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Contraste - To seduce the elusive.

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Dim 1 Nov - 18:28

To seduce the elusive
Luxure et professionalisme
Tout était fin prêt, j'avais passé ma journée à veiller que tout soit parfait dans les moindre détails. Je n'accueillais pas n'importe qui ce soir, c'était Altaïr Phoenix, le directeur de l'académie en personne et je voulais lui faire la meilleure des impressions. Il était important pour moi d'avoir une relation excellente avec lui, car les élèves qui étaient mannequins pourraient travailler pour moi plus tard. Et, même si ce n'est pas lui qui s'occupait des stages, il était essentiel de l'avoir dans ma poche. Tout le monde s'était donc mit au travail, j'avais demandé à plusieurs modèles de mon entreprise, homme et femme de défiler et j'avais envoyé des invitations à des gens importants à Lifelam, les selectionnant parmis des gens connu, mais qui ne me feraient pas d'ombre.

Il y avait un buffet avec divers mets, que ce soit du salé ou du sucré, du végétarien ou non. Il y avait un bar pour l'alcool, tous de bonne qualité et remarquablement cher. Il y avait plusieurs coins plutôt intimes pour parler, des canapés et diverses tables. Il y avait une piste de danse et, le plus important, un podium. Il fallait que tout se déroule à la perfection, j'avais le contrôle absolu sur mes employés. Tout le monde était au petit soin.

Le soir arriva plus vite que prévu et je n'eux même pas le temps de rentrer chez moi me changer, mais j'avais tout prévu. Je m'étais dirigé vers mon bureau, enfilant un pantalon noir et des chaussures au prix élevé. Elles étaient en cuir et brillante. Je mis une chemise blanche avec ma veste dorée pailletée et une cravate noire. Je me coiffais soigneusement, ne laissant aucune mèche folle faire sa loi. Je me dirigeais alors vers la salle de réception qui était au même étage que mon bureau, il était ainsi plus pratique d'aller en privé si le besoin était là. Je me dirigeais vers cette dernière, les premiers invités étant déjà arrivé. Je saluais un maximum de monde, ayant demandé à mon secrétaire de me prévenir quand Monsieur Phoenix serait là. Je me tenais droit et fier, je transpirais l'assurance au milieu de ces gens. J'étais réellement dans mon univers et j'étais on ne peut plus naturel. Gérer ce genre d'évènement ça me connaissait.

Je souriais et riais avec de nombreuses personnes, les serveurs faisaient leur travail à la perfection sous mon regard attentif. Mes employés répondaient à un tas de questions et tout se déroulait à merveille. Il ne manquait plus que l'acteur principal de la soirée. Je vis mon secrétaire s'approcher de moi et il me murmura quelque mots à l'oreille.

- Parfait...

Je me dirigeais vers un politicien plutôt connu que je n'avais pas encore salué pour le moment. Je lui serrais la main avec énergie et enthousiasme, paraissant occupé et pas vraiment disponible pour le moment. Je voulais montrer à Altaïr que j'étais un homme occupé et demandé, ce qui était le cas. Je me lançais alors dans une petite conversation, attendant patiemment que mon secrétaire conduise le directeur jusqu'à moi.

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Dim 1 Nov - 18:29

To seduce the elusive.

718 mots

Ft. Naël Edel


Une soirée, une de plu, afin de rencontrer et de nouer des liens importants avec des personnes importantes. Altaïr ne pouvait pas vraiment dire que cela l'ennuyait : c'était un peu sa raison de vivre. La puissance, la gloire, le sommet, tout cela devait être aidé de quelques coups de pouces, et les bonnes relations faisaient un bon 60% du travail, si ce n'était plus. Le directeur de la prestigieuse académie de Lifelam avait déjà la moitié des politiciens et des membres importants dans sa poche : un peu de manipulation, de sournoiserie, quelques pots de vin et le tour était jouer. Le prince jouait dans la cour des grands depuis un bon moment maintenant et c'était si jouissif qu'il n'était pas prêt de s'arrêter.
Aujourd'hui était un nouveau jour, mais un bon.
Le sénégalais avait du prendre le temps de s'apprêter afin de rejoindre cette fameuse soirée prévue depuis des semaines déjà, si ce n'était des mois. Il ne s'en rappelait pas, mais l'avait noté dans son agenda - c'était bien à ça qu'il servait n'est-ce pas ? - afin de ne pas avoir à s'encombrer l'esprit. Après tout, Altaïr était un homme occupé. Il ne pouvait de se fait, pas tout retenir.

Et c'était bien ces occupations plein la tête, qu'il avait pris la décision de ne pas arriver dès l'ouverture de ses portes, à la tour de monsieur Edel. Son travail à l'académie l'avait encore retenu plus tard que prévu et il avait fallu prendre le temps de passer chez lui afin de se changer. Bien sûr, sa tenue de travail aurait pu amplement faire l'affaire, mais le métisse comptait arriver à l'aise, drapé de sa prestance la plus totale afin de faire bonne impression.
Une impression écrasante.
On devait le voir arriver, ne voir que lui en fait. Il fallait que les conversations cessent sur son passage et reprennent sous forme de murmures en le suivant dans son avancée au travers de la foule. Voilà. C'est ce qu'il devait arriver.

Cet objectif en tête, le directeur se drapa d'un complet trois pièces gris anthracite très à la mode, ajustant sa cravate pourpre autour de sa nuque avant de passer une main entre les ondulations sombres qui ornaient son crâne. Un mince sourire courut le long de sa bouche délicate, alors qu'il enfilait des chaussures de ville d'un noir lustré qui ne laissaient pas de doute quant à leur prix, serrant bien ses lacets pour ne pas avoir besoin de les refaire pendant la soirée comme ça avait pu lui arriver dans le passé - malheureux épisode, capable de lui faire grincer des dents -.
Son pardessus sombre lourdement posés sur les épaules, il prit le chemin de la ville, phares allumés. Et lorsque finalement il arriva à la tour dans laquelle il avait invité, Altaïr se fit la réflexion qu'il aurait dû prendre une écharpe. Tant pis.
Les portes du lieu s'ouvrirent, lui envoyant à la figure exactement ce à quoi il s'attendait : tout était propre, prêt, luxueux. Ca brillait de mille feux, chaque individu semblait tout droit sorti d'un catalogue de produits de beauté.

Un homme vint prendre le vêtement qu'il lui tendit, gardant seulement son portable et ses cartes de visite dans ses poches - on ne sait jamais - avant d'aller directement à la rencontre d'un de ses anciens élèves prêt du buffet. Son choix se porta tout naturellement sur une coupe de champagne, alors que son intérêt glissa sur la salle, cherchant celui dont provenait l'invitation.

- Si c'est monsieur Edel que vous cherchez, il est là-bas en train de discuter avec le sénateur xxx.

D'un mince sourire accompagné d'un petit rire, amusé par la perspicacité du mannequin, le directeur suivit l'indication des yeux. En effet, il était difficile de le rater avec sa veste dorée.
Encore un excentrique.
Se reconcentrant sur sa conversation, il attendit tout de même que son hôte daigne lever les yeux vers lui pour lui lever doucement sa coupe, dans une salutation lointaine et pourtant malicieuse. Autant que la petite étincelle qui semblait s'animer au fond de l'émeraude de ses yeux.

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Mer 11 Nov - 18:09
Je prenais tout mon temps, parlant avec le sénateur sans me soucier de faire attendre le directeur de l'académie. J'étais le maître de la soirée après tout. Mais le fait que les gens le saluent avec respect et se tournent sur lui à son passage ne m'avait pas échapé. Mais je n'étais pas un mouton et je souhaitais jouer sur le plan psychologique. L'ignorer pour mieux attirer son attention. Je finis par m'incliner légèrement devant le politicien, ayant bavarder de choses inutiles qui quitteront rapidement mon esprit. Je fis ensuite mine d'observer la salle d'un air désintéressé, mais quand mon regard se posa sur Altaïr, mon regard s'illumina. Bordel, j'avais oublié que je l'avais déjà croisé lors d'un évènement sur la plage. Il était si séduisant physiquement, un vrai délice pour les yeux. Je m'approchais alors de lui d'un pas gracieux, mes mouvements étant fluides et naturels. Je lui tendis alors une main ferme pour le saluer, souriant.

- Monsieur Phoenix, je suis heureux que vous ayez pu vous joindre à ma petite fête. Je suis désolé, je ne vous avais pas remarqué plus tôt.

Je sentais qu'Altaïr était le genre d'homme à attirer l'attention et je savais ce qui pouvait l'énerver, nous étions certainement similaire sur ce point... à moins qu'il y accorde moins d'importance que moi. Je posais mon verre vide, en prenant un autre d'eau pétillante que je portais immédiatement à mes lèvres, j'avais la gorge sèche après avoir autant parlé à ce sénateur qui ne m'intéressait point.

- Vous êtes arrivé il y a longtemps ?

Je plongeais mon regard océan dans le sien, voulant réellement m'en faire un ami. Il était quelqu'un de puissant et de reconnu dans cette ville, alors l'avoir dans ma poche, serait vraiment merveilleux. Je savais que je pouvais paraître insignifiant avec ma nouvelle agence, elle n'avait pas encore le prestige de celle que mon père avait établit en Allemagne, mais peu importe, je ferais mieux que ce vieux coincé.

Les gens semblaient s'amuser dans la salle et parlaient énormément, il y avait une sorte de brouhaha que j'appréciais. Voir les gens s'amuser, manger et boire à mes frais avait quelque chose de plaisant. Mes mannequins et mes employés se comportaient de manière formidable et ils avaient intérêt à continuer. Je me tournais vers le buffet pour prendre un petit canapé pour grignoter, le traiteur était fabuleux lui aussi, j'avais dépensé sans compter pour que tout soit parfait. Il ne manquait plus que l'invité d'honneur se plaise et que l'on puisse devenir bon ami, du moins en apparence.

Mon regard, discret pour une fois, détaillait sa mâchoire, il était vraiment sublime. Je me demandais alors de quelle origine il était, mais je ne le demanderais pas, cela n'avait pas d'importance. Il était totalement mon type d'homme et ce serait avec plaisir que je ferais autre chose que converser. Mais je dois retenir mes hormones, sinon je ficherais tout en l'air.
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Mer 11 Nov - 18:31

To seduce the elusive.

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Ft. Naël Edel


La discussion allait de bon train : son ancien élève était toujours aussi intéressant et son parcours rendait le directeur fier; il aimait avoir le loisir de découvrir ce que ses étudiants étaient devenus, encore plus lorsque que leurs désirs et leurs rêves avaient été réalisé. Car oui, contrairement à ce qu'on pouvait croire, Altaïr se souciait réellement du bien-être de ses poulains : choisis pour la plupart pour leur parcours de vie, ils n'en étaient pas moins tous, au moins un peu intéressants. Ceux qui ne méritaient pas son attention se retrouvaient rapidement renvoyé. Le sénégalais n'avait pas le temps d'en perdre.

- Monsieur Phoenix, je suis heureux que vous ayez pu vous joindre à ma petite fête. Je suis désolé, je ne vous avais pas remarqué plus tôt. Vous êtes arrivé il y a longtemps ?

La voix qui l'interpella lui fit tourner la tête et adresser un sourire à son interlocuteur. Rapidement, son ancien étudiant les salua tous les deux, se doutant être désormais de trop et s'éclipsa, tandis que le directeur venait cogner doucement son verre à celui du blond, dans un petit son cristallin.
"Pas remarqué", hein ? Aucune chance, le brun ne doutait pas qu'Edel avait moyen de savoir dans la seconde qui franchissait les portes de sa tour. Et pourtant, il ne releva pas, se contentant d'un sourire poli :

- Quelques minutes tout au plus. J'ai eu le plaisir de retrouver un de mes anciens étudiants qui travaille désormais pour vous, une excellente compagnie.

Sourire colgate à l'appui, le métisse porta sa flute à ses lèvres pour laisser la pétillance du champagne exploser sur sa langue. Lui en tout cas, il était impossible de le rater avec cette veste bling-bling bien trop scintillante. Elle lui faisait presque mal aux yeux.
L'appui du regard du plus jeune attira le sien, d'un vert dur qui ne saurait flancher de la moindre provocation. Le maître des lieux était plutôt nouveau en ville ; Altaïr avait de ce fait, bien compris ce qu'il faisait ici, à boire dans une soirée qui n'avait d'autre intérêt que de nouer des contacts politique. Et visiblement, Edel avait bien saisi l'importance de l'avoir dans sa poche, au sein de Lifelam en tout cas.

- Vous vous êtes surpassé, cette soirée a l'air d'être une réussite. Je me suis toujours demandé à quoi ressemblait l'intérieur de votre tour : il est difficile de la rater lorsque l'on se promène en ville. En fait je la vois depuis mon bureau, ça avait de quoi attiser ma curiosité.

Un signe à sa gauche lui tira une torsion de la nuque, alors qu'il levait brièvement sa coupe à un sénateur qu'il connaissait bien, revenant bien vite à son interlocuteur. Il ne fallait pas délaisser le maître de la soirée, voyons.

- Je ne suis pas déçu. J'aime la modernité.

Et l'endroit sentait le neuf à plein nez.
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Lun 23 Nov - 18:37
Je l'écoutait, poli, le laissant mener la conversation pour le moment. Il fallait que je lui donne l'impression qu'il pouvait me dominer afin de renverser la situation sans qu'il ne s'en rende compte. Il semblait plutôt passible pour le moment, ce qui n'arrangeait en rien mes affaires. J'avais entendu qu'il était telle une panthère, qui pouvait rapidement attaquer quand quelque chose ne lui plaisait pas. Mes informations étaient peut-être éronnée, mais je n'avais que ça pour maintenir la conversation et me rallier à lui. Il me parla alors de cet étudiant que j'avais repéré, j'avais bien retenu le visage de mon employé, il avait son travail et cela ne sera pas oublié. J'écoutais ensuite les compliments sur ma tour, comme il disait, et je ris de bon cœur.

- Et bien, j'ai l'impression d'être Rayponce dans sa tour à vous entendre parler ainsi. Bien que je sois blond, mes cheveux ne sont pas aussi longs.

Je bu de nouveau un peu d'eau pétillante, mon regard et mon attention restant rivés sur le directeur. J'étais nouveau ici et je devais me faire des alliés.

- Cette tour est un bijou d'architecture, j'avoue en être fier, mais ce qui fait mon entreprise ce sont ses employés. Sans eux je ne serais rien.

S'incliner pour que l'on vous respecte, sans eux je resterais un homme puissant, riche et surtout terriblement sexy.

- J'avoue que j'avais hâte de vous rencontrer, je crois que l'on s'est déjà croisé à la place à un évènement organisé par le maire. Je n'avais pas trop eux l'occasion de vous parler à ce moment là. Étant nouveau, je cherche des gens pour m'épauler et pour me guider dans cette ville et j'ai entendu dire que vous la connaissiez bien.

C'est surtout son pouvoir sur cette ville qui m'intéresse, mais je ne vais pas le crier à voix haute tout de même. La soirée ne faisait que commencer en plus de ça, j'allais devoir être patient et apprendre à le connaître. Je regardais alors rapidement ma montre, c'était bientôt l'heure du défilé et mon secrétaire n'allait pas tarder à venir nous chercher pour nous donner les meilleurs sièges. Je le voyais d'ailleurs pointer le bout de son nez pour venir, mais il attendait mon accord. Je lui fis alors un signe de tête discret, le laissant venir jusqu'à nous, me concentrant à nouveau sur le directeur de l'académie.
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Lun 23 Nov - 18:52

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Ft. Naël Edel


A l'allusion à la princesse blonde aux longs cheveux d'or, Altaïr ne marqua qu'un vague sourire poli. Non, il ne connaissait pas cette histoire pour la simple est bonne raison qu'on ne lui avait jamais raconté lorsqu'il était enfin. Après tout, il était issu d'un milieu racialement mixte et à la tenue haute. Alors même s'il pouvait deviner qu'il s'agissait d'une blondasse surement sans cervelle, le sens profond du conte lui échappa.
Ah. Ou alors "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants".
Pouffement. Oups, au moins Edel le prendrait certainement comme une réponse amusée à sa blague qui, intérieurement, le laissait de marbre.

- Cette tour est un bijou d'architecture, j'avoue en être fier, mais ce qui fait mon entreprise ce sont ses employés. Sans eux je ne serais rien. J'avoue que j'avais hâte de vous rencontrer, je crois que l'on s'est déjà croisé à la place à un évènement organisé par le maire. Je n'avais pas trop eux l'occasion de vous parler à ce moment là. Étant nouveau, je cherche des gens pour m'épauler et pour me guider dans cette ville et j'ai entendu dire que vous la connaissiez bien.

Hum, droit au but, hein.
Faisant tourner d'un mouvement leste du poignet, le liquide doré dans sa coupe, le directeur étira un mince sourire amusé. Et puis, ses sourcils se froncèrent pensivement, comme s'il essayait de replacer leur rencontre - ce qui était presque le cas -.

- Hm ... en effet, cela me dit quelque chose. Ne serait-ce pas à cette désastreuse soirée sur la plage ? Je crois me souvenir. Veuillez m'excuser, j'ai l'esprit très encombré par mon travail, il m'est difficile de me concentrer sur autre chose.

Un homme qui se tuait à la tâche, pour son entreprise, ses employés et ses étudiants. Doux, compréhensif mais qui gérait tout de même son établissement d'une main de fer. Le directeur parfait. Même lui le savait. D'ailleurs, ce genre de rencontre contribuer amplement à exploiter ce profil qu'il laissait valoir aux yeux des habitants de leur belle cité.
La demande cependant, le laissa muet ; eh bien, voilà un homme - un jeune homme - bien sûr de lui. Avec une ambition qui risquait visiblement de lui monter à la tête et potentiellement un ego surdimensionné. Très peu de tact, quoi que suffisamment de verbe. Et aucune hésitation quant à exposer ses demandes et ses désirs aux visages de ceux qu'il ne connaissait pas.

- Je doute que vous ayez besoin de qui que ce soit pour vous y retrouver. Vous semblez déjà contrôler votre marché à la perfection. Qu'est-ce qui vous rend nerveux à ce point ? Je ne suis qu'un simple directeur vous savez ?

De nouveau, il gouta à son breuvage, l'oeil aiguisé d'une soudaine fourberie qu'une oreille avisée aurait pu sentir poindre au travers de sa modestie.
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Lun 21 Déc - 22:55
Je ris délicatement en l'entendant, restant le plus naturel possible. Je le fixais alors, une lueur amusée dans le regard, je sentis qu'il n'était pas sous ma coupe, contrairement à d'autre. Il allait certainement résister, voir être impossible à dompter. Changement de tactique. Il semble savoir ce qu'il veut et moi aussi, mais je ne peux pas lui sauter à la gorge, de risque de devenir la proie. Je vidais alors gracieusement mon verre avant de le reposer sur la table souplement. J'inclinais légèrement la tête quand un directeur d'une grande entreprise passa à côté de nous, nous saluant tous les deux. Il n'osa pas nous interrompre, comprenant que nous étions en pleine conversation.

- Je n'ai fais qu'une brève appariation à cette soirée. Et entre vous et moi, vous savez très bien que vous n'êtes pas un simple directeur, sinon vous ne seriez pas ici et je ne me serais pas intéressé à vous.

Il avait un beau physique, certes, mais il y avait quelque chose que je n'aimais pas dans son attitude. J'étais méfiant malgré tout, sachant tenir ma langue quand il le fallait... Ou pas. Je relevais un peu le menton en l'observant, il était plus grand que moi, mais je ne me laissais pas impressionner. Si la taille m'impressionnait, cela se saurait, vous ne croyez pas ?

- C'est vrai qu'il est surprenant qu'un directeur d'académie soit aussi reconnu, mais je me doute que vous aimez jouer dans d'autres cours que la votre. Et vous êtes le visage de cette académie prestigieuse, celle qui offre au pays, au monde des hommes qui vont être aptes à le diriger convenablement. Donc si vous n'étiez QU'UN simple directeur, vous seriez dans une école de province à vous occuper de jeunes dont tout le monde se fout.

Je ne dénigrais en rien verbalement ces écoles, j'essayais de souligner le fait qu'il semblait soutenir des jeunes dans leur évolution. Je ne savais pas dans ce qu'il pouvait tremper d'autre et je préférais me tenir loin de tout ça le plus possible. D'ailleurs quand je parlais "d'autre cours", je ne pensais à rien d'illégale, mais à la politique, ce qui pourrait prêter à confusion.

J'avais besoin d'avoir l'état de mon côté, qu'ils portent mes vêtements pour me faire reconnaître. Qu'ils achètent les marques que ma compagnie représente, que JE représente. Si l'on me respecte, l'on respectera mon travail non ? Je plonge alors mon océan sournois dans son regard, je cherche son influence, son soutient et tout ce qu'il faut pour progresser, je ne me mettrais pas à genou pour cela, en dehors si c'est pour lui tailler une petite pipe, mais nous n'en sommes pas encore là.
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Lun 21 Déc - 23:04

To seduce the elusive.

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Ft. Naël Edel


- Je n'ai fais qu'une brève apparition à cette soirée. Et entre vous et moi, vous savez très bien que vous n'êtes pas un simple directeur, sinon vous ne seriez pas ici et je ne me serais pas intéressé à vous.

Oh ?
L'avantage ici, c'est que le blond ne semblait pas prendre le temps de passer par quatre chemins. Le verbe politique bien loin de la bouche gracile qui ornait le visage de Naël Edel, Altaïr pencha très légèrement la tête en signe d'écoute. Le prince aimait qu'on reconnaisse sa valeur, encore plus publiquement, car il ne fallait pas non plus ignorer que si les conversations autour d'eux allaient de bon train, certaines oreilles indiscrètes devaient fortement s'intéresser à leur rapprochement.

- C'est vrai qu'il est surprenant qu'un directeur d'académie soit aussi reconnu, mais je me doute que vous aimez jouer dans d'autres cours que la vôtre. Et vous êtes le visage de cette académie prestigieuse, celle qui offre au pays, au monde des hommes qui vont être aptes à le diriger convenablement. Donc si vous n'étiez QU'UN simple directeur, vous seriez dans une école de province à vous occuper de jeunes dont tout le monde se fout.

Hum ?
Altaïr avait fait ses recherches sur l'homme qui se tenait en face de lui. A se pavaner dans son luxe, à lui adresser la parole comme un égal. Ce qu'il n'était pas. Le jeu en était encore plus amusant et la panthère sentait l'envie montante de replacer ce petit effronté là où il était censé être : au sol. Mais pour mieux chuter, il fallait s'élever encore un peu. Le directeur n'aimait pas l'idée de n'être venu à cette soirée que pour affronter l'arrogance d'un jeune noble dont la bouche miaulait de sensibles compliments.

- Mon métier possède un bon nombre de facettes, comme le vôtre. Et je l'exerce visiblement suffisamment bien pour être à la tête de cette académie. Mais vous avez raison sur un point : je l'ai, entre autres, hérité de son fondateur, mon grand-père. Il a toujours su reconnaître le talent. Mais il en va de même pour vous n'est-ce pas ? J'ai cru comprendre que votre entreprise était née de la main de votre père, je me trompe ? Mes condoléances par ailleurs, je ne l'ai pas connu mais nombreux le qualifiait de juste.

Quel mensonge.
Un connard arrogant que personne ne regretterait, c'est ça qu'on lui avait dit.
Tournant tranquillement sa flute entre ses doigts, le brun laissa quelques secondes s'étaler avant de reprendre la parole d'un sourire plus vif.

- Mais parlons d'autres choses plus joyeuses, cette fête est tellement magnifique. Dites moi, monsieur Edel, que puis-je faire pour vous venir en aide ? Je suis curieux d'entendre vos propositions.

Sans détours ni recoins et surtout, devant tout le monde, qu'allait lui proposer cet énergumène ?

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Dim 31 Jan - 13:49
Le félin qui se trouvait en face de moi semblait enfin montrer les crocs. Je m'y était attendu. Il attaquait directement un point sensible, mon père. Je ris alors, clairement amusé par sa remarque. Je mis une main devant mes lèvres pour me calmer, lui offrant ensuite un regard provocateur. Il voulait jouer à ça ? Très bien, j'ai des ressources moi aussi. Je vide mon verre que je pose sur la table pour avoir les mains vides. Il voulu directement changer de sujet, mais je n'allais pas le laisser faire. Nous verrons bien qui aura le plus de pouvoir entre lui et moi et je comptais l'écraser.

- Je crains que vos sources ne soient fausses. Cette entreprise je ne la dois qu'à moi-même. Et mon père n'était pas un ange, c'était un monstre. C'est dommage que vous ne connaissiez pas votre sujet, j'espère ne pas trop vous gêner.

J'entendis une jeune femme qui nous écoutait rire un peu en observant le directement. Mais il se calma bien rapidement. Je ne savais pas pourquoi. Je reportais mon attention sur l'homme qui était le joyaux de ma soirée et je lui souris, un air hautain et vainqueur sur le visage.

- Vous avez raison cependant, profitons de la fête, les erreurs ça arrive à tout le monde, même aux meilleurs. Mais nous parlerons de mon projet en privé, tout à l'heure. C'est l'heure du défilé. Vous êtes à la place d'honneur, à côté de moi.

Je lui tournais le dos, ne lui laissant pas le temps de répliquer.

- Très chers amies et amis ! Voici ce que vous attendiez tous, un défiler de la dernière collection de mon entreprise. Je vais lancer une nouvelle marques, qui, j'espère, pourra combler vos désirs.

Je m'étais adressé à la foule d'une voix vive, j'étais sûr de moi. Sans accorder plus d'importance au directeur, je me dirigeais vers mon siège, le laissant me suivre comme un bon toutou et s'installer à côté de moi. J'avais les cartes en main pour le moment, du moins c'est ce que je pensais. Je savais qu'il pouvait facilement reprendre le dessus et j'étais prêt à me battre pour ne pas le laisser faire. Les gens s'assirent également, murmurant avant de se taire. Mon premier mannequin, une femme, apparu dans une robe splendide. son dos était visible et le turquoise de sa robe soulignait sa beauté naturelle. Elle était magnifique. Elle marchait gracieusement. J'entendais des exclamations dans le publique et j'en étais fier.

Un jeune homme suivis la demoiselle, habillé de blanc, la découpe de son pantalon était parfaite et sa chemise légèrement ouverte donnait du style. C'était des vêtements que l'on pouvait porter en soirée principalement. Ceux pour la vie professionnelle et pour la vie de tous les jours allaient arriver un peu plus tard. Je lançais cependant des petits regards à mon invité... Gardant un oeil sévère sur mes mannequins. Un seul faux pas pouvait leur coûter très cher et ils le savaient.
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Dim 31 Jan - 14:02

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Ft. Naël Edel


- Je crains que vos sources ne soient fausses. Cette entreprise je ne la dois qu'à moi-même. Et mon père n'était pas un ange, c'était un monstre. C'est dommage que vous ne connaissiez pas votre sujet, j'espère ne pas trop vous gêner.

Oh.
Franc mais inconnu des qualités d'orateurs et de fausses flatteries à avoir en public visiblement. Un enfant dans la matière, c'était à ça qu'Altaïr pensait en amenant son verre à ses lèvres, la prunelle pétillante d'un amusement non caché.

- Des problèmes de famille, cher ami ?

Certes, l'entreprise ne provenait pas de son père, mais le brun ne doutait pas une seconde qu'Edel ait allégrement profité de la réputation de son "monstre" de paternel. Qu'il n'en ait pas conscience ou qu'il le cache, il ne savait pas ce qui était vraiment le plus amusement. Et si on ne portait attention qu'au côté cash, que le jeune blond semblait visiblement fier d'avoir utilisé, c'était amusant, mais stupide : si le directeur était du genre à se vexer pour une flatterie non présente, il n'hésiterait pas à se faire de son interlocuteur, un ennemi. Mais l'était-il ? Se vexait-il aussi facilement ? Oh, la question se posait.

- Vous avez raison cependant, profitons de la fête, les erreurs ça arrive à tout le monde, même aux meilleurs. Mais nous parlerons de mon projet en privé, tout à l'heure. C'est l'heure du défilé. Vous êtes à la place d'honneur, à côté de moi. Très chers amies et amis ! Voici ce que vous attendiez tous, un défiler de la dernière collection de mon entreprise. Je vais lancer une nouvelle marques, qui, j'espère, pourra combler vos désirs.

Suivant d'un pas tranquille son lumineux hôte, le brun s'assit sur le fauteuil qui lui était réservé, croisant ses jambes interminables l'une sur l'autre en fixant le coin de la mâchoire de Naël, bien trop fier de son entreprise, bien trop heureux de l'exposer au monde, bien trop impatient pour lui prouver sa grandeur. Amusant petit garçon, qu'il avait trouvé là. Il lui trouverait presque un charme.
Presque ? Peut-être pas si peu.
Si fier.
Ce genre de fierté qui rendait les hommes, stupide. Le directeur s'amusait à laisser aller et venir le pouvoir, tout en sachant qu'il finirait toujours par revenir entre ses mains. Altaïr jouait sur le même terrain que le blond, mais ce que ce dernier ne soupçonnait pas - ou peu ? Qu'en savait-il, il n'était pas dans sa tête -, c'était que le sénégalais avait cette capacité à se dédoubler ; déjà, il tirait les ficelles d'au-dessus du plafond.

- Vous vous êtes surpassé.

Un compliment pour gonfler un peu plus cet orgueil démesuré qu'il devinait sous la fourrure flamboyante du jeune lionceau. Mais un compliment réel : les tenues étaient incroyables à voir, Naël avait visiblement un talent certain pour ça. La demoiselle, tout particulièrement, lui fit de l'oeil. Ah ? N'était-ce pas un talon qui avait un peu dérapé là ? Ou ce n'était que son imagination, ce qui n'était pas impossible.
Le directeur de l'académie se contenta de profiter du spectacle jusqu'à la fin, sans se joindre pourtant, aux cris enthousiastes autour de lui. Ses pensées restaient secrètes, même s'il s'épanchait sans mal d'un sourire agréable à l'oeil.

- Où avez-vous déniché cette jeune femme ? Son visage ne m'est pas familier, mais elle a l'air très à l'aise.

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Dim 31 Jan - 14:34
J'ignorais à qui j'avais à faire réellement. Mon imprudence me coûtera certainement cher un de ces jours, j'étais bien trop sûr de moi et j'étais persuadé d'avoir déjà enfermé Altaïr dans ma toile. Qu'est-ce que je risquais dans le fond ? Pas grand chose, j'imagine que je ne lui serais jamais d'une grande utilité. Tout ce que je souhaitais c'était faire prospérer mon empire, mon entreprise que j'avais certes battie sur la fortune de mon père, mais que j'avais créer de mes mains. L'argent de mon paternel m'avait bien aidé et les rumeurs comme quoi tout parfait de là étaient fondées, je ne m'en cachais pas. Le plus important pour moi à présent était de faire grandir mon joyaux, que les gens me mangent dans la main et se battent pour travailler pour moi ou pour acheter ce que mes stylistes faisaient. Mais la vie était bien ennuyante quand l'on se trouvait en haut. Plus le temps passait et plus j'étais lasse de ce qui m'entourait, ne sachant quelle direction prendre exactement.

Est-ce que le petit riche que j'étais n'avait qu'une envie ? Pimenter sa vie, prendre des risques pour avoir l'illusion de servir à quelque chose. Maintenant que tout était en place, mon entreprise me survivrait, même moi je n'étais pas irremplaçable et j'en étais conscient. Alors pourquoi tourner autour du directeur de cette foutue académie ? Je n'avais rien de mieux à faire, je voulais qu'on m'aime, qu'on m'admire, qu'on m'apprécie. Être le centre de l'attention, écraser les plus grands que moi m'amusait, c'était comme une sorte d'oxygène. Je repérais assez rapidement l'intérêt pour la mannequin, c'est vrai que c'était une belle femme, mais elle me laissait ni chaud, ni froid.

Sa peau hâlée, ses pommettes bien marquées et une ossature plutôt légère. L'italienne plaisait facilement et je n'étais pas surpris qu'elle marque l'esprit de l'homme que je voulais impressionner. Je souris légèrement, comme fatigué du manque de surprise, comme si cette soirée somptueuse ne m'amusait pas tant que ça. J'étais préoccupé par bien des choses, mais surtout par le sens que je voulais donner à mes vies. J'avais tout ce que je voulais, mais tout me manquait également.

- Vous voulez parler de Livia, elle vient d'Italie, elle a 22 ans et c'est l'un de mes créateurs qui l'a dénichée à Rome. Elle faisait des études de littérature à ce que je sais, mais elle a tout abandonné quand on lui a proposé ce travail, se disant qu'elle pourrait poursuivre plus tard, qu'on a qu'une seule jeunesse.

Le défilé se clôturait, les mannequins restaient à disposition. Je me levais alors, m'inclinant devant mon invité et lui tendis la main pour l'aider à se lever.

- Je peux faire les présentations si vous le désirez.

Je le laissais me suivre, un peu dégoûté qu'il préfère la jeune femme. Un hétéro de plus sur cette terre... Je m'approchais de la demoiselle, souriant.

- Livia, je te présente monsieur Phoenix, un invité de marque, je crois que tu l'as impressionné et je t'en félicite, tu as très bien défilé.

Une jeune femme de plus qui pensait que le monde lui appartenait. Elle n'était pas encore connue, mais cela ne tarderait pas, mais pour combien de temps ? Jusqu'à quand est-ce qu'elle pourra monter sur le podium avant que le temps ne la défigure, que les rides creusent son visage ? Je n'étais pas jaloux, mais envieux de l'attention que le Sénégalais lui portait, la soirée n'était clairement plus à mon goût, mais Altaïr avait quelque chose que je voulais, de futurs employés, des connaissances et une influence dont je voulais bénéficier. Mais j'avais peur que mon humeur changeante me porte à préjudice ce soir.
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Dim 31 Jan - 14:56

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Ft. Naël Edel


- Vous voulez parler de Livia, elle vient d'Italie, elle a 22 ans et c'est l'un de mes créateurs qui l'a dénichée à Rome. Elle faisait des études de littérature à ce que je sais, mais elle a tout abandonné quand on lui a proposé ce travail, se disant qu'elle pourrait poursuivre plus tard, qu'on a qu'une seule jeunesse.

Livia possédait un bien joli prénom. Livia venait d'Italie, Livia avait un charmant sourire à afficher et semblait plus qu'enclin à faire sa connaissance. Livia lui rappelait son ex-compagne, mais sans doute en beaucoup moins intelligente. Lorsque son patron l'appela à la fin du défilé, la jeune mannequin les rejoignit rapidement pour se présenter.

- Monsieur Edel a raison, vous étiez parfaitement somptueuse. Ravis de faire votre connaissance. Laissa glisser le directeur d'une voix de miel, amusé du rire flattée de la beauté.

La main gracile du prince glissa dans celle de la demoiselle pour lui octroyer un baise-main gentleman et délicat qui ne manqua pas de lui tirer un rougissement, emprisonné par le regard du fauve qui ne cacha pas une seconde son amusement. Finalement, elle les quitta d'une excuse confuse, tandis qu'on l'appelait ailleurs. Altaïr suivit la délicieuse créature du regard, captant du coin de l'oeil l'ennui visible du blond.

- Elle a de l'avenir. Vous semblez soudainement ennuyé. Est-ce parce que j'ai accordé de l'attention à votre employée ? Relança-t-il, taquin, avant de faire un pas vers le buffet pour remplir de nouveau sa coupe.

Au passage, il en saisit une deuxième pour la tendre à son hôte, les prunelles émeraudes attentives au moindre capricieux changement de comportements.

- Ne froncez pas tant les sourcils, vous allez marquer votre visage. Tenez, ça vous déridera.

La réaction du blond l'amusait plus que de raison et surtout, plus qu'il ne souhaitait le montrer. Bien évidemment qu'il avait fait ses propres recherches au sujet de son hôte : ses ressources étaient intarissables, comme toujours et le blond ne cachait pas son intérêt pour la gente masculine. Les regards de travers, le sénégalais les apercevait au vol ; gratifiantes attentions dans lesquelles il aimait se couler toujours un peu plus. Un rien pouvait faire du bien à son égo qu'il savait démesuré ; dès la première seconde, Altaïr avait su qu'il plaisait au PDG et ne comptait rien faire pour arranger cette attirance que celui-ci avait à son égard.

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Sam 20 Fév - 16:48
Mes yeux se plissèrent légèrement. Je crois que je n'avais pas bien réussi à cacher mon jeu, du moins pas assez. Il avait capté mon ennui, mais pour pallier à cela un sourire aimable était directement venu se dessiner sur mes lèvres, peut-être un peu trop vite. Je le suivis jusqu'au buffet, essayant d'assimiler mes émotions pour mieux les cacher. Je pris le verre qu'il me tendit, de plus en plus froissé par ses mots. Me dérider ? Comme si visage pouvait être marqué par l'âge alors que je n'avais pas encore trente ans. Je ris légèrement, essayant de me détendre. Oui j'étais un peu jaloux, mais qui ne le serait pas s'il était en si charmante compagnie et que cette dernière préfère reluquer quelqu'un d'autre ?

Je trempais mes lèvres dans le champagne, plus pour faire honneur à mon invité qu'autre chose, je ne comptais pas finir ma coupe. Premièrement, je n'étais pas un grand buveur et j'avais peur que l'alcool me monte à la tête et deuxièmement, cela n'était pas bon pour mon diabète. J'avalais ma gorgée, posant discrètement mon verre sur la table. J'étais un peu perturbé par la présence du directeur, jusqu'à ne plus savoir ce que je voulais réellement de lui. Une nuit dans mon lit aurait été plus que satisfaisant, mais je n'image pas être son genre d'après ce que j'ai entendu et d'après ce que je viens de voir. Je voulais cependant évaluer quel genre d'homme il était.

- Ne vous en faites pas pour moi, ce n'est qu'un peu de fatigue, je devrais peut-être surveiller ma glycémie... Mais mon matériel est dans mon bureau et je ne voudrais pas vous laisser seul.

Ce n'était pas un mensonge en soit, je n'avais pas vraiment surveillé mon diabète. Mais est-ce que c'était vraiment le moment de me soucier de ma santé ? Je ne crois pas, le travail avant tout.

- Livia semblait vraiment vous plaire et, si je me fie à ses réactions, vous ne l'avez pas non plus laissé indifférente. Si vous souhaitez son numéros ou que je lui donne le vôtre... N'hésitez pas à me le faire savoir...

Est-ce qu'il était un homme facile ? Est-ce qu'il se laisserait aller dans la luxure avec la jeune femme ? Je voulais le cerner, voir jusqu'où je pouvais aller avec lui. Je voulais de la visibilité, je savais qu'il pouvait me l'offrir. Mais je devais me méfier, savoir à quoi est-ce que je m'engagerais avec lui. Je ne savais pas qui il était dans le fond et je ne voulais pas lui accorder ma confiance sans réfléchir. Il me semblait insaisissable et je ne voulais pas me brûler les doigts.

Je le caressais légèrement du regard, l'étudiant un peu plus. Je relevais légèrement le menton, ayant la posture d'un homme sûr de lui, d'un conquérant à qui l'on ne pouvait rien refuser. La vérité est qu'Altaïr était le genre d'homme impressionnant, pas qu'on impressionne facilement. Sauf si l'on s'appelle Livia et que l'on a un joli petit cul apparemment.
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Sam 20 Fév - 16:59

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Ft. Naël Edel

Attentif au moindre remous sous la chair de Naël, la panthère semblait pensive. L'humeur du plus jeune semblait avoir changé du tout au tout, ce qui le rendait aussi amusant qu'agaçant.

- Ne vous en faites pas pour moi, ce n'est qu'un peu de fatigue, je devrais peut-être surveiller ma glycémie... Mais mon matériel est dans mon bureau et je ne voudrais pas vous laisser seul.

Le directeur de l'académie de Lifelam regarda avec attention son hôte se saisir du verre qu'il lui tendait, pour y tremper ses lèvres par pure politesse. Il s'était renseigné avant de venir, c'est pourquoi aucune expression de surprise n'apparut sur son visage lors qu'il fit référence à son diabète. Au milieu d'une soirée aussi importante, le blond n'avait pas son matériel - de survie en soit - et buvait de l'alcool ? Inconscient ou trop confiant ?
Altaïr amena de nouveau sa coupe à son visage, sans le quitter des yeux.

- Livia semblait vraiment vous plaire et, si je me fie à ses réactions, vous ne l'avez pas non plus laissé indifférente. Si vous souhaitez son numéros ou que je lui donne le vôtre... N'hésitez pas à me le faire savoir...

Si le sénégalais n'était pas véritablement surpris de la réaction de son hôte, il n'en laissa rien paraître, se contentant de suivre le regard de celui-ci du sien avant d'hausser très légèrement une épaule pour ne pas paraître rustre, simplement un peu désintéressé.

- Croyez bien que si l'envie me vient de la revoir, j'irais moi-même lui proposer mon contact. En revanche, il est dangereux pour vous de vous balader ici sans votre insuline. Souhaitez-vous que je vous accompagne jusque dans votre bureau ? Je n'ai pas envie qu'il vous arrive quelque chose.

Il ne manquerait plus que le PDG de l'agence de mannequinat ne se torde le cou dans l'escalier et cette soirée aura été incroyable.
Sans vraiment attendre une réponse de sa part, le prince lui ouvrit le passage d'un bras galant qui se tendait en direction de l'escalier, avant de lui emboîter le pas. Les bruits de la foule diminuaient au fur et à mesure, ce qui n'était pas sans lui déplaire, lui qui appréciait son confort et sa tranquillité. Ces réunions et ces soirées parfois, ça pouvait être d'un barbant ...

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A-Delta Lord
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Sam 3 Avr - 18:03
Je l'écoutais alors, sachant pertinemment que je n'avais pas besoin de lui arranger de rendez-vous. Mais la frustration était toujours un sentiment que j'avais de la peine à gérer et surtout à cacher. Enfin... Cela dépendait les moments, les occasions et surtout mon état d'esprit. Ce soir je n'étais clairement pas d'humeur. Je plissais légèrement les yeux à sa proposition, pourquoi est-ce qu'il se donnait autant de peine ? Je n'étais pas en hypoglycémie, ni en hyper... Ne voulant pas perdre trop la face, je me mis en route après son geste, le laissant me suivre. Je n'avais qu'une envie en réalité, prendre un peu l'air. Je montais les quelques marches d'escalier pour arriver à l'étage supérieur, le laissant me suivre. Je me dirigeais à mon bureau, ouvrant la porte, elle était silencieuse et, malgré un bruit de fond qui ressemblait un peu à une bourdonnement, nous étions au calme. Le moment idéal pour une bonne petite pipe non ?


Quoi qu'il en soit je me dirigeais vers mon bureau silencieusement, ouvrant un des tiroir et posant mes royales fesses sur mon siège. Je montrais alors à Altaïr le canapé dans la pièce du regard.

- Prenez seulement place, ce sera plus confortable... Oh et si vous en avez marre du champagne, j'ai un très bon whisky...

Je le laissais faire ce qu'il voulait, ne m'en occupant pas trop. Je sortis alors mon matériel pour prendre ma glycémie. J'eus une petite grimace quand la petite goutte de sang apparu sur mon doigt, cette phobie, je n'ai toujours pas réussis à la guérir, mais au moins je peux gérer mon diabète, c'est déjà ça. Je posais la languette propre près du sang, posant l'appareil et prenant rapidement un coton pour faire disparaître le liquide rouge. Je restais alors sagement assit, voyant que tout allait bien, je rangeais méthodiquement mon matériel, gardant bien le coton appuyé, même si le saignement avait du arrêter. Je relevais les yeux vers le directeur de l'académie, est-ce que je devais profiter de ce moment pour lui parler ?

- Puisque nous sommes entre nous, est-ce que vous voudriez profiter de ce moment pour parler affaire ? Vous devez vous douter que je vous ai invité en partie pour ça, même si faire votre connaissance était plus important. Pour être franc, j'aimerais savoir si vous accepteriez que vos élèves les plus doués aient accès à des stages dans mon entreprise.

L'académie était réputée et, accueillir des étudiants, ne pouvait être que bon pour mon image et pour celle de mon entreprise. La faire connaître un maximum aux jeunes était l'idéal à mes yeux.
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Sam 3 Avr - 18:04

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Ft. Naël Edel

Il faisait bon, par ici.
Les escaliers avaient défilé sous ses chaussures de marque avec la lenteur d'un vieillard sous anti-dépresseur. Naël était lent. De dos, il paraissait presque mal assuré. Ou alors n'était-ce que son désir de domination et son impression beaucoup trop virulente d'être au-dessus du monde qui gonflait ses entrailles de ce sentiment. Petit à petit, pas après pas, marche après marche, les bruits de la foule s'éloignaient. C'était comme retrouver un amant secret, s'éloigner de la fête pour pouvoir profiter d'un temps à deux.
Mais il n'en était rien.
En fait, Altaïr n'avait jamais connu ce frisson de la cachette. C'était davantage celui des mauvaises actions, des secrets de malfrats qu'il connaissait. Et là, c'était un peu la même chose. Quelque chose se tramait dans la tête du blond - autre chose que seulement le fait de saisir son entre-jambe à pleines mains -.

- Prenez seulement place, ce sera plus confortable... Oh et si vous en avez marre du champagne, j'ai un très bon whisky...

Le directeur de l'académie accorda à son hôte un sourire confiant, qu'il ne vit probablement même pas, vu la vitesse à laquelle il rejoignit son bureau. Alors que lui-même traçait son chemin en direction de la-dite bouteille pour en remplir deux des verres en cristal qui trônaient à ses côtés, le métisse garda tout de même un oeil attentif sur le plus jeune ; expression de douleur ou de dégoût, grimace à la vue de son propre sang. Une faiblesse détectée.

- Puisque nous sommes entre nous, est-ce que vous voudriez profiter de ce moment pour parler affaire ? Vous devez vous douter que je vous ai inviter en partie pour ça, même si faire votre connaissance était plus important. Pour être franc, j'aimerais savoir si vous accepteriez que vos élèves les plus doués aient accès à des stages dans mon entreprise.

Et la voici enfin, la proposition de partenariat à laquelle il s'attendait depuis le début de la soirée. Le jeune noble ne semblait plus avoir envie de prendre des pincettes avec lui - intéressant -. Fatigué ou agacé par sa soirée ? Quoiqu'il en était, le sénégalais gardait sur lui son habit tranquille et assuré, lorsqu'il se rapprocha du bureau.

- Moi qui pensais que vous m'aviez convié à votre défilé dans le simple but de satisfaire mes yeux.

Narquois mais mielleux à souhait, l'imposant animal déposa le verre devant son propriétaire, enfouissant sa main désormais libre dans sa poche, pour amener de l'autre, son whisky à ses lèvres.
Piquant. Et cher. Brûleur d'organe, attaque à la déglutition mais un régal pour les papilles. Et ne parlons pas du cerveau. Une langue aiguisée fit tourner le liquide contre ses gencives pour les marquer d'une lave vorace, avant de le laisser enflammer sa gorge. Un plaisir.

- J'en serais très honoré. J'ai déjà cru comprendre que certains de mes poulains travaillaient déjà chez vous. Et je compte leur faire atteindre le sommet : si vous tenez votre réputation comme vous le faites en ce moment, je préconiserai avec joie votre agence à mes étudiants qui chercheraient un stage dans votre domaine.

Et ainsi, faire une pierre deux coups ; un nouveau partenaire, une nouvelle bouche pour lâcher de nouvelles informations, un nouveau lieu de stage. Une autre prise de pouvoir.

- Nous y gagnerons tous les deux. Votre glycémie se porte-t-elle bien ?

Rien que pour le whisky, Altaïr était déjà de toute manière satisfait de sa soirée.
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Lun 5 Juil - 19:20
Je vis Altaïr s'approcher de mon bureau avec deux verres. J'avais assez bu, mais refuser de partager un verre avec lui dans mon propre bureau serait malvenu. Je ne bronchais pas en l'écoutant. Satisfaire ses yeux ? Oui, il y avait de ça, un homme comblé était plus facile à amadouer. Et puis, il y a bien autre chose que j'aimerais "satisfaire" chez lui, mais je gardais mes pensées et mes envies qui étaient loin d'être chastes bien dissimulées dans ma tête. Mes yeux se déposèrent sur le verre qu'il posa sur mon bureau, glissant ensuite sur sa main... Je devais me contenir, ma libido ne devait pas interférer avec ce rendez-vous. Je saisis mon verre, le levant légèrement vers le directeur de l'académie pour trinquer à distance, prenant une légère gorgée, cela allait apaiser mes envies pour les prochains instants. Le Sénégalais semblait apprécier le breuvage, un bon point pour moi. Moi, ce que j'appréciais, c'était sa réponse, je lui offris même un grand sourire, satisfait. Je savais gérer mon entreprise et j'en étais fier. Ce qui me manquait c'était les relations et une image qui évoque l'avenir.

Offrir des opportunités aux étudiants allaient montrer que, malgré sa jeunesse, mon agence était prometteuse et accompagnait toute sorte de personne dans le domaine de la mode. Je devais mettre en avant un maximum de profil. En Allemagne j'étais un gros poisson dans un petit étang, mais ici, à Lifelam, je n'avais pas le même pouvoir, ni les mêmes influences. J'avais déchanté à mon arrivée, être confronté à des refus n'était pas dans mes habitudes et j'avais dû m'y faire. Je repris une gorgée d'alcool, restant prudent et relevant les yeux vers Altaïr quand il me questionna sur ma glycémie.

- Oui, tout va bien, elle est dans les normes. Mais ce n'est pas le plus important.

Je posais mon verre, me reculant un peu dans mon siège et croisant les jambes. Je posais mes bras sur mes accoudoirs détendu, qu'il soit ouvert et disposé à accepter ma proposition était vraiment quelque chose que j'appréciais. Mais le faire dans l'ombre ne servirait à rien, je voulais rendre cet accord publique, mais pour cela, l'académie devait aussi y avoir des avantages.

- Je suis vraiment comblé que vous acceptiez. Je veux officialiser cela en contactant la presse. J'imagine que votre académie privilégie une seule agence n'est pas forcément favorable pour vous, mais si vous avancer, face aux journalistes, le fait que vous croyez en l'avenir de mon entreprise et que vous approuvez son ouverture d'esprit, cela pourrait aussi contribuer à maintenir une bonne image de votre école.

Le soutient de monsieur Phoenix allait vraiment être une bénédiction, encore plus s'il était rendu publique.

- Je vais également rendre publique un nouveau projet de mon agence. De nos jours tous les mannequins se ressemblent et peu sortent du lot. Il faut être parfait pour poser, mais je vais mettre sur le devant de la scène les différences. Soutenir des personnes handicapées, particulière ou qui ont un physique atypique. Promouvoir la variété serait certainement une source d'inspiration pour tout le monde, vous ne pensez pas ?

Je lui demandais clairement un traitement de faveur, mais j'avais mes petits arguments et j'espérais qu'ils seraient assez convainquant pour cette homme plus que désirable qui semblait déjà tout posséder au creux de sa main.
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Lun 5 Juil - 19:40

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Ft. Naël Edel

Comme prévu, la réaction de Naël ne se fit pas attendre : son visage s'illumina d'une satisfaction qui lui allait parfaitement bien au teint. Le plus jeune était un bel homme et un sourire n'apportait à son visage qu'un soupçon supplémentaire de lumière afin de le faire irradier autant que sa veste.

- Je suis vraiment comblé que vous acceptiez. Je veux officialiser cela en contactant la presse. J'imagine que votre académie privilégie une seule agence n'est pas forcément favorable pour vous, mais si vous avancer, face aux journalistes, le fait que vous croyez en l'avenir de mon entreprise et que vous approuvez son ouverture d'esprit, cela pourrait aussi contribuer à maintenir une bonne image de votre école.

Tirant une chaise, le directeur de l'académie vient y poser son royal fessier. Moelleuse à souhait, il se sentit s'y enfoncer légèrement avant de se redresser suffisamment pour ne pas avoir l'air affaissé. A l'aise même la colonne vertébrale droite, le sénégalais croisa ses jambes interminables l'une sur l'autre, son regard faucon perçant celui du jeune professionnel face à lui en tentant d'y déceler chaque expression, chaque pensé qui pourrait courir derrière ses lignes.

- Je vais également rendre publique un nouveau projet de mon agence. De nos jours tous les mannequins se ressemblent et peu sortent du lot. Il faut être parfait pour poser, mais je vais mettre sur le devant de la scène les différences. Soutenir des personnes handicapées, particulière ou qui ont un physique atypique. Promouvoir la variété serait certainement une source d'inspiration pour tout le monde, vous ne pensez pas ?

Il allait bien trop loin dans sa pensée. Les choses étaient bien plus simple que cela : le partenariat arrangeait Altaïr comme son interlocuteur, pas besoin d'essayer de le convaincre davantage. Cette histoire de presse ou d'inégalité avec les autres agences, il n'en avait pas grand chose à faire.
Le fond de son verre vint claquer délicatement contre le bois du bureau du blond, alors que sa main partait dans un geste gracieux sur le côté, balayant les doutes qui semblaient encore serrer le coeur de son interlocuteur.

- Mon école est en partenariat avec les entreprises qui lui sont utiles à elle et à mes étudiants. Aussi, notre futur accord n'aura rien de désavantageux pour moi. De plus, je doute d'avoir besoin de me justifier lors d'un communiqué de presse. En revanche, mettre au devant de la scène la diversité nouvelle des modèles de votre entreprise est en adéquation avec les valeurs de mon académie. Je pense que c'est le meilleur argument pour vous faire valoir, surtout de nos jours où l'on célèbre bien plus la variété, plutôt que le conformisme.

Sourire en coin, le dragon appuya le bas de sa mâchoire contre son poing fermé, un coude reposant sur l'accoudoir alors que son autre main traçait un mouvement en direction de son nouvel acolyte, la lui tendant pour échanger une poignée de main :

- Je pense que nous pouvons dire que nous avons un accord, mon cher Naël.

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Dim 25 Juil - 19:14
Je me stoppais en voyant son geste. J'en faisais peut-être un peu trop pour me vendre, mais ce partenariat me tenait à cœur. Je souris grandement en l'entendant, nous avions un but commun. Je me demandais si le directeur et moi-même nous reverrons régulièrement. Je vais laisser le projet à mon directeur qui gère tout ce qui est publicité, n'aimant pas du tout la presse. Je m'en sors très bien face aux journalistes, tant qu'ils restent correctes et ne manipulent pas les informations. Je l'observe alors, bien installé dans le siège face à mon bureau, sa main tendue avec moi. Si je veux la serrer, je dois sois me pencher vers lui, soit contourner le meuble. Je suis pointilleux et faire une de ces deux choses, me donnerait l'impression de lui être soumis et cela il en était hors de question. Je me levais alors, tendant également ma main, la positionnant au dessus de mon bureau, à mi parcoure. Il faudra donc que Monsieur Phoenix lèvre son postérieur et vienne à moi.

- Oui, nous avons un accord, mon équipe de presse se chargera de tout et nous vous enverrons l'article pour avoir votre accord. La diversité à l'honneur. D'ailleurs si vous avez des élèves qui étudient le journalisme qui veulent participer ou écrire une ébauche, c'est avec plaisir.

Je souris encore, lui laissant le temps de se lever pour me serrer la main. Je ne plierais pas, pas devant qui que ce soit, même si c'est pour quelque chose dont j'ai envie. Il n'y a qu'une seule manière de me mettre à genou et celle-ci n'est pas la bonne.

- Ma glycémie étant bonne, votre Whisky bu et notre accord réglé... Si je ne peux satisfaire aucune autre de vos envies, l'on peut retourner à la fête, qu'en dites-vous ?

Qu'est-ce que c'est frustrant d'avoir un tel animal en face de moi et de ne pas pouvoir le monter. C'est la vie malheureusement, tous les beaux hommes ne peuvent pas être gay ou hétéro. Bien que de la curiosité ne leur ferait pas de mal. Enfin, je dis ça, mais je n'ai jamais testé les femmes, elles sont belles, certes, mais leurs seins ne valles par un torse d'homme contre lequel on peut s'appuyer. Sans parler de ce qui se trouve en bas qui ne me contentera jamais. Bref, Naël sage... Je trouverais bien de quoi moi satisfaire plus tard.
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Dim 25 Juil - 19:41

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Ft. Naël Edel

Assis sur le confortable fauteuil de l'autre côté du bureau de son hôte, Altaïr tenait son verre de whisky dans sa main gauche, l'autre bras tendu dans la direction du blond dans l'attente d'une poignée de main.

- Oui, nous avons un accord, mon équipe de presse se chargera de tout et nous vous enverrons l'article pour avoir votre accord. La diversité à l'honneur. D'ailleurs si vous avez des élèves qui étudient le journalisme qui veulent participer ou écrire une ébauche, c'est avec plaisir.

La main tendue devant lui, Naël ne souhaitait visiblement pas se lever pour autant. Était-ce à cause de sa glycémie, ou simplement pour montrer que lui aussi, jouait dans la cour des grands ? Rien n'était de toute manière grave. Dans tous les cas, le directeur ne s'en formalisa pas et se contenta de se redresser pour saisir la main tendue qui s'offrait à lui. Une poigne forte, brève sans être trop courte plus tard, le métis se relevait totalement en jetant un coup d'oeil à son verre vide. Une coupe de champagne et du whisky, il était en infraction : rentrer seul lui paraissait impossible. Il allait devoir appeler un taxi, ce qui l'embêtait puisque cela signifiait laisser sa voiture sur le parking de la tour d'Edel. Et aller le lendemain à l'académie en taxi ... hum, non merci. Il allait plutôt envoyer quelqu'un récupérer sa demoiselle à sa place pendant la soirée.

- Ma glycémie étant bonne, votre Whisky bu et notre accord réglé... Si je ne peux satisfaire aucune autre de vos envies, l'on peut retourner à la fête, qu'en dites-vous ?

Un sourire plus tard, Altaïr hochait la tête en remettant sa chaise en place, avant de se diriger vers la sortie du bureau de son hôte.

- C'est avec plaisir, j'attends votre retour avec impatience. Allons profiter de cette belle soirée que vous avez organisé.

Le contrat serait bientôt signé, l'accord lui allait et il avait pu découvrir un peu plus l'univers de Naël. Cette soirée avait été bénéfique autant pour son entreprise que pour sa curiosité : on pouvait dire sans se tromper que le directeur de l'académie de Lifelam était satisfait d'avoir répondu présent à l'invitation qu'il avait précédemment reçu. Le futur s'annonçait bon, comme souvent dans sa vie.
Merci pour ce rp ♥
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