas qu’ils avaient prévu de lui voler ses affaires. Sans réfléchir plus que ça, il posait le couvre-chef sur la tête du gamin et rentrait avec les deux pour rejoindre son appart. C’était chiant. Ils marchaient lentement du coup et ça l’agaçait. Puis ça lui donnait chaud et il aimait pas transpirer. Sa mâchoire était serrée et finalement, sans savoir comment, son trousseau s’était retrouvé dans sa main, la clé dans la serrure et la porte ouverte. Depuis quand il ramassait tous les êtres en détresse ? C’était pas marraine la bonne fée. Dans un énième effort, il abandonnait l’espèce de cadavre sur le canapé et se redressait en frottant ses mains l’une contre l’autre.

- On aurait dû appeler les pompiers. Vire ses fringues et regarde qu’il ne soit pas blessé.

Puis il avait faim aussi le blond de base. Il soupirait en allant dans sa salle de bain pour revenir avec le minimum pour faire des soins, pianotant sur son portable en même temps.

- Tacos ?

De toute façon l’autre dormait sagement. Ils pouvaient bien se remplir le bide en attendant, le temps de la livraison ils devraient avoir fait les soins nécessaires.
A-Delta Lord
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Ven 9 Avr - 18:52

Evénements paranormaux.

656 mots

Ft. Jinzo Takeda & Logan Taylor


- On devrait plutôt appeler les pompiers. Puis après un silence, Oui c’est lourd. C’est inconscient surtout.

Logan, c'est un peu la voix de la raison d'Hugo. Sauf qu'Hugo, il écoute pas les voix et il écoute pas sa raison, alors le combo des deux fait qu'il n'entend pas, ou plutôt, ignore ouvertement, le blond toujours debout derrière lui. Et quand le plus jeune prend l'initiative de soulever le grisé sur la moitié de son dos et que l'autre lui refuse son aide, il laisse juste entendre un claquement de dents hautement agacé alors que, pas à pas, il se dirige vers l'appartement du mannequin. Et tant pis pour les passants qui les dévisagent, c'est pas comme si le lycéen avait l'habitude d'être regardé avec beaucoup de respect dans les yeux. Ou de quoique ce soit d'autre qu'un mélange de peur, pitié et dégoût. Surtout dégoût. Les punks, c'est sale.
Et finalement, y a son coéquipier qui s'invite dans la joyeuse danse d'alcoolique que le polonais essayait de reproduire. Le poids sur son épaule diminua légèrement et soudain, il lui sembla avancer plus vite. C'est qu'il était grand, l'autre. Et qu'il traînait toujours au sol.
Putain.
L'appart' de Logan ne lui avait jamais paru aussi loin.

C'est donc épuisé et suant qu'ils arrivèrent dans le logement, et qu'ils lâchèrent sans délicatesse - du moins pour sa part - le demi-cadavre sur le canapé. Rapidement, le chien se débarrassa du chapeau qui le gênait pour le poser sur une commode en grognant.

- On aurait dû appeler les pompiers. Vire ses fringues et regarde qu’il ne soit pas blessé.

Ouais bah... quand il aurait moins chaud déjà. La bête curieuse s'attelait déjà à retirer son propre tee-shirt pour s'aérer, avant de regarder le macchabée débrayé un peu plus bas. Trop grand, trop lourd, une espèce de machine de guerre avec beaucoup de cheveux et d'une couleur qui n'était pas une couleur en plus.

- Hmm.

C'était sa réponse à l'appel de la bouffe. Hugo se fichait bien de ce qu'on mettait dans son assiette tant que ça empêchait son estomac de gronder. Après avoir senti la sueur sécher sur son torse, il entreprit de retirer sans douceur le manteau du déglingué, avant de chercher des traces de sang sur ses vêtements. Pas grand chose de visible en surface, mais en soulevant le tee-shirt et baissant le pantalon, il découvrit les plaques bleutées qui commençaient à se former au niveau des cuisses, de l'abdomen et de la poitrine. Et ça, c'était sans compter l'ecchymose à l'oeil et à la mâchoire. Y avait un peu de sang séché au niveau de la bouche et du nez, que le punk avisa sans y toucher. Il n'allait pas le laver non plus, y avait des limites.

Bon. Il allait survivre, c'était déjà ça. Attrapant un plaid qui traînait dans un coin, il le pose vaguement sur l'intrus sans prendre le temps de lui remettre ses vêtements. Par contre, il fila à la salle de bain histoire de se rafraichir un peu, avant d'aller piocher un coca dans le frigo sans demander l'accord du maître des lieux. Y avait pas beaucoup d'endroits où il se sentait à l'aise mais ici, il agissait vraiment comme s'il était chez lui. La raison ? Pas la moindre idée, il se sentait juste bien. Logan sentait comme lui. L'enfant bouffé, le clebs à la ramasse. C'était aussi dérangeant que rassurant. Mais ça le mettait un peu en confiance. Alors lorsque l'entrée sonna, il alla de lui même ouvrir pour récupérer la bouffe sans un mot au livreur, avant d'aller s'asseoir par terre dans le salon pour déballer les tacos.

- Encore chaud.
notes.
A-Delta Lord
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Ven 28 Mai - 0:31
Qu'est-ce-qu'il s'était passé ? C'était encore confus dans sa tête et de toute façon ce n'était pas comme si il avait tous les éléments de réponses. Il les aurait peut être plus tard mais c'est pas comme s'il y accordait de l'importance. Des gens qui voulaient lui casser la gueule ou le tuer y'en avait déjà eu plein et y'en surement d'autres jusqu'à celui qui aurait sa peau, c'est pas comme si c'était une nouveauté dans sa tête.

Il était allé au bar. Simplement parce que des fois ça lui prenait comme une envie et il quittait son perchoir à la nuit tombée pour rejoindre l'agitation de la foule, alors même qu'il détestait ça. Mais il venait observer alors il faisait avec. Il était resté un temps posé au bar à laisser traîner vaguement ses oreilles, buvant quelques verres qui ne lui faisaient plus aucun effet depuis longtemps. Il fallait y aller pour lui faire ressentir une légère ivresse maintenant. Trop. Tout était trop ici mais il ne faisait rien pour le changer. Et finalement il en avait eu assez du bruit et de l'absence d'intérêt de la foule autour de lui. Il avait reposé le verre sur le comptoir dans un claquement satisfaisant avant de quitter les lieux sans un regard pour personne, les mains dans les poches et son chapeau soigneusement enfoncé sur la tête.

Les allées étaient aussi désertes que les bars étaient pleins sur le chemin de chez lui. Cigarette aux lèvres, seule la fumée pouvait trahir sa présence dans les ruelles obscures. Enfin ça et les ombres qui le suivait comme la sienne depuis qu'il avait quitté le bar et qu'il n'avait pas mit longtemps à repérer. Est-ce-qu'il savait qui c'était ? Non. Est-ce-que ça l'intéressait ? Non plus. Finalement il avait tourné à l'angle d'une rue, attendant que le premier ne pointe son nez. Vif, une main blanche l'avait saisit à la gorge pour lui éclater la tête contre le mur de toute ses forces. Il aimait pas être suivit, il aimait pas qu'on l'emmerde. Et clairement pas ce soir, parce qu'il avait décidé qu'il était de mauvaise humeur. Il avait peut être pas assez bu allez savoir.

Ils étaient quatre. Enfin trois et demi en comptant celui en train de geindre à ses pieds la gueule en sang. Le japonais aurait pu sortir son arme et tout achever en quelques secondes, il était assez rapide pour le faire il le savait. Mais il avait pas envie. Trop bruyant, pas discret, et ça l'obligerait à faire nettoyer le tout derrière et il avait pas envie de leur parler. Alors il allait faire autrement.

Le reste c'est encore flou pour la simple et bonne raison que tout vibre dans sa tête. Il se souvient des échanges coups, un ou deux poignards qui se baladent peut être, un choc violent sur sa tête il ne savait même pas de quoi. Il voyait vaguement les types s'enfuir alors qu'il s'appuyait au mur, le monde obscur vibrant autour de lui avant la chute et le noire. L'adrénaline avait compensé un temps mais visiblement pas assez longtemps pour qu'il aille jusque chez lui. C'est pas comme si c'était la première fois, il se réveillerait plus tard et rentrerait.

Enfin ça c'était le plan dans sa tête. Sauf que... Ouais il avait la vague sensation d'être à la verticale et de tanguer. C'était comme un rêve mais pas complètement. Et c'était surtout chiant. Quitte à être inconscient il pourrait pas l'être complètement et être juste dans le noir non ? Bref. Finalement il force un peu pour émerger, ça doit faire un moment qu'il est comme ça alors il ferait mieux de se débrouiller pour rentrer avant qu'un idiot est la bonne idée d'appeler la police et de tomber sur les autres imbéciles du poste. La simple pensée le fait se tendre. Avant qu'autre chose ne le fasse se crisper.

Un contact sur son corps et ça il était certain que c'était pas dans un rêve. Sans prévenir, sa main vient saisir la source du contact avec un grondement sourd, le repoussant alors que ses yeux s'ouvraient...pour se refermer. Trop de lumière, trop flou, trop d'infos mais il avait eu le temps de capter deux choses : il n'était plus dans la rue, et il y avait des gens. Il était étendu sur un truc, un canapé sans doute, encore habillé, enfin plus ou moins avec la bagarre, mais où c'était une bonne question. Mais dans sa tête des gens ça veut dire une menace. Alors il force, il rouvre les yeux, ignorant les douleurs de son corps pour se lever et se barrer. Il a pas vu d'armes alors la menace est pas directe mais il ne compte pas rester à la merci d'inconnue surtout dans cette état.

Sauf qu'il est pas en état de se lever, ou de faire quoi que ce soit en fait pour l'instant et son corps le lui fait bien comprendre, le faisant retomber aussitôt qu'il essaie de se mettre à la verticale ou debout.

-C'est quoi ce délire ?

C'est plus un grognement qui sort de sa gorge d'ailleurs. D'abord parce que le bleu qui marque sa peau à découvert sur cette zone pointe clairement sur un coup qui n'a surement pas fait du bien à sa voix mais aussi parce que toute cette situation l'énerve et lui donne pas envie d'être aimable... Il veut savoir où il est et surtout ce qu'il fou là avant d'être en mesure de se barrer. Le seul point positif c'est que sa vue se fait un peu moins flou et qu'il peut au moins voir le visage des deux qui sont là. Deux inconnus, deux gosses en fait qui ont plus l'air paumés qu'autre chose et ça l'aide encore moins à comprendre toute cette situation.
A-Delta Lord
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Ven 28 Mai - 0:32
Sortant de sa salle de bain avec tout l’attirail dans sa main gauche et pianotant sur son portable à la recherche d’un livreur de la droite, sa nuque se redressait et il se stoppait un instant. Ha. Il avait chaud le gamin visiblement. Qu’il se mette à l’aise, c’était pas lui que ça allait déranger. La pudeur il en avait plus depuis bien longtemps le blond, arrachée y’a quelques années déjà. Il déposait le tout à côté du demi cadavre, à porter de main du punk et allait ensuite se poser à une chaise nonchalamment le temps de trouver son bonheur. Fallait pas frustrer un homme qui avait faim et qui s’était retrouvé interrompu aux bords des portes de la délivrance.

Puis y’avait une action. Brutale. Qui attirait son attention. Sa tête se relevait, de nouveau interrompu et ses sourcils se haussaient un instant. La bête était vivante et pas contente. Il le serait pas non plus s’il s’était fait traîner dans une ruelle et abandonné mollement dans un canapé, entouré d’inconnus dans un lieu qui l’était encore plus.
Debout.
Puis allongé.
Hm, le corps étranger avait vraiment prit cher pour le coup. Relâchant la tension dans sa nuque, celle-ci roulait sur le côté pour appuyer sa tête contre son épaule à l’os bien trop saillant sous le tissu clair de son haut.

- On t’as retrouvé dans une ruelle et on a décidé de te ramener pour que tu ne dormes pas dehors et te soigner.

« On ». Non. C’était le petit brun qui avait décidé que le ramener chez Logan serait une meilleure idée que d’appeler les pompier. Parce qu’il était clair que tous deux avaient une formation de secouriste et qu’ils étaient capable de gérer ça. En tout cas il espérait bien que la terreur n’allait pas essayer de leur foutre une mine. L’avantage c’était que son corps semblait même pas capable de le soulever lui-même. Comment il s’était retrouvé à vivre se genre de trucs lui ? Il savait pas. Ça faisait bien longtemps qu’il avait arrêté de se demander comment il en était arrivé là. Il pourrait peut-être appeler Matt pour gérer les blessures ? Le médecin il disait rien lui, il avait rien dit quand Kris l’avait ramené avec une blessure à l’arme blanche. Mais il pouvait pas non plus compter sur tout le monde pour lui sauver les fesses à chaque fois.

- Il t’arrivera rien de mal ici. Parce que ça serait déjà fait sinon vu la fragilité apparente de la masse. Mais fallait pas non plus sous-estimer un animal blessé. Je te propose de te faire soigner, de manger et de dormir rien de plus. T’aime les tacos ?

Jamais perdre de vue son objectif principal. Lui ça ne le dérangeait visiblement pas de proposer un tel programme. D’un autre côté il doutait fortement que le grisonnant essaye de ramper pour s’enfuir. Ça serait un spectacle divertissant mais... Quelque chose lui disait qu’il le laisserait pas partir comme ça. On l’avait aidé un jour. C’était à son tour ? Peut-être. Il s’embêtait pas de ce genre de conneries. Là il essayait juste d’éviter une pluie de poings.
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Ven 28 Mai - 0:48

Evénements paranormaux.

509 mots

Ft. Jinzo Takeda & Logan Taylor

Alors qu'il avait entreprit de déshabiller le semi-cadavre dans le but de pouvoir constater l'étendu de ses blessures et d'ainsi lui porter assistance, Hugo dut reculer brusquement. Ou plutôt, faire un bond de chat de plusieurs mètres et se planquer derrière la table par réflexe. En effet, le presque mort décida de cet instant précis pour prouver que, non, il n'était pas totalement décédé. Zut. Enfin, tant mieux ! Cacher un corps, c'est compliqué. Dans les films en tout cas, ça l'est. Puis qu'est-ce que Hugo ferait avec un corps ? Mouais, pas grand chose.

- C'est quoi ce délire ?

Vivant.
Le clebs se redressa pour apercevoir Logan qui revenait visiblement de la salle de bain.

- Logan, le mort est vivant.

Neutre. Simple. Basique.
Du Hugo tout craché quoi.

- On t’as retrouvé dans une ruelle et on a décidé de te ramener pour que tu ne dormes pas dehors et te soigner. Il t’arrivera rien de mal ici. Je te propose de te faire soigner, de manger et de dormir rien de plus. T’aimes les tacos ?

Cette fois, le blond s'attira un regard agacé de la part de son camarade. Et un soupir bref qui démontrait de son agacement. Oui Logan. Tu vas les avoir tes tacos. D'un regard, le punk avisa le japonais en appuyant son regard sur lui tout en gardant une certaine distance de sécurité, histoire de lui faire comprendre qu'il était mieux pour tout le monde qu'il réponde par la positive.
Se redressant lentement pour se rapprocher précautionneusement, le lycéen se baissa de nouveau. Heureusement qu'au moins l'un d'entre eux maitrisait l'art subtil de la parole parce que sinon, ils n'auraient pas été dans la merde pour communiquer avec le mafieux. S'il n'avait pas fini de le déshabiller, il pouvait apercevoir de là où il était, un bon nombre d'hématomes. Les plaies semblaient superficielles alors, le temps que le grisâtre se calme, l'animal glissa prudemment jusqu'à la salle de bain tout en gardant un oeil méfiant sur lui. La chose morte bougea bien trop à son goût.

Après un certain ... bordel provenant de la salle d'eau, le polonais revint, une bassine pleine d'eau dans une main, l'autre tenant à la force de chacun de ses doigts un objet différent. Il ne fit qu'un arrêt bref aux côtés du propriétaire des lieux histoire de lâcher un " Viande et fromage " et de revenir s'asseoir à terre, non loin du gris. Mais suffisamment pour qu'il ne puisse pas le toucher en étendant le bras.

- ... j'peux ... hm ...

Parler, pas son point fort, toujours pas. Demander la permission non plus, mais l'animal était assez sauvage pour ressentir que l'autre même blessé était dans la capacité de lui exploser la gueule. Ses prunelles sombres firent l'aller-retour entre le japonais et ses ustensiles. Une fois. Deux fois. Sans réussir à parler et les oreilles canines inexistantes certainement basses.

- ... T'soigner.
notes.
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Jeu 16 Sep - 16:57
Clairement il y avait des choses qui lui échappait dans toutes cette histoire. Qui ramassait un semi cadavre par terre pour le ramener chez lui ? Sans compter qu'ils avaient pas l'air d'avoir de mauvaises intentions autrement ce serait déjà trop tard, ça devait faire un temps qu'ils l'avaient trouvés quand il s'était réveillé. Deux gosses. Qu'est-ce-que c'était que ce bordel... Il avait depuis longtemps admis que les gamins étaient complètement taré sur cette île, si ce n'était pas dans tout ce pays bizarre mais il y avait des limites. Un premier échappe quelques mots, sans s'adresser à lui mais à l'autre. Ses billes d'acier guette les deux sans vraiment se fixer, sa tête encore trop embrouillée pour pouvoir se fixer sur quoi que ce soit. Il était juste capable de suivre une conversation, et encore fallait pas que ce soit trop compliqué pour le moment. Il écoute finalement le blond qui essaie de quoi...de le rassurer ? Rien que l'idée tire un rictus sur son visage abimé. Il sentait sans avoir besoin de le toucher le flingue toujours dans sa poche. Et peut importe son état, il était certain qu'il aurait le dessus sur les deux s'il en avait besoin.

En tout cas pour l'instant il ne s'agite pas, ou pas trop. Pas besoin d'être un génie pour comprendre effectivement qu'ils avaient rien l'intention de lui faire pour le moment. Pourquoi ça lui échappait complètement et dans le fond, et surtout vu la douleur qui frappait ses tempes à chaque seconde, il s'en fichait royalement. De base il les aurait bien envoyé promener, il n'avait pas besoin d'aide il pouvait se débrouiller seul. Sauf que là...bah il était déjà chez eux, ou au moins chez l'un d'eux, et il était clairement pas en état de se barrer. La question sur la bouffe le fait tiquer. Sérieusement ? Son regard oscille de l'un à l'autre en se contentant d'un bref haussement d'épaules. C'est pas comme si il en avait quelque chose à faire ou qu'il avait l'intention de manger. C'était pas dans ses projets pour le coup, il

Il le laisse le blond s'occuper de son téléphone, surement pour commander la nourriture et suivit vaguement du coin de l'oeil l'autre gamin qui s'éloignait. La déduction logique de tout ça étaient qu'ils ne comptaient pas s'en prendre à lui mais c'était pas pour autant que le mafieux allait baisser sa garde et juste leur faire confiance il manquerait plus que ça. Il finit par forcer à son corps à se relever, enfin pas complètement ça c'était pas la peine de tenter pour l'instant, mais assez pour s'asseoir dans le canapé sur lequel il était. Un grognement lui échappe dans la manœuvre et une main trouve le chemin de sa tête en sentant un liquide couler lentement, revenant tâchée de sang. Tss. Qu'est-ce-que ça pouvait l'agacer ce genre de truc. Assez en tout cas pour presque manquer le retour du plus jeune avec une bassine, à laquelle il ne prête pas attention du moins jusqu'à ce qu'il se foute face à lui, lui portant visiblement son attention. Un peu de plus et il ressemblerait à un chien qui attendait la fin d'une colère pour s'approcher. Décidément il avait du se prendre un sacré coup sur la tête pour perdre son temps à penser ça lui.

Il écoute ce qui sort difficilement de la bouche de son vis-à-vis. Trop difficilement pour que ce soit normal ou du à lui, c'était juste normal pour lui sans doute. En tout cas la proposition le fait tiquer et hausser un sourcil. Et ça lui rappelle aussi un souvenir qu'il préférait oublier dans le pays qu'il avait quitté, la situation bien trop proche lui faisant serrer les dents de colère. Il avait bien besoin de repenser à ça tient, tout ce qui fallait pour le mettre en rogne en une fraction de seconde. Sauf que heureusement pour les deux autres, il est pas en mesure de se mettre vraiment en pétard ou de faire quoi que ce soit tout court. En tout cas, tout ce que le plus jeune gagne dans un premier temps est un grondement sourd, signifiant non pour lui sans pour autant vouloir le dire. C'était trop sur la défensive s'il le disait, et moins ils en savaient sur lui mieux c'était. Sauf qu'il est pas stupide et il sait que ce serait pas du luxe, au moins pour vérifier que y'a rien de plus grave. L'idée derrière ses mèches grises ce serait clairement de le faire lui même sauf que le simple d'essayer de bouger, histoire de voir s'il peut aller jusqu'à la salle de bain ou un truc, manque de lui tirer un nouveau grondement. Visiblement son corps à décidé que non, il ne ferait rien tout seul pour le moment. Il finit par soupirer, agacé par son propre état.

-Fais ce que tu veux

C'est rauque encore ce qui sort de sa gorge. Et ça va surement le rester quelques jours encore vu les marques. Mais en tout cas le gamin il a sa...permission si on peut dire. Contrainte et forcée par son propre état mais elle était là donc il pouvait en faire ce qu'il voulait. Et si entre temps il avait changé d'avis bah tant pis lui il attendrait d'être chez lui pour s'occuper de ça. Il reste simplement concentré au cas où, tendu s'il s'approche, toujours aussi peu familier de cet envahissement de son espace personnel.
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Jeu 16 Sep - 16:57
À la suite de cette proposition au blessé, l’américain avait bien senti l’agacement du punk et au fond… Il n’en avait pas grand chose à faire. Ils étaient chez lui. Avec un cadavre qui n’était pas un vrai cadavre et en plus qui n’avait pas l’air d’avoir vraiment envie d’être ici. Lui aussi il n’aurait pas aimé se faire embarquer par des inconnus dans un endroit qu’il ne connaissait pas. C’était menaçant, il comprenait ses réactions. Puis il avait faim. Alors il allait manger. Donc il ne s’offusquait pas de la réaction de l’autre. Par contre celle de l’étranger la laissait un peu perplexe alors que son doigt glissait sur l’application de livraison pour l’ouvrir sur son appareil. C’était quoi cette réponse ? S’en était même pas une vrai. Son sourcil faisait un aller retour d’une demie seconde sur son front. Il s’en foutait complètement de la nourriture ? Un soupire filait de ses lèvres et ce dernier ne cherchait pas à l’arrêter un seul instant. Voilà une soirée qui s’annonçait des plus longues.

Au retour du cadet, le regard clair se posait sur lui et un mouvement de nuque confirmait qu’il avait bien entendu ce qu’il voulait. Ne cherchant pas à l’aider dans son porté d’affaire, il s’en sortait bien le brun. L’os de sa hanche trouvait l’appui d’une chaise et il commandait donc la nourriture pour les trois âmes présentes. Une pensée passait sur Noah. Lui c’était un infirmier, il savait gérer ce genre de blessures, il en avait les capacités. Il leur demanderait sûrement d’aller à l’hôpital… Matthieu lui il demandait pas d’explications, il en avait pas demandé quand Logan avait dû se faire recoudre, ça semblait bien aussi… Puis Kris aussi il savait soigner les gens. Vu la coopération dont faisait preuve le grand dadais, ça ne semblait pas une si bonne idée. Ça hésitait sur la personne à appeler. Un peu. Puis ça cliquait juste sur la confirmation de la livraison après avoir payé celle-ci. Le blond s’était résigné, même si c’était la meilleure idée sur le papier, celle-ci ne correspondait pas aux attentes de la situation. Le blessé pourrait se sentir un peu plus acculé avec un étranger en plus, le punk ne serait pas à l’aise. C’était mieux pour tout le monde que les choses restent comme ça. Aussi utile une quatrième personne puisse être. Il laissait donc les deux échanger, ça semblait difficile autant pour l’un que pour l’autre de parler, la communication n’étant visiblement le fort de personne sous ce toit. Une main passait sur son visage puis remontait dans ses mèches pour les glisser en arrière même si celles-ci revenaient encadrer son visage. Son corps restait à bonne distance, non pas qu’il craignait une gifle, mais déjà un sur le blessé c’était suffisant.

Lui n’avait rien à dire de spécial. Il allait récupérer son paquet de clope et s’en roulait une, allant ouvrir une fenêtre au passage pour ne pas importuner le gamin qu’il savait dérangé par la fumée. Son attention restait sur les deux. Dire le temps qu’il fallait attendre pour être livré n’était pas utile. Demander s’ils avaient besoin d’aide non plus. Rien. Alors il inspirait une profonde bouffée de sa tueuse et profitait du goût de la nicotine qui glissait le long de sa trachée pour s’écraser dans ses poumons.
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Jeu 16 Sep - 16:58

Evénements paranormaux.

445 mots

Ft. Jinzo Takeda & Logan Taylor

De la viande et du fromage dans son tacos, parce qu'Hugo aimait la viande et Hugo aimait le fromage. Et Hugo avait faim. Bien qu'il n'était pas ridiculement petit, le japonais lui était particulièrement grand et lourd. Beaucoup plus massif que lui, le traîner jusqu'à l'appartement du blond avait demandé une certaine dose d'énergie et maintenant, il était fatigué.
Presque à genoux devant le grisé, la tête un peu basse à le regarder par en-dessous et surtout suffisamment loin pour pouvoir éviter un geste brusque ou un coup, le polonais attendait une confirmation. Il n'était pas du genre à soigner une autre personne que lui même, parce qu'il était souvent trop brusque dans ses gestes et se fichait de se faire du mal. Sauf que les autres n'appréciaient pas forcément d'avoir encore plus mal pendant leurs soins. Puis de toute façon, il avait jamais personne à soigner Hugo, Logan ne se blessait pas et il n'avait pas d'autres amis.
Son esprit vagabonda vers Bunny, un instant.
Non.
Lui c'était pas son ami.
C'était pas pareil.

Ah mais y avait Azel aussi et ouais, Azel il l'avait déjà soigné une fois, la première fois quand ils s'étaient rencontrés dans la nuit là oui oui. C'était ça. Donc il savait faire, un peu.

- Fais ce que tu veux.

C'est rauque, ça lui est adressé et en même temps pas. Le grisé a des bleus sur la gorge mais à part lui proposer de la glace ... y a rien à faire. Alors le chien se lève, s'approche un peu en humidifiant une serviette et vient la poser sur la plaie qui ne saignait plus du plus vieux. Avec toute la douceur dont il est capable - c'est à dire très peu - il frotte la crevasse, observe le linge devenir rouge et va le nettoyer et l'essorer pour recommencer. Il n'a aucune idée de si ça nécessitera des points de suture ou pas mais ... au moins, il va désinfecter. De l'alcool sur un coton, il l'approche du crâne devant lui, s'arrête ... fixe plus bas.

- 'Va piquer.

Fallait prévenir non ?
Il applique. S'attend à tout moment à un mouvement de rejet du gris. S'il le fait, il bondira en arrière vivement en lâchant tout et tant pis si l'eau ou l'alcool se renverse sur le sol. S'il ne le fait pas, il pourra appliquer une compresse et du sparadrap pour faire tenir le tout, avant d'aller jeter et nettoyer tous les instruments, en attendant que le livreur arrive - enfin -.
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A-Delta Lord
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Lun 15 Nov - 17:07
Clairement il était tout sauf de bonne humeur. Qu'est-ce-qu'il fichait encore là ? Bon, évidemment c'est pas comme s'il était en état de partir mais pourquoi est-ce-que ces deux là l'avaient ramassés ? Surtout que ça n'avait pas l'air d'être leur truc, aucun n'avait franchement l'air doué avec les mots et débordé d'envie d'aider les autres, encore heureux d'ailleurs. Alors pourquoi ? C'était la question à un million et sans doute celle à laquelle il n'aurait pas de réponse parce qu'il ne poserait pas la question. Parce que tant qu'il ne retombait pas sur eux, il n'en avait strictement rien à faire non plus. Chacun reprendrait sa route de son côté et tout ça s'effacerait très vite de son esprit, il le savait.

Il surveille le plus jeune des deux qui s'approche d'un oeil méfiant. D'accord il lui avait plus ou moins donné son autorisation et se doutait qu'il ne tenterait rien contre lui mais il avait trop l'habitude. S'il était fan de la proximité humaine et encore plus de gens qu'il ne connaissait pas ça se saurait. Il le laisse s'approcher plus, bien trop pour ce qu'il aurait souhaité, les muscles tendus. Pas assez pour que ça se voit vraiment qu'il n'aimait pas le contact mais assez pour que le jeune le sente capable de réagir rapidement. Parce que c'était le cas et il n'avait clairement pas besoin de se lever pour l'envoyer bouler s'il le voulait.

Néanmoins pour le moment il se laisse faire, ne bronchant même pas au contact sur la blessure, il aviserait plus tard les dégâts réels quand il serait rentré chez lui, là c'était juste histoire de faire la base et de vérifier que c'était pas encore en train de pisser le sang. Il suit les déplacements du brun d'un oeil attentif, sans bouger d'un centimètre. Une vraie statue, limite on se demanderait s'il était encore en vie. Il ne bronche pas plus à l'annonce que lui fait le jeune ou même au contact de l'alcool sur sa plaie à vif. Trop habitué sans doute. Donc non il ne le repousse pas, le laissant finir ce qu'il avait commencé. Il l'arrête juste au moment où il va pour fixer une compresse sur le tout. Il ne le touche pas, pas plus qu'il ne lâche un mot, il se contente de bouger sa tête pour l'éloigner de sa main ainsi qu'un simple regard. Pas plus. C'était pas utile.

-...Merci

C'est long à venir et c'est pas forcément dit très fort mais vu le silence dans l'appartement c'est probable qu'il ait entendu. Enfin au pire c'était pas son problème au mafieux. Lui il se contente de sortir un paquet de sa poche et de s'allumer une cigarette d'un geste, rejoignant sans vraiment y faire attention le blond dans son occupation. Il demande pas parce que l'autre fume, sans penser que ça pourrait gêner l'autre. De toute façon il ne peut pas rester sans fumer, encore moins quand il ne fait rien. Une addiction comme une autre, une des plusieurs qu'il possède sans s'en cacher.

Il laisse le silence qui s'étire dans l'endroit. Lui il attend simplement que son corps décide qu'il pouvait rentrer chez lui sans tomber à peine debout. Alors il fume en attendant, ça l'occupe. Il pourrait essayer de faire la conversation, au moins de savoir leurs noms, enfin le nom du brun mais ça ne l'intéressait pas. Parce qu'il ne comptait pas s'en souvenir une fois franchit la porte de cette endroit. En parlant de porte justement, quelqu'un vient toquer à la porte et si lui ne bouge pas, nul doute qu'un de deux autres va y aller. Le livreur apparemment et la nourriture s'il devait juger de l'odeur. Le grisé y prête à peine attention, juste assez pour pouvoir sortir son arme juste au cas où, tirant lentement sur sa cigarette.
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Lun 15 Nov - 17:08
Le regard aquatique et sans émotion se glissait sur l’extérieur, par l’entre-bâillement qu’il avait créé en déverrouillant cette fenêtre pour observer la ville. La rue était devenue déserte, les personnes qui l’arpentaient habituellement avaient déjà dû rejoindre l’endroit qui les attendait. Ici, les gens n’étaient que de passage, toujours. Des inspirations toxiques s’immisçaient entre ses lèvres qui restaient muettes de mots, ce n’était pas utile d’intervenir. Il le savait. Il l’avait compris très tôt en voyant la tournure des événements. C’était donc un silence dérangé par le crépitement du tabac qui se consumait que l’américain montrait sa présence.

Ça échangeait entre les deux puis un son annonciateur d’une nouvelle plus que plaisante lui faisait relever le menton en direction de celui-ci. Rendant sa mâchoire aiguisée plus tranchante encore. La porte. Son mégot se faisait écraser fermement puis tapoter contre le fond d’un cendrier où logeait déjà de nombreux cadavres, signe d’une mauvaise habitude bien ancrée dans ses veines bien trop apparentes. Le haut de son t-shirt était pincé par son pouce et son index pour retrouver une place plus correcte sur son torse tout en engloutissant les mètres qui le séparaient de cette délivrance. La porte s’ouvrait d’un mouvement de poignet et d’épaule, l’œillade balayait le visage puis tombait sur le sachet fermement maintenu.

- Taylor ?

- Ouais.

- Et voilà votre commande ! Le tout était tendu vers le blond qui récupérait son précieux. Bon appétit !

La voix était enjouée, lui hochait juste la tête et fermait l’objet fait de bois d’un coup de talon en se tournant dos à celle-ci sans plus de cérémonie. Cette soirée s’annonçait longue. Elle l’était déjà quand il faisait attention au poids qu’il sentait peser sous ses yeux. À un moment le grand dadais voudrait partir aussi. Après tout… Qui ils étaient pour l’en empêcher ? Ils n’auraient pas la force de se confronter à une marmulle pareille, puis lui n’avait pas la motivation nécessaire à une telle épreuve. Le crissement du sachet signifiait son ouverture puis des bruits d’aluminium au contact de la main osseuse qui avait plongé dedans. Il sortait le premier tacos puis le tendait à Hugo après avoir lu les quelques lettres écrites dessus. Ensuite il sortait celui de l’étranger et le lui tendait aussi, avec cette nonchalance qui lui collait à la peau. Il n’y avait rien dans son regard, rien de menaçant mais rien qui plus qui ne se voulait rassurant non plus. Logan, il avait annoncé le programme, il n’avait pas prévu de faire spécialement plus. Enfin, c’était son joyau qui quittait sa prison de plastique. Il allait se poser dans le fauteuil et ses yeux se posaient sur eux.

- Bon app.

C’était obsolète. Presque ridicule, à ce stade, que de prononcer une telle phrase mais voilà, l’américain avait fait l’effort. Une bouchée généreuse et son dos s’enfonçait contre le dossier de son siège. Ça c’était bien. Il profitait de son repas sans chercher à communiquer, ni à interagir par un contact visuel. Personne ne semblait en vouloir de toute façon, alors il profitait de se silence qui l’accompagnait depuis ses jeunes années, sans en être dérangé. Le tacos crevait un peu plus à chaque bouchée puis n’existait plus. La tête pâle se tournait vers le grisonnant.

- Le canapé est confortable, si tu veux pioncer.

Au pire il prendrait Hugo dans sa chambre pour la nuit, ce n’était pas comme ci c’était quelque chose qui pouvait le choquer. Après pour le punk, il ne pouvait pas être aussi sûr mais Hugo devait bien savoir maintenant, que Logan c’était pas un méchant.
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Lun 15 Nov - 17:08

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Ft. Jinzo Takeda & Logan Taylor

La bouffe. Enfin.
God, il avait vraiment cru que jamais elle n'arriverait celle là. C'était sans fin. Enfin bon, il avait quand même pu soigner l'autre ... grand monsieur. Avec des cheveux gris. Plein de sang. Et un gros chat. N'était-il pas dans le sens commun de se rendre à l'hôpital dans ce genre de cas ? Oh, wait, le sens commun c'est précisément de ça que manquait le garçon. Il avait eu le temps de ranger les bandages et la bassine - entendez par là, les laisser dans la salle de bain prêt de l'évier en attendant que ça disparaisse par magie. Et oui, la propreté n'était pas sa spécialité, il n'y avait qu'à regarder l'état de sa chambre -.
Dès que la porte eut claquée en signalant ainsi le départ du livreur, le clébard déboula dans la cuisine, sauta sur la main du blond avant d'aller se réfugier dans un coin de la cuisine, assis sur un meuble. Il se dépêcha de déballer son repas avant de mordre à plein dents à l'intérieur du sandwich dégoulinant de fromages. God. Pour l'instant, plus rien ne comptait autre que ça. Rien à foutre du gars chelou qui les regardait bizarrement. Tacos is everything.

Leur repas terminé, le lycée commença à se sentir un peu fatigué. En même temps, la soirée était déjà entamée - à quel moment le soleil était-il véritablement tombé ? Pas la moindre idée -.

- 'vais m'laver. Il grogne en coulant plus que sautant du plan de travail pour aller s'enfermer dans la salle de bain.

Chez Logan, il est à l'aise, ce n'est pas la première fois qu'il vient. Alors après avoir pris sa douche et lavé la bassine - qui, non, n'avait toujours pas disparu -, il sortit en serviette de la pièce pour se diriger vers la chambre où trainait son sac. Exposant de ce fait les nombreuses marques plus ou moins récentes, rouges et violettes, qui décoraient peu artistiquement sa chair.
La chambre relativement vide donnait sur la rue. Hugo enfila un short assez long et un gros sweat propre mais troué et même taché par endroits. Ses pieds nus ne prenaient pas gare au froid alors qu'il revenait dans la pièce principale, avisant les deux hommes toujours aussi loin l'un de l'autre.

- Logan.

Quoi ? Il s'imagine très vite lire dans son regard. Mais il n'ajoute rien. Puis il regarde le mort non mort, attendant suffisamment longtemps pour avoir son attention avant de montrer le blond du menton et de répéter.

- Logan. Il hésite puis tape un peu du bout du pied sur le sol, détourne le regard sur la droite et revient à lui, ses yeux noirs intensément enfoncés dans son visage. Hugo. Il lâche en se désignant lui même du même geste dont il avait usé pour présenter son camarade. C'est chez lui.

Et il tourne les talons pour retourner dans la chambre et s'écrouler sur le lit, une oreille dressée en guise de surveillance mais le reste de son corps s'enfonçant lentement dans un profond sommeil qui pourtant ne s'avérait pas de tout repos bien au contraire.

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Mer 2 Mar - 14:22
Le silence s'était étalé dans l'appartement. A l'évidence, aucun des trois n'était porté sur la parole et quitte à choisir, le japonais préférait être tombé sur eux plutôt que sur des gens qui parlaient dans tous les sens et qui auraient posés un milliard de questions. Il fume lentement, son regard porté sur la fenêtre et sur l'extérieur même si son attention reste sur la porte et le livreur jusqu'à ce qu'il s'en aille, on est jamais trop prudent même s'il doutait qu'on vienne le chercher ici. Il ne prête pas attention à ce qu'il se passe jusqu'à ce qu'un paquet tendu vers lui n'attire son regard. Il le prend par réflexe mais comprends encore un peu moins les deux autres personnes présentes. Il n'avait rien demandé, il n'avait même pas répondu quand on lui avait posé la question alors pourquoi lui avoir prit quelque chose ? De base il ne comptait pas s'attarder ou quoi que ce soit ici, encore moins partager un repas mais il sentait bien qu'il n'était pas encore en mesure de repartir. Il déballa la nourriture lentement, regardant le tout avec un oeil un peu septique. Il avait bien entendu le blond parler à plusieurs reprises de tacos mais ce n'était pas comme s'il en avait déjà mangé.

Bref. Il finit par manger ce qu'on lui avait mis dans les mains, il n'avait jamais eu l'opportunité d'être difficile sur la nourriture de toute façon alors ça passait bien, même s'il doutait de renouveler un jour l'expérience. Il termine finalement le repas, une nouvelle cigarette trouvant aussitôt le chemin de ses lèvres avant d'être directement allumée. Il fumait de façon variable, mais sa consommation explosait quand il ne faisait rien, et c'était précisément le cas. Son regard d'acier se repose sur le blond en captant qu'il lui parlait, en même temps l'autre était partie dans la salle de bain donc ça paraissait un peu évident. La première réponse qui lui brûle les lèvres est qu'il n'a clairement pas l'intention de rester ici mais pour le moment...Well il verrait bien. Il hoche légèrement la tête pour indiquer qu'il a capté l'info mais il ne lâche pas un mot de plus. Du moins jusqu'à l'arrivée du plus jeune, qui s'arrange pour capter son attention même s'il appelle d'abord l'autre. Des présentations donc...Oui c'est vrai qu'ils étaient passés un peu à côté de ça mais bon.

-Takeda

Il n'avait jamais compris cette manière pour les gens de s'appeler toujours par leur prénom lui ce n'était pas son habitude. Donc son nom de famille ça ira très bien, de toute façon, il doutait qu'ils se recroisent et que l'occasion se présente d'utiliser les noms. Le plus jeune était partie se coucher alors que le grisé finissait tranquillement sa cigarette. Le blond ne tarda pas à aller le rejoindre, laissant le japonais au calme et seul dans le salon. Les sens en alerte, il finit par se laisser néanmoins glisser dans un léger sommeil, juste de quoi reposer son corps. Pas longtemps, même écourté parce qu'il entendait de la chambre. A l'évidence, l'un des deux semblait avoir un sommeil plutôt agité même si au final ce n'était pas son problème à lui. Testant son corps, il se leva en silence du canapé, constatant qu'il tenait assez debout pour rentrer chez lui sans problème. Se déplaçant silencieusement dans l'appartement, il quitta les lieux en ayant quand même laisser un billet pour payer pour son repas, et qui pouvait faire office de remerciement aussi même si la situation lui avait été forcée. Il se retrouva bien vite dans la rue et profita de la fin de la nuit pour rejoindre son appartement.
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