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Ronce - Chill & cozy.

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Mer 20 Jan - 18:09





Chill & cozy.
Ft. Orpheús

Aujourd'hui, il neigeait.
Lysandre s'était fait réveillé aux horaires comme à son habitude, par le grattement insistant de sa chienne à la porte de sa chambre. L'heure du repas n'attend pas et ça, la demoiselle savait bien le faire comprendre.
Mais même après leur course habituelle et la douche qui s'en était suivie, le métisse ne se sentait pas d'humeur à se plonger dans ses documents. Tout bourreau du travail qu'il était, le professeur et chercheur ressentait explicitement le besoin de profiter d'un peu de repos. Un calme bien mérité, mais dont il ne disposerait pas seul.

Une serviette accrochée autour de ses hanches étroites, l'adulte porta un regard endormi par les volutes de vapeur, sur son propre reflet. Son attention s'arrêta immédiatement sur quelques tatouages qu'il frôla de l'empreinte de son pouce, avant de laisser un mince sourire étirer ses lèvres : l'encre s'était posée sous la chair, imprégnant le derme et ne laissant aucune tâche.
Cicatrisation, complète.

"Journée tranquille sans boulot. Si tu veux profiter d'un café décent."

Ou d'un chocolat chaud. Peut-être même qu'il lui restait du thé mais ça, il faudrait fouiller dans ses placards.
Le SMS partit et Lysandre sortit de la pièce, libérait un nuage de vapeur dans son sillage, alors qu'il lâchait sa serviette prêt du lavabo. Des fringues. Souples et confortables, de quoi changer de ses costumes habituels. L'air tiède de la chambre refroidissait peur à peu chaque parcelle de la musculature sèche qu'il entretenait régulièrement, laissant goutter lentement ses mèches ondulées et aplaties par l'eau, le long de sa poitrine. Son dévolu se porta sur un pantalon en toile souple et claire, qui trancha immédiatement avec son teint basané. Il l'accorda à un haut sombre, attrapé au hasard au détour d'une étagère et qui demeurait à sa grande satisfaction, assez large pour convenir d'une bonne liberté de mouvement. De quoi être à l'aise lorsque son ami passerait le seuil de sa porte - parce qu'il ne doutait pas qu'il le fasse -.

Descendant dans son salon, le lys avisa le gros animal en boule dans son panier avant de se diriger vers l'enclos de ses deux lapins qui se mirent immédiatement à bondir dans tous les sens, réveillant au passage le chat étalé sur le canapé.

- Eh. Doux.

Une véritable animalerie, cet endroit. Il réussissait malgré tout à le garder propre, les petits étant bien éduqués et lui, un grand maniaque.

- Orphée ne devrait pas tarder, alors tenez-vous à carreaux.

Mais déjà, les lapins étaient dans les pattes respectives de l'ombre endormie et du félin qui râlait de s'être vu réveillé.


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Mer 24 Fév - 20:28
La neige s’était mise à tomber quelques heures auparavant. Elle commençait à recouvrir sérieusement de blanc toute la ville ; c’était un véritable régal pour les yeux, un peu de ces miracles de Noël que tu n’attendais plus, mais auquel tu avais droit. Les températures n’étaient pourtant pas si basse ; oui, il faisait froid, mais c’était gérable. Tu n’avais mis qu’un manteau, une écharpe et un bonnet en plus de ton sweatshirt et de tes pantalons. Sac à dos installé et les écouteurs dans les oreilles, tu t’engageais sur le chemin pour aller chez un vieil ami.
Cela faisait un moment que tu n’avais pas vu Lysandre ; entre la fac, rentrer chez tes parents de temps en temps, sortir avec tes potes, le temps avait finalement fini par manquer, et vos promesses de vous voir régulièrement s’étaient amincis. Mais aujourd’hui, tout était bon : le jour était libre, tu étais libre, Lysandre était libre et t’avait envoyé un message pour un café – la perfection totale. Dans ton sac, quelques petits jeux à gogo que tu ramènes, et des manettes de switch en plus. Tu ne sais jamais, avec vous, vous pouvez faire tellement de choses qu’il vaut mieux être prévoyant ; pas comme si tu étais passé du coq à l’âne quand tu l’avais rencontré pour la première, pas comme si tu lui avais sauté dessus en voyant ses yeux vairons et finalement, tu avais dérapé, tu ne sais plus trop comment, sur ses origines ; et, oh, mon dieu. Il était grec. Tu avais probablement dû avoir des étoiles dans les yeux à ce moment-là ; comme un enfant à qui on dit que le père noël arrive. Et tu avais parlé, de tout et de rien (surtout de rien) ; de la Grèce et de ses mythes et légendes que tu aimais tant, de la langue, de la situation, de sa vie, de comment il était arrivé ici, quel était son parcours. C’était un miracle que vous vous soyez liés d’amitié, à tes yeux – tu avais dû être un peu trop joyeux, un peu trop insistant, avec tes questions, tu ne te souviens plus trop. Et Lysandre avait été quelqu’un de patient avec toi – assez patient pour que vous deveniez amis. Et tu trouvais ça beau.
Finalement arrivé chez lui, tu frappes, t’annonçant, et envoyant un petit message via ton téléphone en même temps. Il vient t’ouvrir la porte, et c’est avec un immense sourire que tu l’accueilles ;
« Hey, Lys’, ça faisait longtemps, mon vieux. »
Sa chienne vient également te voir, et tu t’accroupis après être entré pour la chouchouter comme il le faut, lui caressant le visage et lui donnant des mots d’amour, comme toujours ; tu aimes beaucoup trop les animaux du brun. Tu accroches ton manteau à l’entrée et enlèves tes chaussures avant de pénétrer pour de bon dans son appartement. Et là, sur le canapé, ton amour de toujours, celui que tu aimes papouiller depuis que tu l’as rencontré ; son chat. Tu n’as pas le temps d’apercevoir les lapins qui sautent entre vos pattes que tu es déjà sur ton préféré, ton chouchou, à l’admirer et à venir lui caresser les joues, l’entendant vrombir comme un moteur.
« Oh, tu m’avais sacrément manqué, toi… Mais oui, moi aussi je t’aime… »
Un véritable gaga.
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Mer 24 Fév - 20:40





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Ft. Orpheús

Ça cogne à sa porte ; c'est lui, sans l'ombre d'un doute.
Orpheus pénètre son logement en territoire déjà conquis depuis bien longtemps et le corbeau n'essaye même pas de l'en empêcher. Au contraire, il semble même apprécier cette aisance avec laquelle le corps jeune peut se mouvoir dans son environnement. Ça lui tire un sourire en coin, cette salutation balancée à la volée, aussi.

- Salut p'tit chat.

Solitaire par nature, Lysandre n'avait jamais pourtant tarrit d'affection pour ses rares amis. Et le jeune homme désormais présent méritait son petit surnom affectueux qu'il était le seul à recevoir.
De là où il était, le chercheur couvrit d'un regard doux l'étudiant qui se jetait déjà sur sa chienne, la flemme incarnée, puis sur son préféré, son chouchou, son bébé d'amour. Ridicule.

- Oh, tu m’avais sacrément manqué, toi… Mais oui, moi aussi je t’aime…

Un mince sourire tira la commissure des lèvres du plus vieux alors qu'il observait, les bras croisés sur son torse sec, son chat émettre des ronronnements par centaine. Fichu prince qui profitait des câlins du rouquin sans une once de dignité. L'esprit taquin du brun s'aiguisa alors qu'il fendait d'un pas nonchalant, la distance qui le séparait de son canapé.

- Et moi, je ne t'ai pas manqué ?

Ça lâche d'un ton faussement attristé, alors qu'il venait cherché d'une main tranquille, la base de la nuque d'Orphée. A poquer cette zone sensible, au niveau de la troisième vertèbre, du bout de l'ongle. C'était histoire d'obtenir une réaction qui l'amuserait et qui le ferait lâcher le félin. Jaloux ? Seulement pour le jeu, Lysandre ne s'abaissait pas à ressentir ce péché capital qu'était l'envie.
Se détournant de nouveau de son ami, il se dirigea de nouveau vers la cuisine pour le laisser un peu reprendre ses marques.

- Tu veux boire quoi, comme boisson chaude ?

Ses mains graciles s'affairaient déjà à la préparation d'un capuccino pour lui même et se mettraient bien vite au travail pour contenter les papilles gustatives de l'étudiant.

- J'ai racheté du café et du thé différent. Il doit me rester un fond de chocolat si tu veux.

Les flocons s'échouaient toujours sur le carreau de sa cuisine et, une seconde, Lysandre se surprit à penser à un hiver infini.


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Sam 13 Mar - 13:50
Le surnom te fait sourire ; Lysandre te surprend toujours avec les surnoms qu’il peut te donner. Ils sont toujours soit adorable soit étrange, mais comportent toujours cette petit intimité que vous avez. Et ça gonfle toujours ton cœur ; il n’en a pas l’air, comme ça, le Lysandre, mais entre comment il t’appelle et sa manière dont il peut paraître, il y a tout un monde. Et ça te fait tout drôle, de te dire que tu es un des rares à le voir ainsi, à avoir droit à ses petites attentions – et tu es effectivement comme un chat à adorer ça et à continuer à en redemander.
Toujours couché sur son chat que tu caresses comme si ta main était collée à son pelage, tu relèves la tête à sa remarque et ne peut t’empêcher de laisser un petit gémissement de plaisir alors que ses doigts viennent se fondre dans ton cou ; oh, oui, là, tu aurais bien besoin d’un petit massage pour dénouer tes muscles et tes nerfs, pour enlever tout ce stress que tu prends sans le montrer ou le ressentir. Mais tu souris ; tu sais qu’il joue, mais il t’a manqué aussi. Tu le suis jusqu’à la cuisine, délaissant l’amour de ta vie qui miaule doucement ;
« Mais oui ma belle, je reviens après. »
Sur les talons de Lysandre tu plantes tes coudes sur la table alors que tu croises les bras alors que tu l’observes ; cela faisait si longtemps que tu ne l’avais pas vu.
« Je veux bien un petit chocolat chaud avec une pointe de caramel… ? Si tu as et si tu veux bien ? »
Toi et le caramel, une grande histoire d’amour ; surtout depuis que le Starbucks avait proposé ses nouveautés qui pourrait te faire vendre ton âme. Depuis, ta vie était fini ; dès que tu prenais un cappuccino, macchiato ou un simple chocolat chaud, le caramel se devait d’être présent ; un réel petit plaisir que tu t’octroyais pour les rares fois où tu prenais autre chose qu’un café noir.
Tu l’observes faire, les flocons du chocolat s’échouant comme de la neige sur sa cuisine ; tu passeras le balais plus tard. C’est le moins que tu puisses faire en étant là, sous son invitation. Une fois qu’il eut fini de préparer vos boissons, tu t’approches et lui tends grands les bras, un sourire idiot au visage ; tu veux un câlin, et tu ne reculeras devant rien pour l’avoir. D’ailleurs tu n’attends pas vraiment qu’il t’autorise à venir ; tu l’as prévenu, il le sait, donc, qu’il va avoir droit à ton bear hug de toujours quand cela fait quelques temps que vous ne vous êtes pas vu. Tu aimes un peu trop le contact physique – que ce soit avec ta famille ou tes amis, tu en as besoin, ça réchauffe ton cœur et ton âme. Lysandre doit être habitué depuis le temps ; il a fini par arrêter de t’en empêcher, comme s’il savait que c’était mission impossible.
Alors tu passes tes bras autour de son cou, ton torse touchant le sien, et tu le serres fort contre toi, fermant les yeux pour profiter de ce contact trop rare à ton goût.
« Tu m’avais manqué, ma fée. Cela faisait beaucoup trop longtemps, snif. »
Et tu sais que le surnom est toujours étrange ; Lysandre est ta petite fée, toujours là à te porter chance et de la joie, comme s’il faisait de la véritable magie. Et puis tu ne diras pas que tu as eu l’idée de ce surnom à cause de ses yeux, non… Et tu restes là, le nez dans son cou à humer l’odeur de ton ami que tu avais presque oublié.
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Sam 13 Mar - 14:15





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Le gémissement lui tira un mince sourire désolé. Orpheús travaillait trop, le stress et la fatigue accumulées ne faisaient pas bon ménage. Et si lui aussi était catégorisé comme un bourreau du travail, il savait tout de même quand il était tant de faire une pause. En l'occurrence, cette journée, était la sienne. Une journée avec son ami, ses animaux, et le silence. Le silence et le chocolat.
Orpheús était l'un des rares à pouvoir rentrer dans son intimité sans véritablement l'y déranger. Ça avait pris du temps, certes, mais le corbeau n'était pas de ceux à accorder immédiatement leur tendresse. Tendresse que le chat qui le rejoignait à présent, savait très bien se repaître.

- Je veux bien un petit chocolat chaud avec une pointe de caramel… ? Si tu as et si tu veux bien ?

Pas surpris pour un sou, le doctorant laissa un éclat de sourire tirer la jointure de ses lèvres alors qu'il sortait une tasse. Une nouvelle, toute blanche avec une petite abeille dessus. Spécialement pour lui ; le petit rouquin avait sa place dans sa maison, ce genre de petites attentions le prouvaient.
Le lait chauffé dans la tasse permit au chocolat en poudre de se dissoudre correctement, laissant le temps au plus vieux de chercher de côté sucré de caramel la boisson. Et lorsqu'il eut terminé et que, tenant les hanses, il put poser les récipients sur la table basse, un mouvement à sa droite l'interpella. Les bras grands ouverts, le plus jeune le contemplait avec ce sourire de gamin qui le faisait fondre malgré lui. Même s'il avait voulu refuser - ce qui n'était pas le cas, le corbeau acceptait que son ami se fasse plus tactile avec lui qu'il ne l'était avec les autres -, Orphée ne lui laissa pas vraiment le choix et en deux temps trois mouvements, il se retrouva avec une peluche ronronnant dans les bras.

- Tu m’avais manqué, ma fée. Cela faisait beaucoup trop longtemps, snif.

Cute.
Un sourire doux fleurit le long de la ligne de la bouche du propriétaire des lieux alors que sa main courrait doucement entre les fils roux. Ce gamin en manque d'affection lui tirait une chaleur agréable et provoquait chez lui des envies intenses de taquinerie. Et ça, il ne pouvait pas y résister. Alors en quelques secondes, le plus jeune put se sentir décoller dans les airs, alors que le brun le soutenait sous les fesses, amusé.

- Tu voles maintenant ? Lâcha-t-il, amusé, avant de se diriger vers le canapé pour s'y laisser tomber, le plus petit sur les genoux, Ton chocolat va refroidir ...

Il n'allait aller nul part. Parce qu'il était trop bien, là, avec cet envahisseur sur les jambes.


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Mar 13 Avr - 14:32
La tasse faisait tâche dans les affaires bien rangées du noiraud ; mais ton cœur, lui, soufflait de tendresse devant cette attention. tu le savais, tu la reconnaissais ; c’était celle que tu utilisais habituellement, celle qui avait fait son apparition un jour et depuis elle t’était dédiée. Comme si tu étais une partie intégrante de cette appartement ; que tu y avais ta petite place bien à toi, juste à toi. Au final, tu étais un petit chat, toi aussi, à venir de temps en temps et à reprendre tes marques – ce que Lysandre t’autorisait à faire. Et tu étais touché ; comme toujours, à chaque fois que tu vois cette tasse abeille sortie du placard juste pour toi.
Tu l’admires faire, sachant que même si tu lui proposais de l’aide tu risquais de te faire recaler ; il aimait bien faire les choses à sa manière, après tout, et tu ne pouvais que le comprendre. Mais ce n’est pas pour autant qu’il allait être libre de te faire un câlin, oh ça non.
Et c’est évidemment avec un grand sourire que tu le vois s’approcher de toi après avoir déposé les tasses ; oh, que tu aimes l’avoir dans tes bras, savoir qu’il est tangible entre tes doigts et que ce n’est pas qu’un rêve éveillé que tu as là. Vous devriez vous voir plus souvent, tu le savais, vous le disiez ; mais la vie n’est pas aussi facile, et avec ta fin d’études qui ne peut qu’être compliquée et infernal, et son boulot qui lui prenait tout son temps, il était dur de vous voir, de véritable être là l’un pour l’autre, plus souvent que vous ne le pouviez réellement. Alors tu le sais ; que tu ressembles sûrement à en un gros chat en manque d’affection ; que tu dois probablement lui donner l’impression d’un enfant qui quémande sa dose d’amour quotidienne à ses parents ; mais tu n’en as cure. Car c’est Lysandre que tu as dans le bras, que tu peux humer son parfum et ses cheveux qui te caresse la nuque, et ses doigts dans tes cheveux… Oh, tu pourrais presque dormir.
Presque, car tu laisses un cri aigu de surprise s’échapper alors qu’il te soulève du sol – et dieu que c’est sexy, cette force qu’il a, à pouvoir te soulever sans aucun effort ou presque (et ce n’est pas comme si tu pesais ton poids, mais quand même). Alors tu te prends à rigoler alors qu’il te fait la réflexion, alors qu’il semble content de lui – et c’est tout ce que tu demandes : à le voir sourire, heureux.
« Apparemment ce n’est pas RedBull qui donne des ailes, mais toi. »
Et tu le laisses faire, restant malléables sous des doigts alors qu’il s’installe sur le canapé et toi, sur ses genoux, comme si tu étais devenu son animal de compagnie. Et peut-être que c’est un peu ce que tu es, après tout ; un ami un peu collant qui fait office d’animal de temps à autre. Ça te ressemble bien, oui, cette description.
« Tu m’as posé là, je vais y rester, déso pas déso. »
Ris-tu alors que tu tends le bras pour attraper vos boissons, lui offrant la sienne. Tu t’installes un petit peu mieux sur ses jambes, allongeant les tiennes sur le reste du canapé. Ah, ouais, là, t’es bien. Tu pourrais sûrement faire une sieste dans cette position, aussi, avec ta tête calée contre son torse. Mais d’abord ; du sucre. Cette boisson enchantée que t’as concocté ton ami, avec tout le caramel dont tu peux rêver à l’intérieur. Une gorgée et c’est l’explosion d’étoiles dans tes yeux ; le liquide chaud fait du bien par où ça passe, et le sucre te réveille et t’éveille. Ton sourire s’grandit alors que tu es aux anges et que tu pousses un soupir de bien être.
« C’est vraiment divin de venir ici, tu sais. Tu m’offres la boisson des dieux, et en plus j’ai droit à me faire chouchouter. Si ça c’est pas le paradis, je ne sais pas ce que c’est. »
Lui dis-tu en bougeant tes sourcils de bas en haut, plusieurs fois.
« Bon et sinon, raconte moi tout. Quoi de beau, alors ? Ca fait un moment qu’on avait pas eu profiter de ça, tous les deux. Tu sais que tu passeras à la casserole, potin ou pas dans ton sac. »
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Mar 13 Avr - 14:33





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Si le cri que le plus jeune laissa échapper le surprit, Lysandre n'en laissa pour autant rien paraître sur son visage toujours aussi calme, mais marqué de cette petite fossette qui ne camouflait rien de son amusement et de son plaisir de voir son ami.

- Apparemment ce n’est pas RedBull qui donne des ailes, mais toi. Tu m’as posé là, je vais y rester, déso pas déso.

Sans relever, si ce n'est d'un sursaut du sourcil, le chercheur se laissa tomber sur le canapé moelleux qui l'attendait avec impatience, ramenant le plus jeune davantage contre son torse pour lui éviter une glissade vers le sol. De là, il tendit un bras long pour attraper sa tasse en apposant la pulpe de ses doigts sur le rebord, laissant son compagnon récupérer la sienne et se recaler un peu mieux. D'un regard sur la gauche, il put même remarquer que leur arrivée avait fait lever les oreilles de son chat, avant qu'elles ne se recouchent sans grand intérêt : ces humains, toujours à faire du bruit pour rien ...

- Je n'avais pas dans l'idée que tu t'enfuis, petit chat.

Nouveau rire de l'étudiant qui trempe enfin ses lèvres dans son délice tant attendu, sous l'oeil amusé de son hôte du jour. Lui, amena sa boisson à sa bouche avec lenteur pour en déguster d'un air satisfait, le goût amer qui se répandait sur sa langue. Ils étaient bien là. Eux deux, les animaux, tranquille pendant cette journée hivernale. Les lapins gambadaient de droite à gauche, fouillant sous les meubles, sautant sur le chien qui ne réagissait pas le moindre du monde, pour aller flopper sous le radiateur. Elle était dure, la vie des animaux de compagnie de Lysandre. Il n'y avait qu'à voir la moue satisfaite de son invité. Un p'tit chat à gérer de plus. Mais un petit chat bavard.

- C’est vraiment divin de venir ici, tu sais. Tu m’offres la boisson des dieux, et en plus j’ai droit à me faire chouchouter. Si ça c’est pas le paradis, je ne sais pas ce que c’est. Bon et sinon, raconte moi tout. Quoi de beau, alors ? Ca fait un moment qu’on avait pas eu profiter de ça, tous les deux. Tu sais que tu passeras à la casserole, potin ou pas dans ton sac.

La question fatidique, hein ... c'était généralement le moment que le plus vieux redoutait : il dut même retenir un froncement du museau qui marquerait sa gêne et son mécontentement vis-à-vis de cette interrogation. Sa vie n'était pas spécialement palpitante ; Lysandre se contentait de faire son travail, de s'y enfouir jusqu'aux yeux au point de n'avoir absolument aucune vie sociale, ou presque.

- Mes recherches avancent. J'étais au Caire la semaine dernière encore, c'était sympa. Enfin sauf la chaleur. Mais à part ça ...

Le front du brun se barra d'un trait soucieux. Lui parler ou non de cette collaboratrice qui le draguait lourdement depuis un temps ? Il sentait les vannes arriver, mais si pour lui en parler n'avait aucun intérêt, Orpheus y trouverait certainement son compte. Alors dans une inspiration et après une nouvelle gorgée de café, on entendit une voix plus sourde grogner légèrement :

- Hum, il y a aussi une de mes collègues qui trouve amusant de faire en permanence des allusions sexuelles à mon propos, devant moi. Et les autres. Je n'arrive pas à m'en débarrasser, c'est épuisant. Lysandre soupira longuement avant de poser son front sur l'épaule de l'étudiant, Et toi, tu dois avoir pas mal de choses à me raconter ?


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Mar 1 Juin - 15:04
Tu le savais, qu’il n’aimait pas forcément ça. Mais si tu ne lui demandais pas, tu n’aurais droit à rien ; aucune information, aucune nouvelle de sa part sur ce qu’il a fait, sur ce que sa vie, qui tournait certes autour de métro-boulot-dodo malgré ses voyages pour le travail, pouvait recéler comme surprise. Alors tu le sais ; qu’il va t’en parler sans vraiment en savoir envie, mais toi, tu veux savoir. Les nouveautés, ce qu’il a aimé ou détesté durant les quelques mois où vous ne vous êtes pas vu ; c’est ce que font les amis, non ? Raconter leur vie avec des anecdotes plus ou moins drôle.
Il était au Caire, donc. Comme toujours, Lysandre voyage un peu à travers le monde pour ses recherches, et tu l’envierais presque – pouvoir bouger aussi librement, rencontrer de nouveaux pays et de nouvelles cultures… Tu en rêves. Pouvoir voir à quel point le monde peut être différent à travers les yeux des autres ; apprendre continuellement des choses, encore et encore. Découvrir, littéralement, le monde. Et il te vend du rêve comme toujours quand il te dit où il voyage – tu lui imagines une vie de roi, là-bas, où son bonheur est aussi grand que les nouveautés qu’il rencontre.
« Tu n’as jamais vraiment aimé la chaleur, hein. J’espère que tu avais bien de la crème solaire et un chapeau, pour les coups de soleil. »
Si sur sa peau à lui cela pouvait passer plus inaperçu que sur la tienne, la douleur des brulures était toujours la même, peu importe le derme. Mais tu le laisses continuer, sirotant toujours ton chocolat chaud caramélisé, toujours sur les genoux du plus vieux, comme un enfant à qui on raconte une histoire. Peut-être que c’était ce que tu étais, à ses yeux.
« Comment ça, des allusions sexuelles ? Tu veux dire, dans l’idée de te séduire, ou de se moquer ? »
Si c’était pour le séduire, tu pardonnais à moitié ; ce n’était pas la bonne manière de s’y prendre, mais tu pouvais concevoir la chose. Si c’était pour se moquer, par contre, ça n’allait pas le faire du tout. Et tu passeras peut-être dans son labo’ de recherche, un jour, comme par hasard…
« Oh, moi, tu sais, la routine. Je vais en cours, je bosse, je pleure en voyant les annales des années précédentes pour le concours. L’habitude, tu sais bien. Et aucune histoire de cœur à l’horizon, non plus. Juste les voisins à qui je continue de donner des cours par ci par là quand y a besoin. Ça m’entraine et ça me fait un petit peu de sous, ça ne change pas. »
Souris-tu avec tendresse. Ces dernières années, la routine avait été plus que ça ; elle faisait partie intégrante de toi, ne te quittant plus, jamais. Même si tu espérais qu’une fois le concours et ton master en poche, tu puisses enfin quitter l’habitude estudiantine.
« Je t’avoue que… J’ai hâte d’entrer dans le monde du travail. De rencontrer de nouvelles personnes, tu vois. »
Et de ne plus rester enfermer h24 entre quatre murs pour décrocher seulement un diplôme qui ne te garantit même pas un travail.
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Mar 1 Juin - 15:04





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- Tu n’as jamais vraiment aimé la chaleur, hein. J’espère que tu avais bien de la crème solaire et un chapeau, pour les coups de soleil.

Lysandre étire une grimace courte mais franche. Pour le coup, même si sa peau était d'un naturel basanée dû au métissage de sa lignée, il n'en restait pas moins relativement intolérant aux fortes chaleurs. Après tout, le chercheur préférait largement la fraîcheur d'une bibliothèque à l'étouffante chaleur du soleil qui frappe contre le sable. Une enclume sur le sol, autant que sur son crâne. Heureusement qu'il portait bien le chapeau - à la grande surprise de ses collègues -.

- Je ne sais pas trop. Rétorqua-t-il lorsque le plus jeune revint sur le sujet précédemment nommé. Un peu des deux j'imagine.

Dans tous les cas, cela l'emmerdait : il n'était pas difficile en le regardant de savoir que Lysandre n'était pas porté sur la chose. Son seul intérêt : le travail. Il avait été au Caire pour la recherche, pour la science, pas pour fricoter et entretenir une quelconque relation avec une quelconque personne. Déjà parce qu'on ne mélangeait pas vie professionnelle et intime, ensuite parce que si le corbeau avait voulu trouver quelqu'un pour partager autant sa vie que ses nuits, il pouvait tout autant creuser autour de son lieu de vie. Pas besoin de partir à l'autre bout du monde pour faire des rencontres.

- Oh, moi, tu sais, la routine. Je vais en cours, je bosse, je pleure en voyant les annales des années précédentes pour le concours. L’habitude, tu sais bien. Et aucune histoire de cœur à l’horizon, non plus. Juste les voisins à qui je continue de donner des cours par ci par là quand y a besoin. Ça m’entraine et ça me fait un petit peu de sous, ça ne change pas. Je t’avoue que… J’ai hâte d’entrer dans le monde du travail. De rencontrer de nouvelles personnes, tu vois.

Le droit appuyé contre le dossier du canapé, un bras allongé sur le rebord avec au bout sa boisson, l'attention du plus vieux se fixe sur la nuque de son ami. L'étudiant frêle ne semblait clairement pas satisfait de sa condition : la routine s'installait trop, comme toujours, elle finissait par abimer ce qui aurait dû être de belles années. En sous-texte, le métis ressentait bien un léger mal-être, peut-être une douce mélancolie dans les lignes d'Orpheus.
De sa main libre, il balaye quelques mèches, se perdant quelques instants dans ses pensées avant de revenir sur terre.

- Je suis invité à une soirée au restaurant dans quelques jours. On a le droit à un plus un mais c'est plus une espèce de ... speed-dating qu'autre chose je pense. Je ne comptais pas y aller. Portant sa tasse à ses lèvres, le brun étira un mince silence avant de reprendre, Tu aimerais venir avec moi ?

Découvrir un peu plus de monde.
Même si le lys ne comptait pas mettre les pieds là-bas - le bruit, les discussions obligatoires, rien ne lui disait -, avec son ami c'était différent. Et puis, sortir un peu ne lui ferait pas de mal, n'est-ce pas ?
Du coin de l'oeil, un mouvement lui fit tourner la tête : un de ses chats venait de se jeter contre la fenêtre pour tenter d'attraper un moineau qui s'était posé de l'autre côté du carreau. Sans retenir une moue amusée, son maître poussa un mince sifflement pour rappeler l'animal à l'ordre, qui revint se coucher sur eux en boudant.

- Y aller avec toi ne me déranges pas. C'est seul qui me gêne.


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Dim 18 Juil - 20:33
Le fait qu’il ait du succès n’était vraiment un secret – tu savais qu’il attirait les regards, qu’il attisait la curiosité. Ça avait été le cas avec toi ; alors pourquoi pas avec les autres ?
Tu ris doucement à sa réponse qui lui ressemble ; ce n’est pas son genre de s’embarrasser de ces trivialités, surtout à l’étranger. Ce n’est pas comme s’il pouvait trouver une relation – s’il le voulait, évidemment – là où il voulait la plupart du temps. Même s’il voyageait beaucoup, certes. Tu portes la boisson sacré à tes lèvres avant de rétorquer ;
« De toute façon, quand toi tu me diras que tu as trouvé quelqu’un qui partage ta vie, et ton cœur, il faudra que je sois assis. Ce sera le miracle de l’année, voire de la décennie. »
Et tu n’exagères même pas en disant cela – ce n’est pas un reproche non-plus. Lysandre aime son travail et c’est tout à son honneur. Être passionné par ce que l’on fait est la meilleure chose au monde, surtout si on peut y gagner sa vie. Ce qui était son cas.
Et toi… Toi, tu vivais. Tu essayais de t’en sortir avec tous les devoirs à rendre et ton avenir qui devait obligatoirement commencé à se tracer. Et même si tu avais une bonne idée de ce que t voulais faire, tu te demandais si tu étais assez mature pour ça ; assez vieux pour faire de ce travail celui de toute ta vie. ou est-ce que tu finirais par te lasser, au bout de quelques années seulement ?
C’était ce qui t’effrayait. Mais d’un autre côté, tu en avais assez de l’université ; tu voulais avoir ton chez toi, pouvoir bouger sans faire attention à l’argent que tu dépensé. Ne plus vivre dans un appartement qui, on le voyait, était pour les étudiants. Et Lysandre l’avait peut-être compris, avec sa proposition. Lui qui n’allait jamais à ce genre de chose ; était-ce pour te remonter le moral, te faire voir autre chose que le travail de fac, ou était-ce pour lui-même sortir un peu de son boulot et profiter de votre amitié ?
« C’est étrange que tu me proposes ça, toi qui hait ce genre de meet-up. » Pouffes-tu doucement. « Mais ce serait bien, oui. Ca nous changerait les idées, je suppose. Et puis ça fait un moment qu’on est pas sorti, en plus. »
Une autre gorgée du chocolat chaud, qui te réchauffe de l’intérieur. Autant que ton cœur à l’idée de revoir Lysandre si vite ; ton ami, et pourtant vous vous voyiez si peu. Cela te faisait plaisir de pouvoir passer plus de temps avec lui – et probablement que cette soirée vous offrirait de beaux fous rires inoubliables, aussi. Tu voyais déjà les petites midinettes approchant le grecque dans l’espoir d’avoir son numéro – et, au mieux, une promesse d’un dîner. Tu tournes la tête vers lui, lui souriant avec malice.
« Tu sais cependant que les risques que l’on se fasse aborder dans ce genre de soirée sont très hautes, n’est-ce pas ? Je vais être obligé de prendre un calepin pour noter ton nombre de conquête. A sens unique, bien sûr. »
Noter les têtes : une brune, une rousse, des jumelles, un homme par ci par là… Et noter, bien évidemment, les pick-up lines s’ils en ont. Après tout, tu as une collection à continuer.
« Il y aura un dress code, à cette soirée ? Je vais devoir sortir mon smoking tout propre de l’armoire ou je peux y aller relax ? »
Tu ne vas pas non plus t’habiller comme si tu sortais au cinéma, non ; ce serait plutôt du genre à mettre un pantalon en toile et une jolie chemise, pas trop serrée, qui te permet d’être à l’aise malgré tout. Mais si tu devais sortir la belle garde-robe, alors là… Peut-être qu’il serait temps que tu ailles dans un pressing.
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Dim 18 Juil - 20:51





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- De toute façon, quand toi tu me diras que tu as trouvé quelqu’un qui partage ta vie, et ton cœur, il faudra que je sois assis. Ce sera le miracle de l’année, voire de la décennie.

Si d'autres auraient grimacé à la remarque qui pourrait sembler bien plus taquine que ce qu'elle n'était en réalité, Lysandre n'y vit là ni moquerie, ni incitation. Allant à sens contraire de certaines réactions, il se contenta d'un hochement mince du menton et d'afficher un faciès aussi doux que calme. Trouver une relation n'était en effet pas dans ses priorités : le chercheur avait toujours du mal à comprendre ce que tous recherchait absolument dans cette quête qu'ils nommaient "l'amour". De la compagnie ? Lysandre avait des amis, certes peu mais cela lui suffisait et la solitude était somme toute meilleure compagne que la plupart des humains. De la chaleur ? Le corbeau n'était pas fervent des caresses, des baisers passionnés et autres activités corporelles. Des échanges ? Allez vous référer au point "compagnie". Des projets de vie ? Qu'est-ce qui l'empêchait d'en faire seul ? Le brun n'avait pas de famille ou de lien pouvant exercer une quelconque pression sociétale sur lui. Ou du moins, qui se le permettrait : peu d'amis, mais des bons, le métis savait qu'il n'avait pas à souffrir de sa situation. Elle lui convenait et s'enfermer dans une relation amoureuse dont il n'avait pas pleinement envie n'avait, à ses yeux, aucun sens.

A sa proposition, Orpheus s'empresse de sourire et d'accepter non sans une remarque amusée au coin des lèvres, qui tira d'ailleurs une mince grimace au propriétaire des lieux.

- Je ne les hais pas ... disons que je n'en suis pas friand ? Beaucoup de bruits pour peu de résultats.

Soupir à la clef. Voilà, encore l'associable qui reprenait les rênes de son corps.

- Tu sais cependant que les risques que l’on se fasse aborder dans ce genre de soirée sont très hautes, n’est-ce pas ? Je vais être obligé de prendre un calepin pour noter ton nombre de conquête. A sens unique, bien sûr. Il y aura un dress code, à cette soirée ? Je vais devoir sortir mon smoking tout propre de l’armoire ou je peux y aller relax ?

Dans un premier temps, le brun se contenta d'un haussement de sourcil amusé quoiqu'un peu circonspect, avant qu'une coulée de café vienne assaillir sa gorge.

- Eh bien ... Un froncement de sourcils vint prendre d'assaut son visage, indiquant un début de réflexion, Tu pourrais me sauver en faisant en sorte que les regards soient essentiellement dirigés vers toi, hum ? Tu sais être classe sans avoir besoin d'enfiler un costume. Alors fais moi plaisir, fais le pour ton ami : sauve moi. Fais en sorte d'être tellement éblouissant que tout le monde te regarde toi.

Et m'oublie, moi, pitié.
Sourire en coin, Lysandre vint ébouriffer la tête du plus jeune d'une main dotée de doigts longs et fins, avant de la reposer sur le chat qui les avait rejoint. Cette soirée s'annonçait amusante ... plus pour lui - pour une fois il l'espérait - que pour le plus jeune dont les mèches rousses ne manqueraient pas d'attirer l'attention.
Une fois sa boisson terminée, il se leva pour aller poser sa tasse dans son lave-vaisselle, avant de revenir un paquet de cookies à la main. En l'ouvrant, il ne manqua pas d'en chiper un, coinçant le chocolat entre ses lèvres en ramenant son précieux protégé contre son torse d'une main tranquille.

- C'est bien que tu sois là.

Rien ne pouvait sonner plus sincère.


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Dim 12 Sep - 20:29
Tu te doutais bien qu’il n’en était pas friand ; le peu de fois où il t’en parlait et où il y allait vraiment et apprécié réellement la soirée était rare. Plus que rare ; inexistante. Mais si tu pouvais l’aider à s’en sortir, à ce qu’il ne soit pas tout seul, en tout cas, et lui rendre ainsi la soirée plus facile et abordable, alors tu le faisais avec plaisir. Et puis, même pour toi, c’était bien plus intéressant d’y aller avec ton ami, de profiter de la présence de l’autre dans un endroit moins familier que vos appartements respectifs. Même si tu adorais venir ici ; ne serait-ce que pour les petites bêtes que le logement renfermait et que tu ne pouvais pas tout le temps voir.
« En fait tu veux que je sois le phare de la soirée pour que tu puisses t’éclipser tranquillement, c’est ça ? Ne t’en fais pas, je serais la lumière du monde pour toi, je te sauverais de leurs yeux et de leur bouche qui bougent trop. Je prendrais les coups à ta place. »
Ris-tu doucement en finissant ta tasse. Évidemment qu’en allant à ce genre de soirée Lysandre ne passerait pas inaperçu ; évidemment que certaines personnes profiteraient allègrement de ce moment pour essayer de se glisser dans ses petits papiers – voire plus si c’était possible. Tu comprenais ; Lysandre était attractif, que ce soit par son physique attrayant tout comme l’aura de mystère qu’il renvoyait. Et tu pouvais tout autant compatir à ce qu’il devait connaître, à chaque fois qu’il allait dans ce genre d’endroit.
« Je serais ton bouclier, je te protègerais. » Un poing sur le cœur, comme si tu en faisais le serment. « Lucien sera ton chevalier servant, pour cette soirée. »
Tu serais presque prêt à actuellement venir en véritable armure. Au moins, tu serais sûr que les regards seraient rivés sur toi – moins sûr cependant que tu puisses passer ne serait-ce que le pas de la porte.
Tu l’observes alors qu’il se lève, en profitant pour poser la tasse désormais terminée sur la petite table du salon. Avant de partir, tu en profiteras pour la ramener à la cuisine et la nettoyer, comme tu le faisais toujours.
Ce n’était pas parce que tu venais que tu devais lui donner du travail en plus ; il n’avait pas besoin de ça. Le plus vieux avait déjà bien assez de quoi s’occuper entre les animaux et son travail pour que tu ne lui rajoutes encore autre chose par ta venue.
Tu profites que Lysandre ait disparu quelques secondes dans la cuisine pour récupérer l’un des lapins qui traînait autour du canapé sans oser sauter. Sur tes cuisses, désormais fermement installé, tes doigts passent au travers de la fourrure pour le caresser, ses petites oreilles beaucoup trop adorables à ton goût.
Tu te pousses légèrement quand le noiraud revient afin de lui laisser plus de place sur le canapé ; et le lapin ne bouge pas, bien trop à l’aise sur toi. Tu es néanmoins surpris à sa déclaration ; il est rare que tu entendes ce genre de chose de la part de ton ami. Peut-être est-ce pour ça que ton sourire n’en est que plus grand, bien trop heureux qu’il partage ses sentiments, ses pensées, avec toi.
« Je suis content d’avoir pu venir aussi. Je sais qu’on a beaucoup de mal à se voir, comparé aux autres années mais… ouais, je suis heureux d’être là et de pouvoir avoir de tes nouvelles. »
Parce que même si tu sais que votre lien est immuable, même si tu sais que vous n’y pouvez rien, que c’est la vie, que c’est le travail – que tout deviendra peut-être encore plus compliqué, mais vous êtes là, pour l’instant. Ensemble, à profiter l’un de l’autre, ne serait-ce que l’espace de quelques heures.
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Dim 12 Sep - 20:38





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- En fait tu veux que je sois le phare de la soirée pour que tu puisses t’éclipser tranquillement, c’est ça ? Ne t’en fais pas, je serais la lumière du monde pour toi, je te sauverais de leurs yeux et de leur bouche qui bougent trop. Je prendrais les coups à ta place.

Dis comme ça ... Lysandre esquissa un mince mouvement de bouche qui pouvait s'apparenter à un début de grimace. Well, sans mentir, l'idée était un peu là. Son ami était éblouissant et bien voyant - du moins de son point de vue -, beaucoup plus que le taciturne chercheur silencieux qu'il était. L'attention pouvait facilement se porter sur la tête rouquine plutôt que sur la sienne et ... oui, cela l'arrangeait énormément, bien plus que ce qu'il ne pourrait honnêtement révéler.

- Je serais ton bouclier, je te protègerais. Lucien sera ton chevalier servant, pour cette soirée.

Le brun haussa un sourcil, amusé par l'enthousiasme de son cadet.

- Lucien ?

Adorable créature. D'une main longue, il ébouriffa doucement la tignasse déjà en vrac, avant de poquer son museau de son index. Lorsqu'il se leva et rejoignit la cuisine, il laissa son ami le devancer quelque peu, avant de revenir sans surprise attraper un des lapins. De là où il était, par dessus le bar de sa cuisine ouverte, le chercheur pouvait surveiller les bêtes, qu'elles n'embêtent pas trop Orpheus. Elles avaient toutes leur petit caractère et il ne voudrait pas qu'un des chats décide de le griffer par jeu.
Une fois tout ce qu'il devait faire accomplit, il revint s'asseoir à sa place, tendant la main pour caresser le museau puis les oreilles de la demoiselle. Petite chose toute sage qui ne bougeait pas.

- Je suis content d’avoir pu venir aussi. Je sais qu’on a beaucoup de mal à se voir, comparé aux autres années mais… ouais, je suis heureux d’être là et de pouvoir avoir de tes nouvelles.

Le maître des lieux se posa davantage dans son canapé, un bras sur le dossier alors qu'il l'écoutait calmement. Il avait fallu du temps avant de gagner sa confiance et son amitié mais maintenant que c'était fait, il ne les retirerait au roux pour rien au monde.
Une réflexion lui passa par la tête et il se redressa, passant un bras affectueux autour de son ami avant de poser un baiser chaste sur sa tempe.

- Reste cette nuit. On regardera des films si tu veux.

Ces prochaines heures s'annonçaient aussi belles que douces. Et bien heureusement, reposantes à souhait autant pour l'un que pour l'autre.


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HRP: Je pense qu'on peut arrêter là du coup, c'était très chouette merci d'avoir rp avec moi ♥
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