Histoire event BH

C’est durant la nuit d’Halloween de l’année 3351 que la tragédie de la famille Ladner eut lieu. Pourtant, rien ne prédestinait cette famille à la fin horrible qui l’attendait, pas même la responsable… Mais les évènements s’enchaînèrent à une telle vitesse qu’une fois le mal fait, elle ne put qu’aller jusqu’au bout.

Se présentant comme étant une amie de leur fille, Remilia mis les pieds à l’intérieur de la maison de Erik, Alarielle et Emilia Ladner. C’est le père de famille qui lui ouvrit, un grand sourire aux lèvres lorsqu’il apprit que sa fille avait au moins une amie en ville. Une fois à l’intérieur -et la porte refermée, Erik lui indiqua que sa fille était dans sa chambre à l’étage, avant de retourner à ses affaires dans le salon. Remilia ne se fit pas prier et gravit les marches deux par deux, il était grand temps qu’elle règle ses comptes avec cette morveuse tout juste sortie de pod, elle allait lui faire comprendre que c’était un très mauvais plan que de tourner autour de son mec -qui ne l’était pas vraiment.

A l’étage, il n’y avait que deux pièces mais la chance étant avec elle, les indications qu’elle avait reçue en bas étaient claires, et elle savait que la chambre de sa cible se trouvait dans la pièce de gauche. Discrètement et sans un bruit, elle se glissa dans la chambre et ferma la porte derrière elle, c’est ce bruit qui attira l’attention d’Emilia et en réaction, elle sauta directement sur ses pieds pour se mettre face à l’intruse, lui demandant qui elle était mais en guise de réponse, elle se prit un coup de poing en pleine tête qui la renvoya sur son lit et la sonna un peu sous le choc.
Profitant du fait qu’elle n’était plus en pleine possession de ses moyens, Remilia passa sur le lit et coinça le corps de sa rivale sous elle avant de la rouer de coups tout en lui lançant tous les reproches qu’elle pouvait lui faire concernant ce gars qu’elle aimait mais qui, lui, semblait aimer la pauvre Emilia qui se retrouvait à présent bâillonnée et incapable d’appeler ses parents à l’aide. Elle ne pouvait plus compter le nombre de coups qu’elle avait reçu, mais tout son corps la faisant souffrir atrocement et elle priait pour que tout s’arrête enfin et quand elle cru que son calvaire venait de prendre fin, quand Remilia se releva, elle voulu en profiter pour se sauver. Emilia voulu se lever, mais son corps ne put la soutenir et elle s’effondra sur le sol, attirant l’attention de son agresseuse qui jura en la voyant ramper hors de sa chambre. Sans réfléchir et dans le feu de l’action, elle sortit son arme et poignarda la pauvre fille avant de la traîner dans la pièce et de refermer la porte. Après avoir rejeté sa victime sur son lit, Remilia se rendit compte de ce qu’elle venait de faire… Mais c’était trop tard, elle ne pouvait plus faire marche arrière… Si elle partait maintenant, elle finirait par se faire choper, la famille au complet avait vu son visage et les parents sauraient que c’est elle qui a blessé leur enfant… Elle ne pouvait pas laisser de témoins. Récupérant son arme, elle se retourne et poignarda la pauvre blessée à plusieurs reprise, jusqu’à ce que cette dernière s’arrête enfin de bouger, de gémir et finalement, de respirer.
Quand elle s’arrêta enfin de massacrer le corps inerte de sa victime, cette dernière était déjà morte depuis quelques minutes et elle, elle était presque totalement couverte de sang.

Maintenant, il fallait que Remilia s’occupe des deux autres potentiels témoins, le problème était de savoir ce qu’ils avaient entendus -s’ils avaient entendu quelques chose, et surtout comment les supprimer s’ils lui tombaient dessus… Elle avait bien pensé à fuir en sautant par la fenêtre de la chambre d’Emilia, mais le problème des témoins gênants resterait d’actualité… Silencieusement, elle sortit de la chambre de sa victime et s’approcha des escaliers, guettant le moindre bruit suspect qui lui indiquerait que quelqu’un s’approchait, mais rien… Seuls les bruits provenant de la cuisine se faisaient entendre, lui indiquant que la mère semblait toujours occupé à cuisiner et vu la bonne odeur qui s’élevait jusqu’à l’étage, il ne faudrait pas longtemps pour qu’ils passent tous à table, elle allait devoir se dépêcher.
Petit à petit, elle descendit les escaliers, toujours sur ses gardes, mais une fois en bas elle constata que le père semblait s’être absenté… Etait-ce bon au mauvais signe ? Sans se poser plus de questions, elle décida que c’était le moment idéal pour s’occuper de faire taire le premier témoin -qui n’avait toujours aucune idée du fait que sa pauvre fille s’était sauvagement faite assassinée à l’étage.
A pas de loup, elle s’approcha de la cuisine, priant pour que la mère de famille ne se retourne pas, ça serait plus simple pour elle de la tuer comme ça et ça, sans trop la faire souffrir -parce que bon elle n’avait rien fait de mal cette pauvre femme. Mais la chance n’était pas avec Remilia car arrivée derrière sa nouvelle cible, elle eut à peine le temps de brandir l’arme qui avait servi à tuer Emilia que la future victime se retourna et se mit à hurler en la voyant couverte de sang, la lame en sang, prête à frapper à nouveau. Prise de court et dans la panique, la meurtrière frappa de toutes ses forces la gorge de sa victime pour la faire taire et elle s’apprêta à frapper encore pour l’achever, quand son geste fut stoppé par l’arrivée du père de famille qui envoya valser la tueuse de 16 ans plus loin avant d’essayer de sauver sa femme qui ne vidait de son sang sur le sol de la cuisine, l’artère avait été sectionnée et elle ne tiendrait plus très longtemps.
Sonnée par ce qui venait de lui arriver, Remilia mit quelques minutes à reprendre ses esprits mais déjà l’homme en larmes, les mains couvertes du sang de sa femme pour avoir tenté de la sauver, s’approchait d’elle, l’air menaçant. Elle voulut se relever et s’éloigner, mais il l’attrapa par les cheveux et la tira avec force à travers le salon pour l’emmener à la sortie et là, elle savait que ça finirait mal pour elle si elle franchissait cette porte.. Elle se débattit tout ce qu’elle put, mais le salvager avait une bonne poigne… Elle le frappa, le griffa, avant de finalement réussir à attraper un crayon -probablement tombé de l’établis, pour le lui planter dans le main et ainsi se dégager avant de courir vers la cuisine pour mettre le plus d’espace entre elle et l’homme fou furieux qui hurlait à sa fille de ne surtout pas descendre, que c’était dangereux en bas -le pauvre s’il avait su. A côté de l’établis se trouvait une hache -probablement utilisée pour les créations du père, et quand elle la vit, Remilia se jeta dessus pour l’attraper avant de faire un bond en arrière en voyant que Erik se trouvait déjà si proche d’elle.. Elle n’aurait pas d’autres chances, c’était maintenant ou elle était foutue… Avec tout ce qui lui restait de force, elle brandit la hache et frappa tout ce qu’elle put dans le corps de l’homme pour le faire tomber. Mais la hache était lourde et l’homme plus rapide, elle ne put que l’effleurer avant que la hache ne lui échappe des mains… Elle était foutue… Et pourtant, la blessure qu’elle venait lui infliger sembla le paralyser un court instant et pendant qu’il pressait une main sur la plaie, elle récupéra la lame qui avait servit à tuer les deux femmes de la maison et elle lui fonça dessus, la lame brandie pour cette fois le poignarder et le faire enfin tomber au sol. Mais cette nouvelle blessure n’était pas mortelle et elle devait faire vite ou il se relèverait à nouveau… Sans réfléchir elle attrapa la hache et revint l’abattre de toutes ses forces sur l’homme en hurlant, séparant ainsi la tête du reste du corps.

Une fois l’homme mort, elle se laissa tomber sur le sol, à côté du cadavre encore chaud et se mit à pleurer et à rire en même temps, ses nerfs venaient de lâcher sous la pression. Elle avait tué trois personnes… C’était la première fois qu’elle tuait elle-même et elle était en état de choc. Il lui fallut un bon moment pour se remettre les idées et en place et pour se relever, elle avait besoin de boire un truc fort pour se remettre de ses émotions.. Il avaient bien quelque chose ici non ? Elle fouilla la cuisine de font en comble pour tomber sur une unique bouteille d’alcool à moitié vidée et l’ouvrit pour en prendre une grand gorgée avant de grimacer, c’était infect ! Mais ça ne l’empêcha pas de se faire le reste de la bouteille malgré la sensation de brûlure dans sa gorge sous le passage du liquide.
La bouteille vidée, elle la laissa tomber sur le sol et s’apprêta à quitter la maison quand elle se figea, la main sur la poignée, elle ne pouvait pas laisser tout ça comme ça ! Peut-être que si elle faisait cramer toute la baraque… Ouais c’était une bonne idée ! Remilia se retrouva à faire un nouveau tour de la maison à la recherche de combustible pour mettre le feu à la maison, mais elle dut bien vite se rende à l’évidence : elle avait bu la seule chose à laquelle elle aurait pu foutre le feu… Qu’est-ce qu’elle aurait pu faire d’autre ? Elle tenta tant bien que mal de trouver une idée, même toute petite, mais rien… Elle soupira et shoota dans la tête du père qui s’en alla rouler un peu plus loin, quand une idée lui passa par la tête, peut-être que ça suffirait après tout… Elle remonta en vitesse à l’étage près de sa première victime et entrepris de la mettre nue avant de balancer ses fringues dans un coin de la pièce, puis elle la plaça les cuisses écartées sur le lit, se disant que peut-être on penserait que c’était un viol qui avait mal tourné ?

Une fois qu’elle eut terminé, elle décida que c’était le bon moment pour se tirer rapidement -en espérant que personne ne la verrait fuir dans la nuit noire. Maintenant qu’Emilia n’était plus une gêne, elle aurait le champ libre que le gars qu’elle aimait ne voit plus qu’elle. Et d’ailleurs, c’est vers lui qu’elle décide d’aller, oubliant complètement l’état dans lequel elle se trouvait, elle ainsi que ses vêtements.
Elle remonta les rues de Black Hill jusqu’à rejoindre le quartier asiatique où vivait celui qui faisait battre son coeur, elle devait le retrouver et lui annoncer la bonne nouvelle -du moins elle était bonne à ses yeux. Malheureusement, la nouvelle ne passa pas aussi bien que Remilia l’avait espérée, ce fut même pire. Il commença par la pousser violemment en la traitant de folle, de malade. Il ne voulait pas croire que sa chère petite Emilia était morte et pourtant, le sang qu’il voyait sur la jeune fille en face de lui, lui prouvait qu’elle disait bien vrai… La peur et la stupeur firent place à la colère et il commença à la frapper, lui crachant au visage que jamais il ne s’intéresserait à elle, qu’elle n’avait même jamais été une possibilité et que maintenant qu’Emilia n’était plus, il lui ferait payer ce qu’elle avait osé faire.
Chaque mots qu’il lui crachait au visage, la blessait plus profondément que n’importe quel coup qu’elle recevait et quand enfin il s’arrêta, elle rampa pour l’attraper par la jambe et le tira pour tenter de le faire tomber, mais il vacilla à peine et la repoussa du pied avant de s’éloigner, grave erreur. Il avait déjà bien avancé quand elle parvint à se relever, la lèvre fendue, l’arcade explosée, couverte de contusions et autres coups qu’elle venait de recevoir. Son visage était inondé de larmes, son coeur brisé mais là où on aurait du voir un visage empli de douleur et de tristesse, le sien exprimait une fureur et une rage sans nom. Elle ramassa le premier bout de bois qui lui passa sous la main -probablement le reste d’un étale qui aurait été abîmé, et le rejoint en boitillant avant de lui éclater le bout de bois sur l’arrière du crâne pour l’assommer. Une fois inconscient au sol, elle lâcha le reste de son bout de bois et attrapa sa future victime par le pied et le tira jusqu’au fond de la ruelle sombre, là où il venait de la tabasser. Vu le poids du corps du jeune homme, elle mit un long moment à le traîner sur le sol, devant s’arrêter plusieurs fois avant d’atteindre sa destination.
Profitant du fait qu’il soit toujours dans les vapes, elle lui lia les pieds et les poings avec ses lacets de chaussures et déchira un bout de sa robe pour le rouler en boule et le lui coincer dans la bouche, avant de lui monter dessus de lui assener une série de baffe pour le faire revenir à lui. Quand il rouvrit les yeux, il lui fallut un peu de temps avant de réaliser ce qui lui arrivait et de se débattre, mais Remilia l’avait bien attaché, il ne risquait pas de filer. Avec un ton trop doucereux, elle commença à parler de tout et rien, à lui faire des sourire avant de finalement sortir un couteau qu’elle avait volé chez les Ladner pour commencer à lui entailler la peau, gravant un coeur dans sa chair avant d’y inscrire un R de la même façon. Plus il gémissait de douleur et plus son sourire à elle semblait devenir fou. Une fois qu’elle eut terminé son œuvre, elle se penche vers lui et lui murmura à l’oreille quelques mots qui glacèrent le sang de la pauvre victime : « Si je ne peux pas t’avoir, personne ne t’aura. » et là, elle lui planta son couteau plein coeur avant de le regarder agoniser et se vider de son sang. Quand elle en eut assez de le regarder, elle se releva comme si de rien n’était et décida à rentrer chez elle, elle avait besoin d’une bonne douche et de faire brûler ses fringues. Dommage, elle les aimait bien.