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Rikers - De l'eau, deux corps et ... ~

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Ven 29 Jan - 20:09
Depuis le début de son incarcération, les douches avaient été autant une récompense qu'un moment redouté pour le russe. Pouvoir apercevoir, observer, admirer les corps des uns et des autres était plaisant. Se dire qu'il pouvait être désiré et prit pour cible un peu moins. Dieu qu'il était fin, l'ex patineur aux hanches dessinées.

Son esprit s'égare malgré le peu de temps dont il pourra disposer sous l'eau. Mais son corps connaît la musique et il se lave très rapidement, trop peut-être, mais c'est toujours avec soin, histoire d'avoir le moins possible de soucis de santé. Son regard se pose sur ses pieds. Ca faisait longtemps qu'il ne les avait pas vue aussi impeccable. Plus de torsions sauvage, plus de pointe à l'extrême pour rendre la figure plus aérienne. Ses chevilles aussi lui en étaient reconnaissantes, il faisait moins, faute de temps pour s'y consacrer.

Toujours à tenter d'aller aux douches lorsqu'il y avait le moins de monde possible, quoi que cela soit difficile au vue du nombre de détenus, Dimitri tente de se faire discret. Il avait encore du temps avant de devoir retourner à sa cellule avec son coloc'. Oh, Mauro était beau à l'oeil, il ne boudait pas son plaisir de pouvoir l'observer chaque jour et se trouvait chanceux de faire « vie commune » avec lui.

La peau lisse d'un rasage de près, les cheveux collés contre sa gorge et le début de ses épaules, il sort une serviette qu'il tient tout juste contre lui pour s'essuyer le visage et cacher, ou non, son corps. Ses yeux s'attardent sur les courbes, s'attardent sur les choses qui ne sont pas communes : un piercing, une cicatrice, une brûlure, une pigmentation anormale : décoloration ou tâche de vin, et toutes ces petites choses qui font que chacun est unique. Puis vient la musculature, la chevelure et enfin le meilleur : les yeux.

Aujourd'hui c'est un homme qu'il avait déjà vue plusieurs fois qu'il ne manque pas de détailler. Son allure fine et sèche, sa peau abîmée par il ne savait trop quoi. Bon sang qu'il aimerait aller lui parler, le connaître !

Dimitri reste à se sécher lentement, à espérer croiser son regard et créer un lien quelconque. Mais là où son esprit hésite son corps s'est avancé lui, jusqu'à la « cabine » qu'occupe l'homme de ses pensées. Il est là à l'observer, appréciant l'eau s'insinuant le long de la ligne de ses muscles. Il sait qu'il doit paraître dérangé à se comporter ainsi et la rougeur sur sa lèvre du bas ne trompera personne du traitement qu'il s'est lui-même infligé. Sur un éclair de conscience, ses yeux s'arrondissent et il lance à l'homme : « Je suis désolé ! » en s'échappant de l'endroit, ou du moins en s'éloignant de lui pour venir se sécher maladroitement les cheveux. Les gestes tremblent. Il se trouve idiot. Pourquoi fuir, il aurait pu simplement rester.

La serviette entre ses doigts glisse et choit à ses pieds alors qu'il relève une main, l'index et le majeur de celle-ci contre ses lèvres. Oh oui, il y a pensé, et à autre chose aussi. Un léger soupir pendant qu'il se penche pour récupérer son effet.
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Ven 29 Jan - 20:12
De l'eau, deux corps et ... ~
ft. Dimitri | 555 mots


Quelques jours, seulement, que Ryu avait emménagé dans sa nouvelle maison. Il n'y avait pas grand chose à dire : ses colocataires étaient agaçants à leur façon mais il ne dépréciait pas pour autant leurs présences, le travail lui était interdit et il passait le plus clair de son temps à mater le fessier en uniforme qui l'avait amené à sa cellule le tout premier jour. Sans même avoir conscience du harcèlement qu'il s'employait à asseoir sur l'homme en question et d'à quel point il frôlait déjà le quartier d'isolement, Icare ne retenait aucun sifflement et aucune remarque déplacée lorsque l'objet de son attention passait à portée. L'obsession dont il faisait preuve après seulement une rencontre démontrait l'atteinte de son esprit et déjà, on l'avait convié à plus d'un passage une fois par mois chez le psychiatre.

La seule raison pour laquelle son attention ne s'était pas agrippée à un autre corps, était son manque de contact avec les autres détenus. Avec sa chair arrachée et son physique tout droit sortit d'un film gore - et ça c'était quand on oubliait les rires dérangeants qu'on entendait parfois pendant la nuit -, il n'y avait pas grand monde qui l'approchait.
Sous l'eau chaude, l'asiatique gratta pensivement son poignet marqué, butant contre une agrafe. Le tiraillement lui arracha un mince grognement qui se transforma presque immédiatement en quinte courte de rire. Ses pieds remuèrent, le faisant tourner sur lui-même, avant de se figer dos à la pomme de douche et face à un ... inconnu. Comme tous ceux du vaisseau.
Inconnu presque nu qui le fixait avec une envie non feinte. Ryu se retint de pousser un cri très peu masculin du fait de cette atteinte à sa pudeur, avant de se rappeler qu'il n'en avait pas grand chose à foutre.

- Je suis désolé !

Ah bah, déjà il filait.
Clignant quelque peu des yeux, le détenu sentit les gouttelettes arrêter de taper contre ses épaules et une brise froide dresser ses poils sur son épiderme. Ah. Il ne pleuvait plus.
Attrapant sa serviette pour la mettre dans ses cheveux, Icare porta son attention sur l'inconnu particulièrement mince. On aurait dit une fille, encore - décidément c'était une manie - avec ses hanches étroites et ses cheveux mi-longs. Qu'est-ce qu'il avait fait pour se retrouver ici, lui ? Surement empoisonné une nana plus belle que lui. La jalousie chez les femmes, quel enfer !
Certes, l'étrangeté ne ressentait pas d'attirance pour la gente féminine mais il ne pouvait s'empêcher de reconnaître que le fessier pointé vers lui n'était pas désagréable à regarder. Ça, et le membre qu'il apercevait entre ses cuisses.
Le membre.
Membre.
Ah, c'était pas une fille en fait.

- Si tu veux te faire passer pour une fille, faudrait peut-être qu'tu penses à cacher ta bite. Lâcha l'asiatique en agrémentant ses paroles d'une claque sonore sur la croupe de l'inconnu.

Un rire strident s'en suivit, alors qu'il contournait l'animal pour s'accroupir devant lui et ainsi fixer le potentiel changement de couleur de son visage par en-dessous.

- Bah quoi, t'as jamais vu un gars à poils p'tite go ?

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Jeu 11 Fév - 18:52
Il ne s'y était pas attendu. Pas à ses mots. Et ses yeux s'arrondirent comme deux billes. Ok, au fond de lui, Dimitri avait souhaité qu'il revienne le chercher, qu'il soit curieux de lui comme lui pouvait l'être de son corps et de son âme qu'il ne connaissait pas. Mais il s'était fait surprendre comme un bleu. Et ce n'était pas que les mots de l'homme à la peau étrange, non, c'était sa claque vigoureuse à ses fesses. S'il n'avait pas l'habitude d'avoir un équilibre précaire, il se serrait lamentablement rétamé au sol, mais il tient, non sans avoir lâché de surprise un léger son du fin fond de sa gorge.

Son rire en revanche vient le hanter, comme celui de la douche, comme une brise fraîche. Ses mouvements s'étaient arrêtés, sa main posée contre la serviette au sol devant lui alors que l'homme lui fait face. Si proche. Trop proche pour qu'il ne détourne pas le regard, un peu gêné. « Je n'ai jamais cherché à ressembler à une femme. » Lâcha le russe avant de s'armer de courage pour refaire face à ses yeux, fermer son poing sur sa serviette et la relever un peu vers lui. « Mais... »

Le voilà repartit à détailler ce corps face à lui, maintenant si près. Il lutte contre lui même pour ne pas étendre un bras et lui effleurer la peau, toucher ces agrafes à la lisière des deux textures et coloris. Puis il inspire, se rendant compte de son état et de son moment d'apnée. « Je vous trouve fascinant. » Concéda Dimitri en se relevant lentement, la serviette dans sa main. Il n'avait pas trop de soucis avec le fait de se retrouver dans des douches communes. Souvent aux entraînements c'était la même chose, même s'il était celui qui restait le plus tard.

Ses yeux vert le scrutent toujours, avec moins de gêne cette fois puisqu'il a avoué ce qui le poussait à le faire. Un mordillement léger de lèvres avant qu'il ne prenne encore parole : « Ca vous fait mal, quand on vous touche sur ces zones abîmées ? » Une esquisse de geste qu'il peine à retenir, d'un bras qui se lève, d'une main qui veut toucher, tester. « Vous... vous êtes fait ça comment ? » Il était un peu trop curieux de tout connaître de l'objet de sa fascination. Et ce n'est pas dans les yeux qu'il regarde Ryu, non.
Il est bien trop occupé à admirer ce corps, cette formidable harmonie disgracieuse de sa peau, ses piercings, sa coloration capillaire, sa musculature... Autant dire tout de lui.

Si un éclair de lucidité pouvait encore passer dans son esprit, il s'excuserait de nouveau. Mais l'homme l'avait vue le regarder, il était venu vers lui en connaissance de cause, en sachant parfaitement qu'il le trouvait d'une certaine manière attirant. Alors à quoi bon s'excuser. A quoi bon faire semblant de se soucier de ce qu'il pense de lui ? Il veut savoir. Mais il veut aussi avoir la chance de le revoir, de pouvoir encore admirer ce corps sous toutes les coutures. Bon sang qu'il aimerait tourner autour de lui, le détailler sous tous les angles.

« Je trouve ça... beau. » Et cette fois enfin, après un long et lent cillement, ses émeraudes viennent chercher le contact oculaire de l'homme. Dimitri laisse même un sourire étirer finement ses lèvres. « Je n'aime pas les choses banales... tout ce qui est atypique mérite de l'intérêt. » Son regard se fait plus perçant. Sa voix plus assurée. « Vous avez tout mon intérêt. » Son sourire plus énigmatique.
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Jeu 11 Fév - 18:53
De l'eau, deux corps et ... ~
ft. Dimitri | 543 mots

- Je n'ai jamais cherché à ressembler à une femme.

Il aime cette phrase, Icare, ça sonne mélodieux à ses oreilles.
Pas de glorification de la gente féminine, pas de masque, moins que lui, toujours moins que lui. Qu'est-ce ? Alors, qu'est-ce si il ne cherche pas à y ressembler ? Une blague de la nature surement. Avec ces hanches étroites, cette taille de guêpe et ces jambes interminables, à qui croit-il faire penser ça ? Icare tique. De l'oeil droit seulement, une plissure qu'un millième de seconde qui enfouit sa vision périphérique d'un flou qu'il ignore.

Fascinant. Il souffle.
Lui, fascinant. Oui, bien sûr. Un sourire fleurit sur ses lèvres, étire la chair rougie, déforme les crevasses d'une surprise ravie. Fascinant, il aime. C'est un joli mot.
L'autre tire sa serviette vers lui, comme pour conserver un peu de pudeur, le peu que l'asiatique ne lui a pas encore arraché du regard. Les perles cyan n'ont pas quitté son visage, le même qui le fuit vers un ailleurs trop loin.
Dis encore, ça, fascinant ; il aime.

- Ca vous fait mal, quand on vous touche sur ces zones abîmées ? Vous... vous êtes fait ça comment ?

La non-femme tend la main, le geste lui tire un mouvement de recul. Deux pas, le sourire s'est légèrement fané. Faut pas toucher, là, ça fait mal. Mais rapidement, l'étirement de sa bouche reprend de sa superbe pour cacher un léger trouble. L'envie qui diffère des besoins, et vice-versa.

- La douleur, ça fait du bien.

Ne répond pas, toujours, esquive d'une affirmation qui se veut sûre d'elle. Si seulement elle l'était autant que tonne le claquement de sa voix. Si seulement le contact dans le vif de son épiderme lui provoquait orgasme et gémissements. Bientôt, il pense, bientôt ça arrivera.

- J'ai coupé.

Et arraché. Et brûlé. Et la drogue et les blagues et les idiots et les soirées ... et les rires. Rires. Qui tournent encore dans son crâne, ces éclats de joie qu'il n'entendait que de loin, anesthésié par les substances, à se réveiller quelques heures plus tard à l'hôpital. Aveugle de toute vie, présent dans son cerveau et conscient de la morsure de la compresse sur son visage.

- Je trouve ça... beau. Je n'aime pas les choses banales... tout ce qui est atypique mérite de l'intérêt. Vous avez tout mon intérêt.

De là, en-dessous, le détenu voit tout. Le sourire qu'il n'arrive pas à interprété, les minauderies de l'autre. Et son sourire a fuit ; il cherche quelle attitude adopter. D'habitude, ce sont des regards de craintes ou de dégoût auxquels il faut faire face. Mais l'énergumène affirme le contraire et rien dans son attitude ne prouve le mensonge : surprise et fascination se battent à l'arrière de son crâne, un peu d'inquiétude peut-être. Un taré ? Qu'est-ce qu'il va lui faire ? Le manger peut-être ? Le séquestrer - non, prison, déjà contenu l'animal - ?

- J'espère bien.

Ça sort tout seul. Icare est toujours à terre, n'a pas vraiment conscience de ce qu'il a dit, mais au moins c'est là.

ASHLING POUR EPICODE
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Jeu 18 Fév - 21:32
Il aime le voir sourire, ces muscles qui s'étendent, cette peau qui creuse sous l'ordre. Dimitri est un peu trop observateur, un peu trop imprudent probablement aussi. Il ne connaît rien de lui, strictement rien et pourtant, ils se tiennent là, dans leur presque plus simple appareil, parlent, comme s'ils avaient pu se connaître depuis des années, s'observent, pour ne rien manquer l'un de l'autre comme des chasseurs face à leurs proies.

Curieuse réponse qui lui tire un pincement de lèvres, léger mais présent. La douleur, quelque chose qui ferait du bien ? Et pourquoi pas. Il pense à plus, quand il lui affirme qu'il a simplement coupé sa chair. Mais qui est-il pour juger ? Pourtant il aime ça, se faire des avis par des mots. Mots qu'il prononce.

Le russe se trouve un peu triste de voir disparaître le sourire de l'autre homme. Il aime son sourire, il aime les creux dans sa peau malmenée, il aime l'air que ça lui donne. Si différent de tout ce qu'il connaît. « Je ne veux pas vous faire de mal. » Finit-il par sortir avant de lui tendre une main pour l'inviter à se redresser et lui faire de nouveau face, sans que leur regard n'ait à souffrir du haut ou du bas. « Je ne vous toucherais pas, si vous ne voulez pas, sur votre peau abîmée. » Malgré son envie un peu trop forte.

Le patineur passe la serviette distraitement dans ses cheveux pour retirer encore un peu d'humidité, que l'autre se soit levé, avec son aide ou non, ou non. Et son sourire redevient doux, comme il a l'habitude, rayonnant presque, de trop de douceur. Il peut être délicat, s'il y trouve un intérêt. Il a un intérêt : assouvir sa curiosité mal placée. « Dimitri. » Lâche-t-il simplement.

Mais merde qu'il a envie de laisser ses doigts courir sur cette peau ! Qu'il est dur de se retenir. Son impatience doit se voir dans son regard qui ne cesse de courir de ses yeux à toutes les jonctions de ses mutilations. Il s'occupe les doigts en passant la serviette sur ses épaules et en la tenant de part et d'autres, comme pour se raccrocher à quelque chose. « Il fait froid... quand on reste nu... » Il se fou des regards. Bien sûr qu'il s'en fou, on ne remarquerait pas un type comme lui, trop fragile, et on ne regarderait pas un type comme son vis-à-vis, trop différent.

Doucement, il se rapproche de lui, à l'en faire reculer, s'il reculait et à ne laisser que quelques maigres centimètres entre eux. « Vraiment... fascinant... » Murmure le slave avant de lâcher sa serviette. Il ne ferait pas l'affront de toucher la peau rougit, fragile, non, mais il porterait bien ses doigts contre son objet de curiosité. Ses émeraudes sont toujours à la recherche du détail parfait, qu'il trouverait parfait, en plus de tout le reste. « Dites m'en plus sur vous... » c'était bien là tout ce qu'il voulait, et sa pensée ne souffrait d'aucune retenue. « Pourquoi avoir fait ça... dans quelle circonstance... quelle sensation... » de lui il veut tout « … je répondrais naturellement à toutes vos questions en retour mais s'il vous plaît... » sa voix s'évapore, chaude.
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Jeu 18 Fév - 21:56
De l'eau, deux corps et ... ~
ft. Dimitri | 421 mots


- Je ne veux pas vous faire de mal. L'étrangeté fronce les sourcils, Je ne vous toucherais pas, si vous ne voulez pas, sur votre peau abîmée. L'étrangeté se relève. Seul.

L'attitude de l'autre contrarie ses habitudes. Depuis quelques temps, on le fuit pour sa sale gueule, on ne l'observe pas avec cette attirance qu'il perçoit dans les prunelles sensiblement brillantes de Dimitri. Dimitri qui donne son nom. Dimitri qui reprend son séchage comme si de rien n'était alors qu'Icare s'est reculé pour attraper sa propre serviette, finir de se sécher en évitant le passage d'un détenu un peu trop bourru.
Un sourire nerveux claque son visage, avant de disparaître lorsque son attention retourne sur le brun délicat.

- Il fait froid... quand on reste nu...

La remarque lui tire un hochement de tête sec. Plus un vague signe qu'un acquiescement. C'est ce regard, cette attention sournoise sur ses plaies qui commencent presque à le mettre mal à l'aise. Ce type là ... il pensait différemment. Y avait cette fascination pour lui, dans son regard, qui lui plaisait parce que oui, Icare aime qu'on le regarde. Ryu adore qu'on l'observe mais avec adoration, pas comme une bête curieuse. Icarus aime aimer, presque glorifier un autre corps mais qu'on le fasse pour lui c'est ...
Ingérable.
Le détenu a beaucoup de mal à savoir comment réagir à l'égard du brun qui s'approche de nouveau, frôle son corps alors que sa main s'est refermée sur sa combinaison. Il ressent l'envie étrange de fuir à toutes jambes et l'émotion contradictoire qui lui impose de s'ancrer dans le sol. Attendre et vérifier des hypothèses à peine construites.

Dites m'en plus sur vous...

Ça souffle dans son esprit plus que de la bouche de son vis-à-vis et ça l'étreint à la gorge. Icare étouffe. Ses poumons se gonflent d'une difficulté permanente alors qu'il relève d'un réflexe défensif le menton comme pour se grandir ; imposer une supériorité qu'il ne s'imagine même pas avoir.

- ... pour le plaisir. Des jeux. Et des env... t'es qui toi déjà ? Le décoloré se penche vivement, réduisant à néant la distance corporelle, les yeux écarquillés par un sentiment abrupte qui vient défendre sa carcasse décharnée, Tu veux quoi d'abord ? Je peux t'enlever des bouts si c'est ça que tu cherches.

La Cendrillon cannibale de sa cellule en serait surement heureuse.

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Mer 24 Fév - 23:27
Son attitude silencieuse l'agace particulièrement. Il aime qu'on lui réponde, il aime savoir, il aime pouvoir avoir ce qu'il désire. Alors quand l'autre ne parle pas, même si leurs prunelles se croisent, il se sent amer parfois à son égard sans qu'il ne parvienne à le montrer, faute à son envie trop puissante de le découvrir. Ho oui, il veut le découvrir, un peu trop. Peut-être même plus que par le corps. Il veut savoir les rouages de son âme torturée.

Si son vis-à-vis repasse sa combinaison de prisonnier, le russe a l'étrange envie de laisser son corps encore visible à l'oeil, sans savoir réellement pourquoi. Peut-être l'a-t-il simplement trop regardé. Un moyen de lui rendre la pareille ?

Mais, son menton relevé l'intrigue. Comme un changement d'attitude. Comme un masque qu'il pouvait porter, ou retirer, à sa guise. Dimitri a la soudaine envie de le garder rien que pour lui, là, dans cette pièce, peu importe les heures de libre circulation en dehors des cellules, peu importe cette IA qui les surveille, les gardes, les autres détenus, tout. Peu importe tout. Il le veut. C'est une certitude dans son esprit et pas de la plus noble des manières il en a conscience. Ca provoque un rougissement léger mais suffisant pour se voir contre ses pommettes pâles.

La distance s'essouffle, comme la respiration du brun aux longs cheveux. Il oubli de ciller, il oubli de respirer, il est pendu à cette proximité entre eux et ces mots trop durs, beaucoup trop durs. Un frémissement certain, un sourire sans doute trop rayonnant pour cette dangereuse situation. « Non, j'aime autant resté entier. Mais je suis curieux de ce qui peut pousser un homme à agir. Je suis curieux de connaître les envies de celui qui me fascine. Vous. » Son timbre ne souffre d'aucune faiblesse. Il se tient droit, comme toujours. De quoi pourrait-il avoir peur ? Qu'il fasse ce qu'il lui a proposé en lui découpant quelques morceaux ? Et ensuite quoi ?

Profitant de la distance réduite à néant, il tourne le visage, tout juste, effleurant sa joue de la sienne pour susurrer à son oreille. « Je ne vous veux aucun mal. Je ne suis qu'une bête curieuse qui aime assouvir ses envies. Je ne mord pas. Enfin pas encore. » Mais il a diablement envie de lui mordre l'oreille, avec délicatesse, en lui soufflant ces mots.

Pourtant, Dimitri s'éloigne, juste un peu pour refaire face à ses yeux, à ce visage désirable parce qu'il souffre d'imperfections, parce qu'il est différent.

Son sourire pétille, bien trop, et il se fait joueur alors qu'il ne l'est pas toujours, ou que trop rarement. « Si vous avez aimé vous l'arracher... pourquoi ne pas vouloir qu'on vous touche à ces endroits là ? Si le mal vous fait du bien... pourquoi ne pas désirer qu'on vous en fasse ? » Il n'était pas en train de dire qu'il était prêt à lui faire du mal, mais pour assouvir son envie en revanche, il était prêt à céder à tout cela si ça pouvait faire plaisir à l'autre homme qu'il n'a de cesse de dévorer des yeux.

Ô Icare, tu ne seras pas le seul à te brûler les ailes rassures-toi.
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Sam 13 Mar - 18:43
De l'eau, deux corps et ... ~
ft. Dimitri | 340 mots


- Non, j'aime autant resté entier. Mais je suis curieux de ce qui peut pousser un homme à agir. Je suis curieux de connaître les envies de celui qui me fascine. Vous.

Le jeune homme n'a pas cillé. Il n'a pas bougé. C'est gênant. Un peu déroutant.
Icare a gardé sa combinaison accrochée à ses hanches. Et là, penché sur le danseur, il l'écoute, fronce un peu les sourcils par tic mais ne se redresse pas.

- T'es bizarre.

Ça a l'air de diablement l'amusé. Lucifer s'est déguisé en prisonnier de Rikers visiblement, aujourd'hui. Bien bel habit, pour qui sait où regarder.

- Je ne vous veux aucun mal. Je ne suis qu'une bête curieuse qui aime assouvir ses envies. Je ne mord pas. Enfin pas encore.

Le frôlement. La caresse. Ça a électrisé momentanément sa cage thoracique. Sa bouche s'est ouverte, les fils sur ses joues ont tiré et ses doigts se sont tendus d'appréhension.
Ça lui donne envie de se barrer en courant, Icare. D'ailleurs, c'est ce qu'il songe à faire en s'écartant rapidement pour remettre sa combinaison. L'eau la fait encore un peu collé à ses bras, ça l'emmerde, ça l'arrange pas. Mais il garde un oeil sur l'autre brun dans le coin.

-  Si vous avez aimé vous l'arracher... pourquoi ne pas vouloir qu'on vous touche à ces endroits là ? Si le mal vous fait du bien... pourquoi ne pas désirer qu'on vous en fasse ?

- Parce que ...

Parce que quoi ? C'est quoi son problème à lui, il est bizarre.
Bizarre.
Bizarre.
Ca tapote doucement à l'arrière de son crâne alors que ses ongles enclenchent un mouvement mécanique sur les agrafes de son torse. Gratte, gratte, comme un enfant dans la terre et fait sauter un fil.
C'est bon, il saigne.

- Les gars bizarres comme toi, j'aime pas.

A avoir un regard différent sur de la chair qui pourrait presque être en putréfaction.
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Ven 9 Avr - 20:29
Le voir comme paniqué ne lui plaît pas. Est-il si différent à tout aimer de cette manière ? Est-ce vraiment effrayant ? Choque-t-il tant ? Dimitri se rembrunit légèrement, même s'il ne l'affiche pas, sauf dans la lueur de ses yeux. Le jeu perd de sa saveur, la rencontre aussi. Il l'aurait pensé fort, moralement, pour supporter ça, et tout ce qu'il s'était fait. S'est-il trompé ?

Le russe parle, beaucoup, comme toujours. Observe, énormément, un peu trop. L'autre s'était éloigné, dans une zone confort, récupérant un espace vital qu'ils n'avaient tous que trop peu dans cette boîte volante. Dimitri vient à son tour songer à se revêtir et passe son boxer. Aucun mouvement superflus.

Ca ne lui plaisait pas d'avoir si peu d'information. Mais pour une première rencontre ce n'était pas si mal. Maintenant que la combinaison orange orne le corps de cet être décharné, il le trouve moins envoûtant et son regard se détourne de lui. Un sourire amusé passe sur ses lèvres en l'entendant. « Peu de monde aime ce côté de moi. Mais au moins, je n'oublie jamais un visage, un corps qui me plaît. » Il se tourne de nouveau sans le regarder alors que la combinaison est à ses hanches, entre les doigts de l'une de ses mains. « Je m'en fou royalement que tu m'aimes pas. » Son air s'assombrit un instant, le temps de prononcer ça, puis il retrouve son sourire. « De mon côté, tu ne pourras pas m'empêcher de penser que ton corps est beau. C'est aussi simple que ça. »

L'ancien patineur noue la combinaison un instant à ses hanches pour repasser le débardeur blanc avant de passer ses manches. « Si tu ne veux plus me voir, cours, vole... mais sache que je te verrais toujours. Et puis... ma tronche, faudra te la fader. Je suis au service cuisine après tout. » Durant tout ce temps où ses mots se sont fait entendre encore, il n'avait plus jeter un seul regard à l'objet de sa convoitise. Déjà il a fait l'effort de ne pas toucher cet homme, c'était énorme comme retenue de sa part. Et maintenant, s'il n'aimait pas les types comme lui, il ne le forcerait pas, le regarderait de loin.

« Je te pensais plus courageux. » Ouf. Les mots dépassent la pensée et le regard émeraude se braque sur l'homme aux cheveux décolorés. Il cherche son regard uniquement et ne s'attarde plus sur cette peau maltraitée qui lui donne quelques papillons dans le corps. « Je pensais... que tu serais le genre d'homme à tester... » un sourire glisse, différent, sur ses lèvres. Il prend le rôle du prédateur qu'il n'est pas. « … je ne te pensais pas couard... surtout après tout ça. » un mouvement de tête pour désigner son corps mutilé et le lieu où ils se trouvent. « Visiblement... j'avais tord d'espérer quelque chose d'intéressant d'un homme comme toi. »

De l'entendre briser la barrière du langage était une arme à double tranchant de la part du russe. Soit il vous aime, soit il vous déteste. Il n'y a pas d'entre deux pour lui de ce côté là. Et clairement, ce n'est pas de l'amour qui commence à garnir son cœur en face de cet homme beaucoup trop fascinant pour qu'il le laisse partir. Mais il sent, il sait, qu'il aura besoin de le revoir, qu'il voudra le revoir, lui reparler, le remettre dos au mur, s'y trouver lui-même.
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Dim 30 Mai - 20:34
De l'eau, deux corps et ... ~
ft. Dimitri | 650 mots


D'un geste, il s'éloigne ; d'un mouvement en arrière, il creuse un fossé.
Ce que Icare ne comprend pas, il n'aime pas. Ce qu'il comprend, ne l'intéresse pas vraiment. Ceux à qui il plait, sont intelligents mais en même temps trop souvent plus dérangés que lui. Dans tous les cas et pour toutes les situations, il faut admettre que Ryu n'apprécie en réalité pas grand chose : qu'on l'ignore le rend fou, mais c'est dans le même temps la seule façon d'avoir son attention totale.
Aime moi, aime moi aime moi aime moi aime moi "je t'aime", moi plus.

- Peu de monde aime ce côté de moi. Mais au moins, je n'oublie jamais un visage, un corps qui me plaît. Je m'en fous royalement que tu m'aimes pas. De mon côté, tu ne pourras pas m'empêcher de penser que ton corps est beau. C'est aussi simple que ça.

Le détenu a aperçu le changement d'expression, mais l'a oublié sur le champ. Peut-être même qu'il a tiqué mais bien vite, c'est la méfiance qui a repris ses droits. La combinaison remonte de nouveau, s'accroche à ses épaules osseuses alors qu'il la zippe avec bruit, manquant de se coincer une agrafe. Il saigne déjà assez comme ça, pas besoin d'en rajouter.

- Si tu ne veux plus me voir, cours, vole... mais sache que je te verrais toujours. Et puis... ma tronche, faudra te la fader. Je suis au service cuisine après tout.

Et merde.

- Bah j'mangerais pas.

Il pourrait peut-être manger Candy ? Son délicieux sucre d'orge, petit ange à croquer, petit vermisseau à salir salir salir salir sal/

- Je te pensais plus courageux. Un long silence s'étale, pendant lequel le japonais, touché, se fige, Je pensais... que tu serais le genre d'homme à tester...je ne te pensais pas couard... surtout après tout ça. Visiblement... j'avais tord d'espérer quelque chose d'intéressant d'un homme comme toi.

Vas-y, enfonce le clou, enfonce.
Les ongles du forcené ont commencé à entamer la peau de ses paumes sans qu'il ne puisse répliquer quoique ce soit. D'un regard, il juge la carrure de l'autre : certes, il ne sait pas ce qu'il a commis comme crime mais vu la finesse de sa taille et la maigreur de ses jambes, Icare reste persuadé qu'il pourrait les lui casser sans trop d'efforts. Couard, oui. L'assumer, bien moins. Du haut de son mètre soixante dix, le colon n'a rien d'une force de la nature ni d'un battant. Un vieux camé qui teste toujours plus au moins de décimer l'œuvre offerte par Dame Nature, ça, oui. Cogner une mâchoire pour défendre son honneur, bien moins. La logique voudra qu'il ignore, rentre dans sa cellule d'un pas rapide et éviter toute forme de confrontation.
Mais la logique, ce n'est clairement pas ce qui prime dans le cerveau endolori du brûlé.
Il l'a poussé d'une épaule contre un mur, a agrippé bien mal, peu habitué, sa gorge de ses ongles trop longs pour certains, arrachés pour d'autres, a tiré un long sourire tordu qui a menacé de faire sauter une agrafe le long de sa face. Les deux du haut à gauche saignent déjà : Icare n'est pas totalement symétrique, c'est elles qui s'infectent toujours en premier.

- Sa Majesté saura-t-elle apprécié que je lui bouffe un bras ?

Avant de sans attendre attaquer à pleines dents le creux de l'épaule bien fine du patineur.
Mais ça ne mord pas juste, non : ça remue comme un chien enragé, tord violemment, arrache de la peau et provoque une giclée inattendue avant de défaire - ou d'être repoussé - son emprise sur sa proie.
ASHLING POUR EPICODE
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Dim 18 Juil - 22:20
Ne pas manger revenait à se laisser mourir. Voulait-il vraiment mourir dans cette boîte de conserve ? Ca intrigue un peu le russe, cette réponse à la volée, bien que pour une fois, il ne le laisse pas savoir. Après tout, s'il en avait marre de vivre, y'avait des solutions beaucoup moins douloureuse pour passer l'arme à gauche.

Alors, il tente de le faire réagir d'une manière qui ne lui appartient pas. D'un air qui est faux sur son visage, dans sa voix, mais qui semble faire mouche. Dimitri n'est pas méchant, même s'il dit des mots douloureux parfois. Il est juste trop vrai et veux tellement... il veut quoi ? Se faire regarder, probablement, comme lorsqu'il se trouvait sur la patinoire, sous le feu des projecteurs. Un souffle retenu sur un saut. Un souffle retenu sous le heur, épaule contre lui, dos contre le mur. Son menton se relève un peu malgré lui. La suite il l'attend, avec envie et peur. Mais la peur ne le paralyse pas, jamais – croit-il. Les doigts qui enserrent sa gorge ne font pas lever ses mains pour repousser l'homme pour autant.

Le voilà, son air lointain, celui qui lui a permis de tuer sans remord. Il cille, sur une lenteur désagréable. Dimitri a la sensation que le temps s'étire au possible. Et il se sent là sans y être. La pression a sa gorge est gênante. Les mots sont à peines entendus. La morsure le fait froncer les sourcils. Là, ses mains se relèvent entre eux et l'une d'elle vient se poser à l'arrière du crâne de Ryu. C'est léger, comme une caresse, avant de devenir une poigne dans la tignasse pour tirer le visage vers l'arrière d'un geste vif. La douleur est là, pressante. Le sang s'écoule, chaud contre lui. « Tu fais un bien beau chien d'attaque. » Ca file, plus vite que son esprit le pense. Son regard est terne sur le moment mais il le regarde avec une insistance profonde. « Range tes crocs tu pourrais te blesser. » Objet de désir. Fascination évidente. Il n'aurait pas cru qu'il attaquerait, pas comme ça, pas si vite, pas pour quelque mots, ou, pas avec une morsure.

La douleur circule comme son sang s'échappe, mais rien, ni dans son attitude, ni dans sa voix, ne montre sa douleur. « Je vais garder ce petit souvenir. Ca va laisser des traces. » Le russe ne gigote pas contre lui, là, dos au mur, face à cet homme étrange et désirable. Le sang le gêne, ça va tâcher son débardeur, ça risque de tâcher un peu sa combi aussi.

L'artiste inspire lentement, il n'est toujours pas vraiment là, toujours un peu absent, un peu détaché. S'il avait un couteau entre ses mains, nul doute que l'homme contre lui aurait été planté, une ou plusieurs fois. « Tu me donne envie de te tuer... tu sais ? » Cette main qui était agrippée aux cheveux du décoloré rapiécé se déplace et vient se poser à plat entre eux, contre le cœur de son vis-à-vis. De là, il le repousse doucement, sans violence. « Mais ça serait du gâchis. » Parce que les morts ne l'intéressent pas. « C'est dommage... le sang ça tâche. Alors je n'ai pas très envie que tu me manges en entier. Je compte bien vivre encore pour un moment. » De le voir les babines en sang, de voir son sang sur les lèvres de cet homme lui donnerait presque l'envie de l'embrasser pour goûter ce liquide ferreux. « Est-ce que tu veux bien me laisser partir maintenant que ton honneur est sauf ? » Toujours aussi plate, lointaine, détachée, cette voix, ce regard, son attitude.
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Dim 18 Juil - 22:45
De l'eau, deux corps et ... ~
ft. Dimitri | 302 mots


Il n'y a rien de mieux qu'un geste inattendu pour le figer presque totalement.

Presque et pourtant suffisamment longtemps pour permettre à l'autre taulard de trouver prise dans ses cheveux emmêlés et encore humides, puis de tirer, tirer, tirer jusqu'à décrocher le pit' pendu à son épaule.

- Tu fais un bien beau chien d'attaque.
Il a mal aux dents, Icare, de s'être fait dégagé comme ça. Range tes crocs tu pourrais te blesser. Je vais garder ce petit souvenir. Ca va laisser des traces.

Le chien grogne avant de se débattre pour se défaire rapidement de la poigne surprenamment forte de l'ancien patineur puis de sa main contre son torse. Quelques pas en arrière, une légère glissade qui manque de le faire s'étaler au sol et le voilà revenu à distance raisonnable. Ok. Time out.

- C'est dommage... le sang ça tâche. Alors je n'ai pas très envie que tu me manges en entier. Je compte bien vivre encore pour un moment.

Pour le moment, Icare ne réalisait certainement pas la chance qu'il avait qu'un gardien n'ait pas encore rappliqué ou que Dimitri ne se soit pas encore attelé à les appeler pour crier à l'agression. Plus tard, lorsqu'il raconterait ça à quelqu'un, ses compagnons de cellule ou n'importe quelle oreille assez idiote pour se tendre à son approche, peut-être qu'il comprendrait.

Mais pour l'instant face à ce calme et ce mordant, sa seule réaction fut de cracher à terre le peu de sang qu'il n'avait pas encore avalé, de récupérer ses affaires et de tourner les talons pour repartir presque en courant de là où il venait.

Glauque.

Ce gars était presque aussi, peut-être même plus, glauque que lui.

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